Le 24 mars de chaque année, il n’est pas rare de croiser des campagnes de sensibilisation d’une des maladies infectieuses les plus meurtrière au monde. À l’issue de cette date est mise en avant la lutte contre la tuberculose sur la planète entière avec cette journée mondiale. Savoir, c’est déjà agir.
La tuberculose c’est quoi ?
Alors qu’en 1882 le docteur Robert Koch découvre la filiation du Bacille à l’origine de cette maladie, de nombreuses personnes été déjà atteinte de cette maladie infectieuse touchant principalement les poumons, dans 70% des cas. La bactérie peut également se développer au niveau des reins, des os ou des ganglions. Il existe une distinction entre l’infection latente et la maladie. Dormante, certaines personnes ne savent même pas qu’elles sont atteintes de la bactérie car leur système immunitaire efface toute trace relative à la maladie.
Les symptômes sont vastes, pour détecter la maladie il faut avoir à faire à des examens médicaux. Souvent, les patients souffrent de toux chroniques, sont très vite essoufflés, sont toujours fiévreux, n’ont plus d’appétit et ressentent d’intenses douleurs dans la poitrine.
Chaque jour, près de 4500 personnes meurent de la tuberculose et pas loin de 30 000 contractent cette maladie pourtant évitable et curable grâce à des antibiotiques. La tuberculose est souvent connue pour être une maladie de la pauvreté, se propageant notamment dans les milieux où règne la malnutrition, le surpeuplement, et surtout les mauvaises conditions sanitaires ainsi que le manque de suivi médical.
De terribles descriptions sont présentes dans les campagnes de sensibilisation, c’est ainsi que cela doit alerter, choquer, convoquer la population.
La lutte contre la tuberculose a permis de faire chuter le taux de mortalité de 42%.
Comment lutter ?
L’organisation mondiale de la santé cherche à sensibiliser les collectivités et la population. Une des premières étapes est de mieux responsabiliser le peuple, il est nécessaire de mettre un terme à la stigmatisation et à la discrimination. Enfin il est du pouvoir des autorités d’élargir l’accès à la prévention et au traitement et de garantir un financement suffisant et durable, y compris pour la recherche.
Dans un objectif équitable les bénévoles sensibilisent le public qui a droit à l’information.