Au-delà de la commémoration, il y a une véritable politique de lutte et de prévention de l’Humanité derrière cette Journée de la Mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’Humanité.

Une journée internationale pour se souvenir

« Ne pas oublier pour ne pas tuer une seconde fois ». Cette phrase résume parfaitement les objectifs de la Journée de la Mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’Humanité.
À cette occasion, l’Assemblée générale des Nations Unies appelle les pays et leur gouvernement à faire un travail de mémoire dans le but de faire connaître au public, l’horreur de la guerre et des tragédies qui en découlent. Le devoir de mémoire est aussi essentiel à la prévention des crimes contre l’Humanité et de la prise de conscience de la société afin que chacun soit attentif à ce qui menace ces valeurs et à agir pour les défendre.
Pour relever le challenge, des mesures peuvent être prises au niveau de chaque pays. Il est important d’encourager les gouvernements à protéger et à préserver les lieux de mémoire liés à l’Holocauste. La Journée internationale de la mémoire des victimes de l’Holocauste devient progressivement une Journée pour honorer la mémoire de toutes victimes de génocides de manière générale.
Suivant la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies, il a été décidé de laisser chaque pays choisir librement la date de célébration de la Mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’Humanité. L’Allemagne et la France ont choisi le 27 janvier qui est la date d’anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz.

Une journée internationale pour prévenir

Afin d’éviter que des crimes comme le génocide des juifs durant la Seconde Guerre mondiale se reproduisent, la société a la lourde responsabilité de transmettre l’Histoire aux futures générations.
L’Assemblée générale des Nations Unies effectue plusieurs actions :

• Rappeler les droits et libertés associés en diffusant à grandes échelles de la Déclaration universelle des droits de l’homme
• Inciter les Etats à prendre des mesures pour condamner toute manifestation d’intolérance à l’égard d’un groupe ou d’une population.
• Prendre des actions de sensibilisation du public.

Les actions de sensibilisation durant cette Journée spéciale se concentrent également autour des établissements scolaires. Les Ministères de l’Éducation nationale des différents pays sont sollicités pour supporter, encourager et promouvoir les projets éducatifs au niveau des écoles (documentaires historiques, ateliers pédagogiques à l’école, rencontres avec des témoins, expositions, représentations artistiques, etc…).