Site incontournable de la région Occitanie, la Cité de Carcassonne domine la ville basse baignée par l’Aude. Véritable livre d’histoire, elle invite ses visiteurs à découvrir un extraordinaire ensemble médiéval classé depuis 1997 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Un peu de géographie
La région appelée « Carcassonnais » se caractérise par la diversité de ses paysages, entre les sommets de la Montagne Noire et d’Alaric, les vignes et la plaine baignée par l’Aude.
La ville de Carcassonne domine la plaine de l’Aude, un fleuve long de 224 kilomètres qui prend sa source dans le massif du Carlit (Pyrénées) pour se jeter dans la Méditerranée, près de Narbonne.
Cette diversité se retrouve également dans la flore et dans la faune de la région. Les passionnés d’ornithologie peuvent notamment observer la colonie de choucas des tours qui a élu domicile dans les remparts de la cité ou les hérons cendrés, les bergeronnettes, les canards, les cormorans et les martins-pêcheurs qui occupent les berges de l’Aude.
Malgré la proximité de la Méditerranée, Carcassonne bénéficie d’un climat de type tempéré humide et venteux.
Si les mois de juillet et août sont particulièrement chauds et secs, les autres mois de l’année sont régulièrement arrosés.
Les températures hivernales sont agréables avec très peu de périodes de gel et de neige. La tramontane, un vent froid parfois violent soufflant des sommets pyrénéens vers la Méditerranée, laisse cependant une impression de froid plus intense.
Un peu d’histoire
L’emplacement de l’actuelle cité de Carcassonne est occupé dès la préhistoire comme en témoigne le matériel lithique daté du Néolithique retrouvé in situ.
La période celte
Les vestiges d’un oppidum ainsi que des tessons de céramique campanienne originaire de la péninsule italienne ont été découvert lors de missions archéologiques. La présence de cette céramique à vernis noir confirme la présence de tribus installées en bordure de l’Aude avant la migration des peuples d’origine celtique et l’arrivée des Volques Tectosages au 3ème siècle avant notre ère.
L’oppidum Carcaso qui est déjà doté de fortifications profite de son implantation en bordure de l’Atax (actuellement Aude) et de routes importantes pour le commerce.
La période romaine
En 122 avant JC, les Romains franchissent les Alpes et s’emparent en moins de quatre ans des territoires celtes correspondant au Languedoc-Roussillon et aux régions PACA et Rhône-Alpes. Ces contrées sont dorénavant désignées sous le nom de « Gallia Transalpina », la Gaule Transalpine, par opposition à la Gaule Cisalpine qui correspond au nord de l’Italie.
La Gaule Transalpine ne devient cependant une province romain qu’en 70 avant JC.
En 58 avant notre ère, Jules César qui est alors proconsul des Gaules Cisalpine et Transalpine ainsi que de l’Illyrie souhaite se distinguer et s’enrichir par des victoires militaires. C’est pour cette raison qu’il entreprend de conquérir le reste de la Gaule à la tête de ses légions.
Malgré la résistance acharnée des différents peuples celtes et la coalition orchestrée par le roi arverne Vercingétorix, il se rend maître de la Gaule en 51 avant JC.
Cet immense territoire est alors romanisé et profite de la « Pax Romana ». Sous le règne d’Auguste, il est divisé en quatre provinces, la Gaule aquitaine, la Gaule lyonnaise, la Gaule belgique et la Narbonnaise. La cité gallo-romaine de Carcassonne est intégrée dans cette dernière et devient le chef-lieu de la « colonie Julia Carcaso ».
Petit à petit, la ville se développe le long du fleuve et est ceinte de remparts. Elle est mentionnée sous le nom de « castellum » dès le 4ème siècle de notre ère.
A cette époque, l’empire romain est fragilisé par les luttes de pouvoir et les complots incessants. Afin de maintenir la paix dans la péninsule italienne, de nombreuses légions cantonnées le long des frontières sont rappelées. Cette situation profite aux peuples germaniques qui n’hésitent plus à effectuer des raids en Gaule.
La période de paix et de prospérité économique s’éloigne tandis que des bandes armées appelées « bagaudes » vivent de brigandage et appellent à la révolte contre le paiement des taxes exigées par Rome.
En 395, l’Empire est définitivement scindé entre l’Empire romain d’Occident et l’Empire romain d’Orient.
Les peuples germaniques, principalement les Wisigoths, les Francs et les Alamans ne se contentent plus d’effectuer des raids et s’emparent désormais des terres abandonnées par les légions.
La période wisigothe
Le Languedoc est occupé par les Wisigoths et une nouvelle période de paix s’installe dans le pays. Cependant, les Francs saliens menés par Clovis franchissent la Loire et étendent leurs territoires vers le sud.
Le roi wisigoth Alaric II règne à la fin du 5ème siècle sur la plus grande partie de l’Espagne et sur plus de la moitié de la France. Il doit affronter à la fois la révolte des Hispaniques et les attaques de Clovis qui a déjà atteint la ville de Bordeaux.
Malgré une alliance avec les Burgondes et une rencontre entre Alaric II et Clovis, les Wisigoths doivent s’incliner lorsque leur roi est tué au par le roi des Francs à la Bataille de Vouillé, en 507.
Les Wisigoths menés par le fils illégitime d’Alaric II, Geisalic, se réfugient en Septimanie, leur dernière possession.
La période musulmane
La Cité de Carcassonne est assiégée par les Francs en 508 mais résiste vaillamment. Elle reste entre les mains des Wisigoths jusqu’en 725, date de la prise de la Septimanie par les troupes musulmanes de la dynastie des Omeyyades. La région devient alors une province d’al-Andalus.
Charles Martel qui est Maire du Palais de Neustrie et habile chef militaire s’allie avec le duc Eudes d’Aquitaine et parvient à arrêter la progression des musulmans en 732, devant Poitiers.
Il repousse peu à peu les troupes du califat omeyyade vers le sud et remporte une nouvelle victoire décisive en 737, lors de la bataille de la Berre, dans l’Aude.
Sur leur lancée, les Francs reprennent la plupart des villes de la Septimanie dont Nîmes et Béziers. Seule la capitale de la province, Narbonne, reste aux mains des musulmans. Elle sera conquise par les Francs sous le règne de Pépin-le-Bref, fils de Charles Martel et fondateur de la dynastie carolingienne, en 759.
Le comté de Carcassonne
Intégrée au royaume franc, la cité de Carcassonne continue à se développer.
Le comté de Carcassonne est créé aux alentours de 800, sous le règne de Charlemagne. Le premier comte mentionné est « Bello de Carcassonne », dont le père est probablement Leuthard 1er, comte de Paris et de Fezensac. Cette filiation n’est cependant pas prouvée.
Le comté reste dans l’escarcelle de la même famille jusqu’en 1067. A cette date, Roger III de Carcassonne décède sans héritier ce qui est à l’origine d’un conflit de succession entre le comte de Foix, cousin des comtes de Carcassonne, et la sœur de Roger, Ermengarde, épouse du vicomte d’Albi et de Nîmes Raimond-Bernard Trencavel.
Le comté est alors vendu au comte de Barcelone Raimond-Bérenger 1er le Vieux et à son épouse Almodis de La Marche.
Les Trencavel
La famille Trencavel ne renonce cependant pas à cet héritage et le fils d’Ermengarde, Bernard-Aton, revendique non seulement Carcassonne mais également Béziers et Agde. Malgré l’opposition des comtes de Barcelone, il parvient à prendre possession de ces terres en 1082 sans pour autant obtenir le titre de comte. Ermengarde devient vicomtesse et Bernard-Aton est reconnu officiellement vicomte de Carcassonne, Razès, Béziers et Agde, à la mort de sa mère, en 1101.
La période de paix propice à la construction de nouveaux bâtiments dans la cité, notamment la basilique Saint-Nazaire, est de courte durée puisque dès 1107 les Carcassonnais se révoltent contre le vicomte et réclament l’assistance du comte de Barcelone. Il faut attendre 1130 pour que la cité retrouve un semblant de calme.
Roger 1er Trencavel qui a alors succédé à son père Bernard-Aton ordonne de ceindre entièrement la cité d’une fortification et de construire un château comtal intra-muros. Au pied de ces remparts, les bourgs de Saint-Vincent et de Saint-Michel se développent également.
A l’instar des comtes d’Armagnac, de Comminges, de Foix et des vicomtes de Montpellier, de Nîmes, de Rodez et de Greze, la famille Trencavel est vassale des comtes de Toulouse. Ces différentes entités conservent cependant une grande autonomie vis-à-vis de leur suzerain.
Le catharisme
Dès le 11ème siècle, un mouvement religieux dont l’origine reste incertaine apparaît en Europe occidentale. Le catharisme touche principalement le sud de la France où il est mieux toléré que dans le autres régions. Des communautés de « bons hommes » comme ils se désignent eux-mêmes s’installent dans la plupart des villes et notamment à Carcassonne.
Au 12ème siècle, le pape s’inquiète de la prise d’importance du mouvement menaçant l’Église catholique dans la région de Toulouse et d’Albi. En effet, le catharisme s’est non seulement répandu parmi les classes sociales inférieures mais de nombreux chevaliers, seigneurs et même religieux adoptent cette doctrine.
En 1163, elle est qualifiée d’hérétique et, au début du 13ème siècle, l’Église organise une véritable politique d’éradication à l’encontre des cathares.
En 1209, le pape met sur pied la « Croisade des Albigeois »qui cible principalement les comtes de Toulouse et les Trencavel. Raymond VI de Toulouse renie rapidement la foi cathare afin de protéger ses terres et rejoint même la croisade menée par l’abbé de Cîteaux, Arnaud Amaury.
En revanche, Raymond-Roger Trencavel se prépare à affronter les troupes catholiques. Il doit très vite abandonner les villes de Béziers et de Carcassonne et ses vicomtés sont confiés à Simon de Montfort lorsqu’il est emprisonné.
Ce qui est au début une croisade contre les hérétiques se transforme peu à peu en véritable guerre de territoires.
En effet, Simon de Montfort devenu gourmand s’empare une à une des villes voisines, élargissant ainsi ses possessions. Fort de ses succès, il décide d’attaquer Toulouse, déclenchant ainsi la réaction du roi d’Aragon Pierre II le Catholique qui offre sa protection aux comtes de Toulouse, de Foix et de Comminges. La rencontre entre les troupes de Simon de Montfort et celles de cette nouvelle alliance a lieu en septembre 1213 à Muret, en Haute-Garonne.
Au cours de cette bataille, Pierre II est tué et son fils est fait prisonnier et envoyé en Catalogne. Simon de Montfort remporte la victoire au nom du roi de France, Philippe II Auguste.
Il est tué en 1218 durant le siège de Toulouse et son fils Amaury lui succède et hérite de ses différents titres.
Amaury de Montfort ne connaît pas les mêmes succès militaires que son père et ses terres se réduisent aussi vite que son armée perd ses plus fidèles chevaliers. Il compte sur l’aide du roi de France Louis VIII pour les récupérer mais celui-ci lui demande de céder ses dernières possessions à la couronne. En échange, il devient connétable de France.
Malgré plusieurs tentatives des Trencavel de reprendre Carcassonne, la cité qui a été dotée d’une deuxième enceinte résiste vaillamment aux sièges et est définitivement rattachée au domaine royal en 1247 lorsque Raimond Trencavel renonce à ses droits. Elle est alors gouvernée par un sénéchal, représentant du roi de France.
Élément clé de la défense de la France contre l’Aragon, Carcassonne devient l’une des plus importantes places fortes du royaume. Réputée imprenable, la cité connaît une longue période de paix y compris pendant la Guerre de Cent Ans.
Au 16ème siècle, elle vit cependant des heures sombres lorsque la population est décimée par une épidémie de peste. Elle doit également affronter les attaques des huguenots durant les Guerres de religion.
A la mort du roi Henri III, les habitants de la ville basse reconnaissent la légitimité de Henri de Navarre, ancien chef du protestantisme, tandis que les habitants de la Cité restent fidèles à la Sainte Ligue jusqu’en 1592.
Le déclin et le sauvetage de la Cité
Au cours du 17ème siècle, la Cité de Carcassonne est petit à petit abandonnée par les familles les plus importantes et les plus fortunées au profit de la ville basse qui accueille désormais les différentes institutions.
Lorsque les nouvelles frontières sont fixées entre la France et l’Espagne par le Traité des Pyrénées, en 1659, la ville ne présente plus aucun intérêt stratégique et seules les classes les plus défavorisées et une poignée de soldats occupent encore des habitations situées dans la Cité.
En revanche, l’industrie drapière sauve la ville basse qui ne connaît pas le même sort funeste, sort qui est encore aggravé lorsque le palais épiscopal est détruit au lendemain de la Révolution.
Au 19ème siècle, l’ancien château comtal devient une prison et la Cité quasiment déserte et fortement délabrée semble être promise à la destruction. Déjà de nombreuses constructions sont démolies par des entrepreneurs qui récupèrent des matériaux.
Fort heureusement, ce magnifique ensemble architectural médiéval va être sauvé par quelques passionnés d’histoire.
Jean-Pierre Cros-Mayrevieille, natif de Carcassonne, est le premier à se battre pour la sauvegarde de sa Cité et demande le classement de l’ancienne basilique au titre de monument historique ce qui entraîne l’annulation de l’autorisation de démolir les fortifications.
Prosper Mérimée qui occupe la fonction d’Inspecteur général des monuments historiques confie la restauration de la Cité à Viollet-le-Duc en 1853, avec le consentement de Napoléon III. L’architecte qui avait déjà à son actif de nombreuses restaurations de monuments historiques et différentes constructions d’édifices religieux et privés redonne vie à la célèbre cité.
Le chantier ne prend fin qu’en 1913, bien après la mort de Viollet-le-Duc. Ses plans ont cependant été respectés par ses successeurs.
La restauration de la cité a fait l’objet de multiples débats et critiques de la part des historiens qui déplorent les choix de l’architecte notamment celui de doter les bâtiments de toits coniques en ardoises alors que les toitures de la région étaient traditionnellement plates et réalisées en tuiles.
Malgré ces différences d’interprétation et en l’absence de documents permettant de trancher entre elles, il faut saluer le travail titanesque qui a permis à la Cité de renaître de ses cendres.
Au cours du 20ème siècle, les bâtiments de la Cité sont peu à peu inscrits sur la liste des monuments historiques et, en 1997, c’est l’ensemble de la Cité qui est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Le site accueille désormais plus de 2 millions de visiteurs par an.
La visite de Carcassonne
Si vous voulez visiter Carcassonne durant votre séjour en Occitanie, n’hésitez pas à consacrer au minimum une journée entière afin de découvrir la Cité mais également la ville basse et sa Bastide Saint-Louis.
Vous ne regretterez pas votre plongée au cœur de l’histoire de cette belle région en découvrant les charmantes ruelles bordées d’échoppes et de restaurants aux magnifiques façades et devantures avant d’emprunter le chemin de garde des remparts de la ville fortifiée et de visiter le château comtal.
En raison de l’afflux de touristes, nous vous conseillons de vous rendre à Carcassonne en dehors des périodes de vacances si vous voulez vraiment profiter de votre visite. Vous apprécierez alors toute la beauté qui se dégage de ce lieu magique.
Et si vraiment vous ne pouvez pas partir en basse saison, privilégiez les promenades en début de matinée ou en soirée, les portes de la Cité sont toujours ouvertes et la visite est gratuite.
En revanche, les différents sites et musées ne sont accessibles que durant les heures d’ouverture et les entrées sont payantes.
Accessibilité
Si la visite de Carcassonne est accessible à tous et que l’Office de Tourisme a été labellisé « Tourisme et Handicap » en raison des aménagements réalisés, la visite de la Cité demande une certaine condition physique. Les ruelles sont nombreuses et les pavés peuvent représenter un obstacle pour les personnes à mobilité réduite.
C’est pour cette raison que des navettes gratuites sont mises à leur disposition de juin à septembre. De plus, des guides spécialisés en langue des signes, des visites avec support en braille et la mise en place de rampes d’accès permettent aux personnes souffrant d’un handicap de visiter la Cité et la Bastide dans de bonnes conditions(sur demande).
Les principaux sites à découvrir
Le Château comtal et les remparts de la Cité de Carcassonne
L’ancienne résidence des Comtes de Carcassonne se découvre librement, en visite commentée ou en visite-conférence qui permet de découvrir des espaces inaccessibles. La visite libre ou accompagnée dure approximativement deux heures et comprend la découverte du château, des remparts et du musée lapidaire ainsi que le visionnage du film « Sur les traces de la cité »
En pratique :
Le monument est ouvert tous les jours de l’année excepté les 1er janvier, 1er mai, 1er et 11 novembre et 25 décembre. Les remparts sont également inaccessibles le 14 juillet en raison du feu d’artifice.
De nombreuses animations sont organisées durant la saison et notamment
- un campement médiéval, reconstitution en tenue d’époque
- des spectacles en nocturne (son et lumière)
- des expositions
- le festival de théâtre et de danse
- l’embrasement de la Cité
Château et remparts de la Cité de Carcassonne
1 rue Viollet-le-Duc
11000 Carcassonne
Tel : 04 68 11 70 70
Site web : http://www.remparts-carcassonne.fr
La Bastide Saint-Louis
Cette bastide construite en 1260 dans la Ville basse de Carcassonne présente un plan quadrangulaire orchestré en îlots autour d’une place et est reliée à la Cité par le Pont Vieux. Elle comprend des édifices religieux et privés exceptionnels dont l’église Saint Vincent et la cathédrale Saint Michel ainsi que différents hôtels particuliers des 17ème et 18ème siècles.
L’église Saint-Nazaire
L’église de Saint Nazaire est un édifice roman bâti au 12ème siècle sur le site de l’ancienne cathédrale carolingienne. Des agrandissements en style gothique ont été réalisés ultérieurement.
Le Musée de l’Inquisition
Le Musée de l’Inquisition accueille ses visiteurs dans une demeure du 17ème siècle , au cœur de la Cité. On y découvre l’histoire du catharisme et de l’Inquisition à travers une fabuleuse collection d’objets et de costumes comprenant notamment des instruments de torture.
En pratique :
Le musée est ouvert tous les jours de l’année de 10 à 20 hr en juillet et août et de 10 à 18hr les autres mois.
La visite guidée dure approximativement 1 heure
Musée de l’Inquisition
7 rue Saint-Jean
11000 Carcassonne
Tel : 06 03 84 13 86
Mail : [email protected]
Site web : http://www.musee-inquisition-carcassonne.com
La Maison Hantée
La Maison Hantée de Carcassonne est une ancienne maison de la Cité dont les pièces ont été aménagées pour faire frissonner ses visiteurs.
En pratique :
Deux formules de visite sont proposées, l’une pour les enfants et l’autre, plus effrayante, pour les adultes.
La visite dure approximativement 20 minutes avec un départ toutes les 7 minutes
La Maison Hantée de la Cité
9 Place du Grand Puits
11000 Carcassonne
Tel : 06 03 84 13 86
Mail : [email protected]
Site web : http://www.maison-hantee-carcassonne.com
Que manger a Carcassonne ?
Après une visite de la bastide et de la Cité, il est temps de faire une halte bien méritée. Si les petits restaurants de Carcassonne sont nombreux, évitez les « pièges à touristes », les plats « passe-partout » souvent chers et de qualité médiocre et privilégiez les spécialités régionales.
Parmi celles-ci, notons :
- le cassoulet de Carcassonne, une version proche du cassoulet de Castelnaudary. Ce cassoulet comprend les traditionnels haricots et légumes ainsi qu’une quantité appréciable de viande d’agneau ou de mouton et du confit de canard. Le plat carcassonnais se distingue de ses concurrents par l’ajout d’ailes et de cuisses de perdrix rouge.
A déguster notamment à « La Maison du Cassoulet » situé 6 rue du Grand Puits à Carcassonne (04 68 47 61 03). - la fougasse aux fritons, un pain épicé au lardons de porc
- les escargots à la languedocienne accompagnés de jambon cru et d’anchois frais
- le fetge sec, une charcuterie de la ville réalisée en salant et séchant du foie de porc. Il se prépare généralement en salade.
- le Carcassonnais, une brioche garnie de fruits de saison et de crème pâtissière