Connue comme une des 8 campagnes officielles de l’OMS en faveur de la santé publique mondiale, la Journée mondiale du paludisme est désormais célébrée tous les 25 avril.
Le paludisme en chiffres
Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé paru en novembre 2018, 219 millions de cas de paludisme auraient été répertoriés en 2017 et environ 435 000 décès dus à cette maladie dans le monde. Des chiffres éloquents qui montrent encore la pénibilité et la complexité du combat contre le paludisme notamment dans certaines régions de la planète comme l’Afrique. Pour parler de ce fléau dont on ne parle pas suffisamment, l’OMS en partenariat avec l’UNICEF, la Banque Mondiale et le PNUD ont décidé la création de la « Journée mondiale du paludisme » en 2007.
L’Afrique subsaharienne présente un taux de mortalité particulièrement élevé avec près d’un million de décès d’enfant par an. Ils sont les plus vulnérables à cette maladie parasitaire unicellulaire, transmise par les moustiques et qui peut handicaper mentalement et physiquement les survivants.
Les messages de la journée mondiale du paludisme
Le premier objectif que l’OMS s’efforce d’atteindre grâce à la journée mondiale est de parler du paludisme et faire en sorte que le public ait une meilleure connaissance de cette pathologie (des symptômes, des dépistages, des soins et des traitements, des modes de transmission, des mesures de prévention). Plus précisément, l’information du public se focalise par exemple sur l’importance du traitement rapide et l’identification de la maladie.
Lors de cette journée spéciale, les organismes de santé, les établissements de santé et les autorités publiques sont encouragés à élaborer des plans de communication pour la lutte antipaludique au niveau local et à redoubler d’efforts pour soutenir les activités communautaires de prévention et de traitement du paludisme dans les zones endémiques.
Dans les médias et autres moyens de communication, la population est sensibilisée sur les méthodes de prévention efficace comme l’utilisation de moustiquaire pour éviter les piqûres de moustiques. L’autre point fort de la Journée mondiale du paludisme est de favoriser l’accès aux traitements et aux soins.
Enfin, la Journée mondiale du paludisme est aussi l’occasion de mettre en lumière les différentes actions de l’UNICEF. L’organisation sollicite chaque année les plus gros fabricants de médicaments au monde, lance des appels aux dons pour l’approvisionnement et la distribution de médicaments antipaludiques et de moustiquaires, soutient les programmes d’éducation des communautés.