La biodiversité est un phénomène que nous ne considérons pas toujours à sa juste valeur, car nous même faisons partie de ce schéma représentatif de la vie sur terre. Que ce soit la biodiversité marine, de la vie sauvage, ou des micro-organismes, la splendeur de la diversité des espèces vivantes mérite bien reconnaissance.

Quand fête-t-on la Journée mondiale de la vie sauvage ?

Le 20 décembre 2013, lors de la soixante-huitième réunion de rassemblement entre les différents pays membres de l’ONU (l’Organisation des Nations Unies), l’organisation mondiale proclama la signature d’une nouvelle convention sur le danger concernant le trafic mondial d’espèces animales en voie de disparition, dont le commerce illégal est estimé à 19 milliards de dollars (on relate le commerce illégal d’ivoire d’éléphant par exemple, ou de cornes de rhinocéros, etc…). Début 2014, l’ONU décide d’instaurer une journée mondiale selon laquelle notre attention sera portée sur la vie sauvage. Le but étant de susciter une prise de conscience concernant la vie sauvage de toutes espèces terriennes, de célébrer les nombreuses formes de vie, de dénoncer le commerce illicite et sensibiliser chacun d’entre nous. Nous sommes poussés à découvrir les défis auxquels les espèces sont confrontés, à nous demander comment pourrions-nous les aider.
La Journée mondiale de la vie sauvage a lieu le 3 mars de chaque année.

Célébration ou manifestation ?

Partout dans le monde les animaux ont leur place dans un environnement leur correspondant, la vie sauvage représente toutes formes de vies libres non domestiquées, des animaux jusqu’aux organismes fongiques en passant par les plantes de toutes sortes. En règle générale la vie sauvage est peu influencée par la présence humaine et ses effets, cependant lors des dernières décennies une hausse de mortalité de ces bêtes est causée par les dommages que créé l’homme sur la planète. Les organismes vivants subissent notamment les répercussions négatives dues aux pesticides, aux déforestations, à la surexploitation des sols etc. En tout, ce sont un million d’espèces animales et végétales menacées.
La ligue de protection des oiseaux (LPO) a décrété une baisse de 30 à 50 % de leur population en moins de 20 ans, notamment chez les hirondelles, merles, tourterelles des bois et même des moineaux. En 15 ans, la population de requins a diminué de 80%. La flore n’est pas non plus épargnée par les bouleversements climatiques. Sur les 4982 espèces de plantes que l’on répertorie en France, 742 figurent sur la liste rouge des espèces menacées. Sans parler des loups, des lions, des girafes ou encore des pandas géants, qui subissent au fil du temps, une extinction.
Alors que les espèces sauvages sont indispensables à l’équilibre de la nature et à notre bien-être nous nous devons de les préserver au maximum. Nous vivons en harmonie avec cette vie sauvage qui partage la planète avec nous et devons tacher de maintenir un équilibre sur terre.
Chaque année, pour la journée mondiale de la vie sauvage des thèmes différents sont mis à l’œuvre dans des campagnes promotionnelles à travers le monde entier. Tant d’espèces qui caractérisent la présence de vie sur terre, en 2019 par exemple, le thème était : « La vie aquatique : pour les hommes et la planète ».
Lutter contre la criminalité liée aux espèces sauvages est l’aboutissement majeur de la journée mondiale de la vie sauvage, alors pour y participer, il suffit de s’informer, se rendre dans les conférences qui ont lieu à ce jour, partager le savoir acquis à sa famille, ses amis, et à tous les enfants qui nous entourent. Les générations futures subiront les effets de telles actes, alors agissons !