La journée de la liberté de la presse est une journée officielle déclarée par l’UNESCO en 1993 afin de rappeler à tous, quelques-uns des principes fondamentaux des systèmes démocratiques : la liberté d’expression et la liberté d’opinion.
Les principaux objectifs de la journée de la liberté de la presse
La date du 3 mai a donc été sélectionnée par l’UNESCO pour célébrer la journée de la liberté de la presse. La création de cette journée spéciale répond à plusieurs priorités :
- Défendre la libre communication des pensées et des opinions
- Valoriser le travail des journalistes et reporters qui font leur travail aux 4 coins du monde aux périls de leur vie
- Honorer la mémoire des journalistes et reporters morts dans l’exercice de leur fonction
- Sensibiliser les gouvernements et les états sur l’importance de renforcer la sécurité des journalistes en territoire de guerre.
- Lutter contre les différentes atteintes à la liberté de la presse : entrave au pluralisme, indépendance des rédactions.
- Sensibiliser le public sur les principes de bonne foi journalistique
- Rappeler les 4 critères d’un papier journalistique : qualité de l’enquête, absence d’animosité personnelle, propos mesurés et prudents, poursuite d’un but légitime.
Ce qu’il faut savoir sur la journée de la liberté de la presse
La Journée de la liberté de la presse permet au public de découvrir les différentes formes de répression de la liberté de la presse : attentats, violences, usages de sanctions, usage de la peur et d’intimidation, usage de pot-de-vin, perquisition de locaux, pressions financières, pressions fiscales, pressions politiques…
La Journée mondiale de la liberté de la presse sert également à l’organisme Reporters sans frontières d’établir une liste des pays en fonction de leur liberté de la presse. Ce classement qui est communiqué au public est établi par des journalistes du terrain bien sûr, mais aussi des spécialistes du droit, des juristes, des chercheurs.
La Journée de la liberté de la presse est également l’occasion de parler des crimes commis contre les journalistes (enlèvements, assassinat, emprisonnement, etc..). Les attentats terroristes de Charlie Hebdo (janvier 2015) ont bien indiqué une montée en puissance de la violence dirigée contre les journalistes et reporters. Ces crimes menacent la liberté de la presse que l’Assemblée des Nations Unies a jugée nécessaire de créer une journée mondiale, plus exactement journée internationale contre l’impunité des crimes contre les journalistes qui est célébrée le 2 novembre.