Région Occitanie (76)
Retrouvez toutes les informations de la région et des départements de Occitanie, leur histoire, leurs traditions et toutes les informations utiles pour vos démarches administratives, professionnelles ou pour vos loisirs en Occitanie.
Région Occitanie
OCCITANIE
L'Occitanie est une région administrative française née en 2014 de la réunion des anciennes régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.Cette région qui comprend 13 départements est entourée par la Nouvelle-Aquitaine, la région PACA, et l'Auvergne-Rhône-Alpes. Elle possède des frontières communes avec l'Espagne, la Principauté d'Andorre et est bordée au sud-est par la mer Méditerranée.
L'Occitanie en un coup d’œil
Préfecture : ToulousePréfet actuel : Pascal Mailhos
Départements : 13 (Ariège, Aude, Aveyron, Gard, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Hérault, Lot, Lozère, Pyrénées-Orientales, Tarn, Tarn-et-Garonne)
Cantons : 269
Communes : 4.477
Présidente du Conseil régional de l’Occitanie actuelle : Carole Delga
Superficie : 72.724 km²
Population : plus 5,7 millions d'habitants
Le Conseil régional de l'Occitanie siège à 34064 Montpellier, Hôtel de région, 201, avenue de la Pompignane (commission permanente) et au Parc des Expositions de Montpellier (Assemblées plénières) tandis que l'ancien Hôtel de région situé à Toulouse, 22 boulevard du Maréchal-Juin accueille des événements et des réunions administratives. Le Conseil est présidé depuis janvier 2016 par Carole Delga, membre du Parti Socialiste.
Géographie
La région Occitanie est située au carrefour géologique entre le Bassin aquitain (ouest), la plaine languedocienne (est), le Massif central (nord) et la chaîne des Pyrénées (sud). Le point de jonction de ces différents reliefs se fait au « Seuil de Naurouze », à cheval sur les départements de l'Aude et de la Haute-Garonne. Ce seuil géographique est également situé sur la ligne de partage des eaux de la Méditerranée et de l'Atlantique.Le relief de la région est donc fort diversifié et se partage entre :
Le massif des Pyrénées, une chaîne de montagnes située dans le sud de la région forme une frontière naturelle entre la France et l'Espagne. La Principauté d'Andorre y est enclavée.
La partie occidentale des Pyrénées fait partie de la Nouvelle-Aquitaine tandis que la partie orientale est incluse dans l'Occitanie. Elle traverse successivement les départements français des Pyrénées-Atlantiques (Nouvelle-Aquitaine), des Pyrénées-Orientales, de l'Aude, de l'Ariège, de la Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées (Occitanie).
La partie intégrée en Occitanie est partagée entre les Pyrénées centrales dont le plus haut sommet, le Pic Aneto, culmine à 3.404 mètres en Espagne et les Pyrénées orientales qui présentent des sommets moins hauts et qui descendent vers la Méditerranée.
Le plus haut sommet des Pyrénées françaises et par conséquent de l'Occitanie est le Pique Longue (3.298 mètres d'altitude) qui fait partie du massif du Vignemale.
Les sommets pyrénéens ont une forme arrondie due à l'érosion et sont séparés par des vallées étroites et encaissées. Ils forment des demi-cercles appelés « cirques ».
Cette région se caractérise également par ses nombreux torrents (ou gaves) et cascades. Le gave du Pau qui prend sa source dans le cirque de Gavarnie (Hautes-Pyrénées) est remarquable par sa chute d'eau haute de 422 mètres. Les lacs pyrénéens naturels sont nombreux mais de petites dimensions.
La partie orientale des Pyrénées bénéficie d'un climat de type méditerranéen plus sec et plus chaud que la partie occidentale qui est influencée par l'océan. Au-dessus de 1.500 mètres d'altitude, l'enneigement dure toute la saison hivernale. La flore se compose de forêts de chênes et de pins qui laissent ensuite place à des garrigues.
Dans les hautes montagnes du centre, le climat devient de type subocéanique froid. Les températures moyennes annuelles oscillent entre -5° (janvier) et 10° (juillet) au-dessus de 2.000 mètres. Les versants sont abondamment arrosés et la neige s'installe de novembre à avril. La végétation cède la place aux glaciers entre 2.500 et 3.200 mètres selon l'exposition.
La flore et la faune des Pyrénées sont particulièrement riches et diversifiées et comportent de nombreuses espèces endémiques comme l'ancolie des Pyrénées ou le desman des Pyrénées également appelé « rat-trompette » ; Depuis 1996, un programme de réintroduction des ours bruns a été mis en place, mais le petit nombre d'individus présents sur le territoire reste trop bas pour garantir sa réussite. En 2016, 39 ours ont été recensés dans le massif.
Les Pyrénées rejoignent le Massif central au niveau des Corbières - une région de moyenne montagne qui profite d'un climat méditerranéen propice aux vignobles et à la production de miel - et de la Montagne Noire.
Le Massif central occupe un tiers de l'Occitanie : la Lozère, l'Aveyron, le Lot et une partie du Tarn, du Tarn-et-Garonne, de l'Aude, de l'Hérault du Gard. Le relief se caractérise par des sommets de basse et moyenne montagne fortement érodés dominant des plateaux karstiques appelés « causses » et des plateaux volcaniques granitiques ou cristallins. Le plus haut sommet du Massif central en Occitanie est le Pic de Finiels culminant à 1.699 mètres d'altitude dans le Mont Lozère. Le massif est partagé par des gorges creusées par les cours d'eau.
L'ouest de l'Occitanie est compris dans le Bassin aquitain délimité au sud par les Pyrénées et à l'est par le Massif central. La partie méridionale du bassin se caractérise par un relief relativement accidenté, résultat des mouvements tectoniques qui ont formé des plis plus profonds. L'altitude s'élève légèrement en atteignant le pied des Pyrénées.
L'est de l'Occitanie est baigné par le Golfe du Lion ouvrant sur la Mer Méditerranée. La Côte languedocienne est le résultat de l'aménagement de zones marécageuses et inhospitalières qui a eu lieu au début du 20ème siècle afin d'attirer les touristes. Cette large bande côtière au relief plat est aujourd'hui recouverte de plages sablonneuses s'étendant le long des stations balnéaires parfois sorties du néant pour accueillir les touristes. Avec plus de 4 millions de visiteurs par an, elle est devenue la principale région touristique de France.
Le littoral est séparé de lagunes et d'étangs par une bande de terre sédimentaire apportée par le Rhône. Ce cordon littoral est traversé par des graus, chenaux reliant les étangs à la Méditerranée.
L'arrière-pays est couvert par la Plaine du Roussillon qui profite également du climat méditerranéen avec des étés chauds et secs et des hivers doux et humides.
Le relief s'élève graduellement en plateaux en atteignant les Garrigues dominées par quelques sommets dont le Roc Blanc (942 mètres d'altitude) est le point culminant. Cette région naturelle se caractérise par sa végétation qui lui a donné son nom et qui se compose principalement d'espèces buissonnantes comme l'ajonc, le genévrier ou le genêt, d'herbacées et de quelques chênes et oliviers.
Le principal bassin hydrographique de l'Occitanie est celui formé par la Garonne et ses affluents dont les principaux sont :
la Garonne qui prend sa source en Espagne dans le Val d'Aran et se jette dans le Golfe de Gascogne après avoir formé un vaste estuaire à Bordeaux ;
le Lot qui prend sa source dans les Cévennes et rejoint la Garonne à l'Aiguillon dans le Lot-et-Garonne ;
le Tarn qui prend sa source dans le Mont Lozère et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas de la Grave (Tarn-et-Garonne). Il traverse les « Gorges du Tarn », un canyon de 53 kilomètres reliant les causses Méjean et de Sauveterre. Avant de confluer avec la Garonne, le Tarn est lui-même rejoint par l'Aveyron à Lafrançaise (Tarn-et-Garonne) ;
l'Ariège qui prend sa source dans les Pyrénées et rejoint la Garonne à Portet-sur-Garonne (Haute-Garonne).
L'Occitanie profite de trois types de climat :
le climat méditerranéen qui influence la Côte languedocienne ;
le climat océanique du bassin aquitain ;
le climat montagnard dans les plus hauts sommets des Pyrénées.
Histoire
PaléolithiqueLes plus anciennes traces d'une occupation humaine en Occitanie ont été découvertes récemment (2008) sur le site du Bois du Riquet, à Lézignan-la-Cèbe, dans l'Hérault. On y a retrouvé une industrie lithique (galets bifaces et éclats) appartenant à l'Acheuléen ancien ainsi que des os d'animaux. Ces vestiges ont été datés de 1 600 000 avant JC. L'étude du site a également permis de démontrer que la région a été habitée durant toutes les périodes de la préhistoire.
Au début de l'occupation humaine de la région, l'Occitanie profitait d'un climat favorable au développement de nombreuses espèces animales, notamment des mammouths, des cervidés, des bovidés, des hyènes ou des tigres à dents de sabre ainsi que de nombreux oiseaux, reptiles et petits rongeurs. Les hommes étaient à cette époque des charognards qui profitaient des proies abandonnées par les grands prédateurs.
Ils deviennent ensuite eux-mêmes des chasseurs et s'établissent dans des abris en hauteur et proches de cours d'eau où viennent s'abreuver les animaux. La fouille de la Grotte de l'Arago située à Tautavel dans les Pyrénées-Orientales illustre parfaitement cette évolution. Le crâne de l' « Homme de Tautavel » âgé de 450 000 ans appartient encore à l'Homo erectus mais présente déjà les premières caractéristiques des Néandertaliens. Il utilise des outils plus perfectionnés en pierre, en bois et en corne qui lui permettent de devenir un chasseur habile.
L'Homo erectus est également le premier hominidé à maîtriser le feu et à cuire ses aliments. Les sites néandertaliens se multiplient dans la région, principalement dans l'Aude, l'Hérault et l'Ariège. C'est à cette époque qu'apparaissent les premiers rites funéraires et les premières œuvres d'art.
Durant les périodes du Grevattien et du Magdalénien, dernières cultures du Paléolithique supérieur, l'art pariétal se développe. On en a retrouvé de nombreux exemples en Occitanie, notamment dans la grotte de Niaux (Ariège) ornée de nombreuses représentations d'animaux mais également de traits et de points dont la signification reste mystérieuse ou dans la grotte de Bédeilhac (Ariège) abritant plus de 400 peintures pariétales ainsi qu'une importante collection de tablettes, de bois de rennes et d'os finement gravés dont le propulseur baptisé « le faon à l'oiseau » d'une remarquable précision.
Néolithique
Le Néolithique est marqué par un bouleversement complet de la vie quotidienne des hommes qui maîtrisent petit à petit l'agriculture, l'élevage et la céramique. Ce changement de mode de vie entraîne la sédentarisation et l'apparition des premiers villages.
Cette période débute en Occitanie vers le 6ème millénaire avant JC lorsque les peuples originaires d'Asie Mineure appartenant à la culture de la céramique cardiale (poterie décorée en utilisant un coquillage) s'installent sur les bords de la Méditerranée.
La population augmente rapidement et on estime que la région est habitée par approximativement 3 millions de personnes vers le 3ème millénaire avant l'Ère commune.
Ibères et Ligures
Au début du 1er millénaire avant JC, les Ibères - dont l'origine reste sujette à débat - sont installés dans l'est et le sud de l'Espagne et dans le sud de l'Occitanie alors que la plus grande partie de la France actuelle accueille déjà les peuples celtes issus de la civilisation de Hallstatt.
Dès cette époque, les Ibères multiplient les échanges commerciaux notamment avec les Phéniciens et les Grecs, ce qui leur permet de se développer et de profiter de différents apports culturels.
À la même époque, les Ligures sont installés dans le nord de l'Italie, en Provence et dans le Languedoc. Ces deux peuples sont donc voisins, établis approximativement de part et d'autre de la ville actuelle d'Agde (Hérault).
Les Grecs Phocéens colonisent la Méditerranée occidentale au début du 6ème siècle avant JC, fondant notamment Massalia (Marseille), Avenio (Avignon) et Agathè Tychè (Agde). Cette expansion se fait au détriment des Ligures qui sont peu à peu assimilés aux nouvelles populations, perdant ainsi leur identité culturelle.
Parallèlement, les Celtes implantés dans le nord de la France étendent leur influence sur les régions méridionales et entrent en relation avec les Ibères et les Ligures, ce qui donne naissance aux civilisations celtibère et celto-ligure.
Les Romains
À la veille de la conquête romaine de la Gaule, le Languedoc est occupé par la confédération des peuples des Volques, partagés entre les Volques Tectosages (ouest) et les Volques Arécomiques (est). Ces peuples vivant principalement de l'agriculture développent une civilisation florissante et construisent des oppida importants.
Selon la légende, les Volques Tectosages - qui ont établi leur capitale à Tolosa Tectosagum, à quelques kilomètres de Toulouse, participent à la « grande expédition » celte menée au 3ème siècle par le chef Brennos contre les cités grecques. Ils arrivent en 279 avant JC à Delphes, pillent le trésor du sanctuaire dédié à Apollon et le rapportent dans le Languedoc. Ce trésor appelé « or de Toulouse » porte malheur car il provient d'un acte sacrilège. Aucun fait avéré ne confirme cependant la provenance du trésor.
Les Volques Arécomiques ont choisi Nemausus (Nîmes) comme capitale. De simple village, la cité s'agrandit rapidement et est dotée de fortifications. Elle profite à la fois du commerce établi avec les autres villes méditerranéennes et du caractère sacré de sa source vouée à Namausus.
En 121 avant JC, les Romains qui ont franchi les Alpes occupent une vaste région comprise entre les Pyrénées et les Alpes. Elle qui est rapidement intégrée dans la province de la Gaule Transalpine et romanisée bien avant le début des « Guerres des Gaules » de Jules César, en 58 avant JC.
Bénéficiant d'une période de paix, de la construction d'un réseau routier et des échanges commerciaux avec Rome, l'Occitanie prospère et de nombreux monuments, notamment des aqueducs, des arènes ou des amphithéâtres, sont construits dans les villes comme Narbo Martius (Narbonne) ou Tolosa (Toulouse).
En 22 avant JC, Auguste réorganise les territoires de son Empire et partage les gaules en quatre provinces, la Gaule belgique, la Gaule lyonnaise, la Gaule aquitaine et la Gaule narbonnaise, dont fait partie l'Occitanie.
La ville de Narbonne profite de son implantation au carrefour des Via Domitia et via Aquitania pour devenir un important port commercial tandis que l'arrière-pays vit essentiellement de l'agriculture et de la vente d'huile et de vin.
Sous le règne de Dioclétien (284 – 305), l'Empire romain est une nouvelle fois réorganisé et le système de la Tétrarchie (deux Augustes et deux Césars) est mis en place.
La Gaule narbonnaise est partagée en trois nouvelles provinces :
La Narbonnaise première correspond au territoire compris entre les Cévennes, la Gascogne, la Méditerranée et les Pyrénées. Ses principales cités sont Narbonne (capitale), Toulouse, Carcassonne, Béziers, Lodève et Nîmes.
La Narbonnaise deuxième correspondant à l'est du Dauphiné et de la Provence (capitale Aix).
La Viennoise correspondant au Comté Venaissin et à la partie ouest du Dauphiné et de la Provence (capitale Vienne)
La Septimanie
À partir de la fin du 4ème siècle, l'Empire romain, affaibli par des tensions internes, ne parvient plus à résister aux invasions des peuples germaniques.
Alors que les Francs s'installent au nord de la Loire, les Wisigoths s'emparent de l'Hispanie et de l'Aquitaine tout en restant fédérés de Rome. Toulouse devient capitale du royaume Wisigoth.
Les Wisigoths ont emmené avec eux leur identité germanique et leur religion, l'arianisme, un courant du christianisme opposé à l'orthodoxie chrétienne qui est à cette époque dominante dans l'empire romain. Ces différences fondamentales entre le peuple wisigoth et la population gallo-romaine expliquent une coexistence sans réel mélange culturel.
Au début du 6ème siècle, le roi des Francs saliens Clovis 1er franchit la Loire et envahit le territoire des Wisigoths qu'il écrase lors de la « Bataille de Vouillé » (Nouvelle-Aquitaine) en 507.
L'année suivante, Toulouse tombe entre les mains des Francs soutenus par les Burgondes. Les Ostrogoths parviennent à stopper leur extension devant la ville d'Arles.
Les Francs contrôlent désormais la quasi-totalité de la France actuelle tandis que les territoires wisigoths se réduisent à l'Espagne, à la Septimanie (Languedoc) et à une partie de la Provence.
La Septimanie connaît une période de paix mais se trouve isolée lorsque les rois Wisigoths installent leur capitale à Tolède (Espagne). Malgré plusieurs tentatives, les Francs et les Burgondes ne parviennent cependant pas à s'en emparer.
Les musulmans
La province reste ainsi attachée au royaume wisigoth jusqu'au début du 8ème siècle lorsque les musulmans Omeyyades envahissent la péninsule ibérique et traversent les Pyrénées sur leur lancée. Ils s'emparent des principales villes de la Septimanie, dernier bastion wisigoth en 718 et 719 mais ne parviennent pas à prendre Toulouse. En effet, le duc Eudes d'Aquitaine vient au secours des Toulousains assiégés et infligent une première défaite au califat, ce qui a pour conséquence de ralentir l'avancée des Arabes en Europe de l'ouest. Ils seront définitivement arrêtés devant Poitiers par Charles Martel, Maire du Palais franc en 732.
Entre-temps, Narbonne qui est rebaptisée Arbûna obtient le statut de capitale d'une des provinces (wali) d'al-Andalus, le territoire correspondant aux possessions musulmanes dans la péninsule ibérique et dans le sud de la France.
Une grande partie de ce vaste territoire reste sous la domination musulmane jusqu'en 1492, date de la prise de Grenade par les Rois catholiques espagnols, Ferdinand II d'Aragon et Isabelle 1ère de Castille.
En revanche, la Septimanie est prise par Pépin-le-Bref, roi franc fondateur de la dynastie carolingienne, en 759.
Les Francs
Sous le règne de Charlemagne, la Septimanie forme un fief chargé de la protection du territoire franc contre la menace musulmane.
Guillaume de Gellone, cousin du roi franc, devient ainsi le premier Marquis de Septimanie en 790. Il obtient également les titres de Duc d'Aquitaine et de Comte de Toulouse.
En 820, le marquisat qui a été légué à Bernard de Septimanie, fils de Guillaume de Gellone, est érigé en duché dont les territoires s'étendent jusqu'à Barcelone intégrée dans la « Marche d'Espagne ».
En 843, le royaume de Louis 1er le Pieux est partagé entre ses trois fils (Traité de Verdun) et c'est Charles II le Chauve qui hérite de la Francie occidentale intégrant la Neustrie, l'Aquitaine, la Gascogne, la Navarre, la Septimanie, la Marche d'Espagne ainsi qu'une partie de la Bourgogne et les territoires situés autour de Reims et de Paris. Il obtient également une partie de la Lotharingie par le jeu des successions en 869 et est couronné Empereur d'Occident six ans plus tard.
Dès 865, la Septimanie est partagée en deux comtés ayant pour capitales Narbonne et Barcelone.
Le comté de Barcelone, correspondant à l'ancienne Marche d'Espagne, donnera naissance à la Principauté de Catalogne en 1162 et Louis IX renonce définitivement aux droits des rois francs sur ce territoire en 1258.
À la fin du 9ème siècle, l'empire carolingien miné par les conflits de succession et par les raids des Vikings décline rapidement. Charles III le Gros réunifie le pays une dernière fois mais est destitué par la noblesse qui lui reproche sa faiblesse face aux Normands lors du siège de Paris. À partir de 887, les deux Francies sont définitivement séparées.
Ce déclin de l'autorité royale profite aux grandes familles dynastiques qui prennent de plus en plus d'importance et d'autonomie tout en restant officiellement vassales du roi. Cette situation engendre de nombreux conflits et un manque total d'unité notamment en Occitanie. De plus, le droit germanique adopté par les Francs ne s'implante pas dans la région qui conserve le droit romain.
Les « Républiques pyrénéennes »
Alors que la quasi-totalité de l'Europe est organisée selon le système féodal, la région pyrénéenne incluant une partie de l'Occitanie vit en marge de cette société. En effet, les peuples montagnards vivent isolés en quasi autonomie et ne subissent pas la domination d'une noblesse qui est pratiquement inexistante dans ces régions.
Les communautés sont gérées par des vieilles familles locales qui organisent la défense des vallées pyrénéennes, la répartition du travail, la justice, le commerce... Les impôts exigés dans les autres régions appartenant au Domaine royal sont rarement payés tandis que la contrebande devient une économie parallèle difficile, voire impossible, à circonscrire. Les membres du haut-clergé ne parviennent pas non plus à contrôler ces communautés de montagnards.
Cette autarcie est à l'origine de leur surnom de « Républiques pyrénéennes ». Leurs privilèges seront progressivement supprimés entre le règne de Louis XIV et la Révolution.
Le capitoulat de Toulouse
Au Moyen-Âge, la ville de Toulouse est dirigée par les capitouls, consuls élus qui siègent au conseil municipal et issus des différents quartiers appelés « capitoulats ».
Toulouse obtient à partir de 1147 divers privilèges qui lui permettent d'avoir le droit de justice et de défense dans les litiges commerciaux, de lever les impôts, de gérer sa propre milice et de mener la guerre.
En 1190, la ville acquiert plusieurs maisons afin de les réunir et d'édifier un bâtiment pour abriter le centre administratif. Cette « Maison Commune » donnera naissance à l'actuel « Capitole de Toulouse » construit cinq siècles plus tard sur le même emplacement.
Le capitoulat est dissout en 1789.
La croisade des Albigeois
Au début du 13ème siècle, l'Occitanie profite de sa situation géographique ouverte sur la Méditerranée et de sa proximité avec les « chemins de Compostelle », tout en conservant beaucoup plus de libertés et de privilèges que le reste du pays.
Cette période de paix et de prospérité vole en éclats en 1209 lorsque l'Église catholique décide de partir en « croisade contre les Albigeois » coupables selon elle d'hérésie.
En effet, le catharisme issu du christianisme, mais prônant un dualisme religieux reposant sur la coexistence du bien et du mal et le valdéisme (Vaudois du Luberon), qui souhaite le retour à la pauvreté évangélique, se sont implantés dans la région.
L’Église, inquiète, a condamné et combattu ces deux mouvements dès 1119 sans parvenir à endiguer leur développement.
C'est pour cette raison que le pape Innocent III choisit l'abbé Arnaud Amaury comme légat pontifical et le charge d'organiser une croisade contre l'hérésie cathare. Il accorde aux barons acceptant de rejoindre ses rangs les mêmes privilèges que ceux obtenus par les croisés qui ont combattu en Terre Sainte.
Les villes de Béziers et de Carcassonne sont rapidement prises tandis que le comte de Toulouse préfère rejoindre les rangs des Croisés afin d'épargner ses terres. Il sera cependant excommunié après son refus de dissoudre son armée, ce qui donne un prétexte à Simon de Montfort, l'une des principales figures de la Croisade, pour s'emparer du comté.
En 1215, Simon de Montfort qui est déjà seigneur de Montfort l'Amaury, vicomte de Béziers, d'Albi et de Carcassonne obtient le comté de Toulouse et le duché de Narbonne.
Dès l'année suivante, les seigneurs du Languedoc dépossédés de leurs terres, les « chevaliers faydits », se soulèvent contre la famille de Montfort.
La région vit une période troublée au rythme des victoires et des défaites des insurgés. Raymond VII de Toulouse tente de négocier la paix avec le roi de France Philippe II Auguste qui a entrepris de récupérer les possessions anglaises situées sur le continent.
Le roi décède en 1223 avant la signature du traité et son fils Louis VIII le Lion, plus vindicatif, relance la croisade contre les cathares du Languedoc. De plus, Amaury de Montfort ruiné lui abandonne ses dernières possessions dans la région.
La plupart des seigneurs languedociens se soumettent au roi, mais celui-ci décède en 1226 victime de la dysenterie, ce qui permet au catharisme de regagner du terrain.
Le pape qui veut en finir avec l'hérésie languedocienne met en place des tribunaux de l'Inquisition qu'il confie aux Dominicains. La terreur s'installe dans la région et Raymond Trencavel - dont la famille avait été dépossédée de Carcassonne - prend la tête d'une armée afin de reprendre les terres soumises au roi de France et de se révolter contre les Inquisiteurs.
L'armée languedocienne ne parvient cependant pas à s'opposer à celle du roi de France Louis IX et les derniers fiefs cathares, Quéribus et Niort-de-Sault (Aude) tombent en 1255. L'Inquisition chargée de faire la chasse aux hérétiques reste sur place jusqu'à la fin du 14ème siècle.
Au final, la croisade des Albigeois a surtout permis au royaume de France d'annexer la région Midi-Pyrénées et le Languedoc qui est définitivement séparé de la Catalogne et de l'Aragon.
Malgré son rattachement au Domaine royal, l'Occitanie conserve une forte identité culturelle.
La Guerre de Cent Ans
À la fin du 13ème siècle, le conflit entre la France et l'Angleterre s'intensifie et débouche sur la « Guerre de Guyenne » qui se solde en 1303 sur un statu quo territorial. La France ne renonce cependant pas à récupérer les derniers lambeaux de l'Empire Plantagenêt, tandis que l'Angleterre convoite la couronne française.
En 1337, la « Guerre de Cent Ans » est déclarée et les Anglais remportent rapidement d'importantes victoires, ce qui leur permet d'agrandir leurs territoires sur le sol français. Malgré quelques trêves, ce conflit s'éternise pendant 116 ans.
Le Languedoc qui vit dans l'insécurité doit également payer un lourd tribut à la « Grande Peste » de 1349 qui prend naissance à Marseille et qui dévaste toute la région avant de s'étendre dans le royaume et jusqu'en Angleterre.
La France perd approximativement 60% de sa population en un demi-siècle entraînant la famine puisque les terres ne sont plus cultivées et que les prix s'envolent. Autre conséquence de cette dépopulation, le développement du commerce maritime - car les produits venus d'Orient deviennent financièrement plus intéressants- ce qui favorise les grandes découvertes.
À la fin du 14ème siècle, le roi Charles VI le Fol est incapable de gouverner le pays en raison de ses crises de folie répétées et ses oncles deviennent régents de France. Une guerre civile éclate dans le royaume opposant les Armagnacs défendant les intérêts de la famille royale et les Bourguignons qui s'allient au roi d'Angleterre Henri V en lui promettant la couronne française.
Les décès rapprochés de Charles VII et de Henri V profitent au jeune dauphin, futur Charles VII qui s'était réfugié à Bourges pour échapper aux Bourguignons.
Le Languedoc, qui s'était dans un premier temps rapproché de ces derniers, change sa position et se met au service de Charles VII qui lui accorde en échange ses propres États-Généraux.
Le roi parvient à « bouter les Anglais hors de France » et à mettre un terme à la guerre en 1453.
Après cette longue période d'insécurité, l'Occitanie profite de la paix pour rétablir son économie notamment grâce au commerce du « pastel des teinturiers ».
La Réforme et les Guerres de religion
Au 16ème siècle, la région devient un centre culturel rayonnant et l'un des berceaux du courant humaniste issu de la période Renaissance. En effet, ce mouvement prônant le retour à un mode de vie calqué sur les cultures antiques a pris naissance en Italie sur l'impulsion du poète florentin Pétrarque (1304 – 1374). Sa diffusion dans l'ensemble de l'Europe s'accélère au 16ème siècle grâce à l'invention de l'imprimerie à caractères mobiles de Gutenberg.
Des grands collèges sont fondés dans la région, notamment à Auch et à Pamiers tandis que les Jésuites ouvrent une école à Toulouse.
C'est vers le milieu du siècle que le luthéranisme et le calvinisme font leur apparition et s'étendent rapidement dans le Languedoc. La région devient la proie d'un conflit religieux opposant les protestants aux catholiques en 1562.
Les Guerres de religion se terminent lorsque le protestant Henri de Navarre accepte de se convertir au catholicisme afin de ceindre la couronne de France après l'assassinat de son beau-frère Henri III.
Le 17ème siècle
L'Occitanie a énormément souffert de ce conflit qui a duré plus de trente ans. Elle profite dorénavant d'une période de paix et surtout de tolérance après la signature de l’Édit de Nantes.
L'économie se redresse, dynamisée par le commerce du vin et l'industrie textile de Nîmes. Le creusement du « Canal des Deux Mers » reliant Sète à Bordeaux participe à l'essor de la région vers la fin du 17ème siècle.
La révocation de l’Édit de tolérance en 1685 provoque une nouvelle flambée de violence envers les protestants qui s'insurgent. Cette révolte dite « des camisards » est attisée par les agissements de l'intendant du Languedoc qui n'hésite pas à emprisonner, déporter ou exécuter les Huguenots. Elle débouche sur la « Guerre des Cévennes » qui se déroule dans le Bas-Languedoc de 1702 à 1704.
L'armée royale est envoyée afin de réprimer cette insurrection, ce qui déclenche la fureur des camisards qui s'en prennent aux membres du clergé et aux miliciens catholiques et incendient leurs édifices religieux. La guerre se solde cependant par une victoire des troupes du roi même si des poches de résistance restent actives jusqu'en 1715.
Durant tout le 17ème siècle et une grande partie du 18ème, le Languedoc, le Roussillon, le Dauphiné, la Guyenne, la Provence et le Béarn sont considérés comme des « provinces réputées étrangères » et ne font donc pas partie du Domaine privé du roi de France. À ce titre, ces régions ne sont pas soumises au droit du Roi en ce qui concerne la perception des impôts malgré une tentative d'unification du système en 1664.
La Révolution française
À la veille de la Révolution, l'Occitanie connaît des troubles provoqués par les augmentations des impôts et la réduction des pouvoirs accordés aux élus locaux. Il n'est donc pas étonnant que la région accueille favorablement le mouvement révolutionnaire du moins dans un premier temps. En effet, l'exécution de nombreux girondins opposés aux montagnards au sein du gouvernement révolutionnaire est à l'origine de l'insurrection occitane. La répression est violente notamment à Toulouse et la « Terreur » s'installe dans la région.
Après la Révolution, l'Occitanie connaît l'apaisement et n'est que peu concernée par les changements de régime successifs.
Économie
L'Occitanie, deuxième région agricole (céréales, cultures fourragères et vignes) de France derrière la Nouvelle-Aquitaine, s'est résolument tournée vers l'agriculture biologique certifiée depuis quelques années. Elle occupe la première place en ce qui concerne l'élevage des ovins.La région profite de l'implantation de nombreuses industries spécialisées dans l'aéronautique, notamment Airbus installé dans la région toulousaine, l'informatique et le pharmaceutique.
Le tourisme représente une grande partie de ses ressources avec plus de 180 millions de nuitées chaque année. Profitant de la diversité de ses régions, entre mer Méditerranée et Hautes-Pyrénées, l'Occitanie accueille des touristes tout au long de l'année.
Culture
Les languesÀ l'époque de la Révolution, les langues régionales dont l'occitan sont interdites et le français devient la seule langue officielle du pays. Malgré la naissance de plusieurs mouvements espérant obtenir la reconnaissance de la culture occitane, celle-ci décline peu à peu. Elle retrouve un nouveau souffle au début du 20ème siècle avec la naissance d'un courant occitaniste.
De nos jours, l'occitan est parlé par 1 à 4 millions de personnes selon les sources. Sa répartition géographique comprend le sud de la France (Occitanie, Nouvelle-Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes, région PACA et Centre-Val-de-Loire), la Principauté de Monaco, l'Espagne (Catalogne) et l'Italie (Ligurie, Piémont et Calabre).
Les habitants des Pyrénées-Orientales parlent également le roussillonnais, dialecte issu du catalan qui est la langue officielle de la Principauté d'Andorre et de la Catalogne.
Les traditions
Coutumes et légendes
Comme toutes les régions de France, l'Occitanie possède ses propres traditions, coutumes et légendes qui constituent son identité régionale.
Les Pyrénéens qui ont longtemps préservé leur autonomie en raison de leur isolement ont développé une mythologie locale qui s'est enrichie au fil des siècles et des événements de légendes.
La plus ancienne de ces légendes raconte que Pyrène, fille d'un roi de Bithynie, a été séduite par Hercule. Lorsque celui-ci reprend la route, la jeune fille s'enfuit dans la forêt où elle est mortellement blessée par des animaux sauvages. Hercule aurait alors créé la chaîne des Pyrénées pour protéger la sépulture de Pyrène.
Durant la préhistoire et l'antiquité, les sommets des hautes montagnes sont bien souvent considérés comme sacrés et les Pyrénées n'échappent pas à cette règle. La tradition voulait que certains d'entre eux servaient d'habitations aux divinités tandis que d'autres étaient des géants endormis ou pétrifiés qui pouvaient à tout moment se réveiller. Il n'est donc pas étonnant que de nombreux sanctuaires consacrés à des divinités issues du panthéon romain et des mégalithes aient été dressés sur les versants ou au pied des montagnes. L'arrivée du christianisme n'a pas complètement éteint ces croyances et il n'est pas rare de découvrir des croix et des dolmens cohabitant sur un même site. Des rituels s'y sont même déroulés jusqu'au 19ème siècle.
Très proches de la nature, les habitants des Pyrénées possèdent un panel étendu de divinités capables de protéger les cultures ou les troupeaux, mais aussi d'attaquer les imprudents.
Les fées sont également omniprésentes, sous la forme de dames blanches, de lavandières ou de protectrices.
Les pèlerins empruntant les chemins de Compostelle ont laissé leur trace dans les Pyrénées et de nombreux lieux portent le nom des saints et saintes chrétiens « officiels » ou locaux. N'oublions pas que c'est dans la grotte de Massabielle située à Lourdes dans les Hautes-Pyrénées que la Vierge Marie serait apparue à la jeune Bernadette Soubirous en 1858. Si elle est la plus connue, elle est loin d'être la seule apparition de la Vierge dans les Pyrénées.
Enfin, les Pyrénées seraient le refuge de nombreuses créatures plus ou moins fantastiques, naines ou géantes, bienveillantes, farceuses ou maléfiques. La présence d'ours et de loups a longtemps contribué à la survie de ces légendes.
Folklore
L'Occitanie est également une région festive et ses visiteurs peuvent assister à de nombreux événements traditionnels, religieux et folkloriques :
les joutes nautiques ou languedociennes qui se déroulent entre les écoles de joute notamment à Béziers et à Agde ;
le tambourin, une version combinant les jeux de balle longue paume ou pelote basque et le tennis ;
les courses camarguaises ;
les ferias de Nîmes et de Béziers ;
le carnaval de Limoux (Aude) qui est le plus long carnaval du monde et se déroule de décembre à avril depuis le 14ème siècle ;
l'Estivada de Rodez, un festival interrégional de la culture occitane.
Les costumes traditionnels
Le costume traditionnel pyrénéen était commun à toutes les classes sociales mais celles-ci se différenciaient par la qualité des tissus, des dentelles et des bijoux portés.
Les dames portaient un jupon et un chemisier blancs (ces deux éléments peuvent être remplacés par une longue chemise), une jupe, un tablier et une coiffe. En hiver, un châle et un capulet complétaient cet ensemble. Les jeunes filles portaient un tablier à bavette et un bonnet de baptême à la place de la coiffe.
Les hommes s'habillaient d'un pantalon en velours sombre glissé dans des chaussettes, une ceinture rouge, bleue ou verte selon le métier exercé, une blouse ou une chemise, un béret et un grand mouchoir noué autour du cou, le « moucadou ».
La gastronomie
La gastronomie occitane est extrêmement variée en raison de ses nombreux terroirs, entre Méditerranée et montagne. Légumes, herbes, poissons, fromages, charcuteries sont les incontournables de cette cuisine.
Parmi les nombreuses spécialités, notons le cassoulet de Castelnaudary ou de Toulouse, la brandade de morue de Nîmes, la croustade languedocienne, la focaccia, l'aligot, les aubergines à la languedocienne, la soupe à l'ail ou la macaronade de Sète... le tout arrosé de succulents vins régionaux.
Tourisme
L'Occitanie est la quatrième région touristique de France. Elle propose à ses visiteurs de nombreuses activités sportives tout au long de l'année, randonnées, sports d'hiver dans les Pyrénées, activités nautiques dans les stations balnéaires situées le long des 215 kilomètres de littoral méditerranéen...Les touristes découvrent avec plaisir les nombreux sites qui retracent l'histoire de la région depuis le paléolithique. Parmi les sites incontournables de la région, notons la cité fortifiée de Carcassonne, les villages perchés de Rocamadour et de Saint-Cirq-Lapopie, la ville rose de Toulouse, les châteaux dits cathares, Albi-la-Rouge, la ville de pèlerinage Lourdes, Nîmes, l'impressionnant gouffre de Padirac, les cirques pyrénéens, les grottes, les gorges du Tarn... une liste qui est loin d'être exhaustive.
Les préfectures de la région Occitanie
La préfecture de la région Occitanie et du département Haute-Garonne est Toulouse
Toutes les préfectures de la région Occitanie:
- Préfecture de Foix du département Ariège
- Préfecture de Carcassonne du département Aude
- Préfecture de Rodez du département Aveyron
- Préfecture de Nîmes du département Gard
- Préfecture de Auch du département Gers
- Préfecture de Montpellier du département Hérault
- Préfecture de Cahors du département Lot
- Préfecture de Mende du département Lozère
- Préfecture de Tarbes du département Hautes-Pyrénées
- Préfecture de Perpignan du département Pyrénées-Orientales
- Préfecture de Albi du département Tarn
- Préfecture de Montauban du département Tarn-et-Garonne