Dans le monde, les zones de conflits et de guerres affectent souvent plus de civils que de militaires. Parmi les victimes de ces affrontements figurent un grand nombre d’enfants. Partout dans le monde des enfants sont sujets à des agressions, autant d’ordre physique que psychologique. C’est en 1982, plus précisément, le 19 août de cette année, que l’Assemblée générale des Nations Unies lance la journée internationale des enfants victimes d’agression.
Observation des faits et des chiffres quant aux agressions faites aux enfants
Des chiffres alarmants mettent en évidence que plus d’un milliard d’enfants sont victimes de violences dans le monde entier. Les attaques subies par ces enfants concernent leur utilisation à des fins militaires dans des conflits, des agressions sexuelles, des actes de cyberviolences, des harcèlements, des viols et bien d’autres méfaits qui portent atteinte à leurs droits.
Des enquêtes ont révélé que plus d’un enfant sur dix a été victime d’abus sexuels avant d’atteindre la majorité. Aussi qu’environ 246 millions d’enfants ont soufferts de sévices ou d’actes de brutalités dans l’enceinte de leur école et que 90 % des enfants du monde vivent dans des pays où les sanctions physiques ne sont pas interdites. Les enlèvements font également partie des agressions les plus fréquentes orchestrées contre des enfants, ainsi que les massacres ciblés et les assauts contre les écoles et les hôpitaux. Il y a aussi les enfants exploités comme ceux qui sont obligés de mendier et qui subissent des violences pour adapter leur apparence physique au travail imposé.
Les mesures prises et les actions engagées pour les enfants victimes d’agression
Du point de vue de l’ONU, cette journée, du 4 Juin, est l’occasion d’admettre tous types de violences infligées aux enfants, et de confirmer son dévouement à la protection des droits des enfants. Le but est également de diminuer au maximum le nombre d’agressions, mais aussi de combattre la corruption au sein des institutions policières et du système judiciaire, pour que les responsables de ces violences soient réprimandés de manière adéquate. Régulariser le recensement des enfants par le biais des registres de naissances est aussi une priorité, ainsi que la mise en avant de l’État de droit dans tous les pays pour préserver une accessibilité équitable à la justice. La diminution des trafics d’armes et des financements illégaux rentre aussi en ligne de compte, car cela peut avoir un impact aussi bien direct qu’indirect sur les agressions d’enfants.