Depuis 1976 jusqu’à aujourd’hui, les enfants africains ne cessent d’être menacés et massacrés suite au régime de l’apartheid. Nombreux sont les défis que ces enfants, surtout les plus jeunes doivent affronter quotidiennement. Principalement, contre la violence, que ce soit physique ou mental. Au Sénégal, bon nombre de ces enfants ont pris leurs courages à deux mains pour dire STOP aux viols, aux assassinats et aux vagues d’enlèvements, qui persistent depuis le début de l’année 2018. Face à cette situation alarmante, la journée mondiale de l’enfant africain qui a lieu le 16 juin est une occasion pour en parler.
La lutte quotidienne des enfants africains
Un garçon nommé Hector Pieterson a été l’une des premières victimes du « Massacre de Soweto » en Afrique, le 16 juin 1976. Près de Johannesburg, bon nombre d’élèves sont donc descendus dans la rue ce jour-là, pour protester contre la langue du régime ségrégationniste, que l’apartheid allait imposer dans leurs écoles. Contrairement au pacifisme que le régime de l’époque voulait prouver, leur réponse a été cinglante. La police a abattu des jeunes et des enfants par centaines.
Le continent africain est un continent jeune, car près de la moitié de la population a moins de 18 ans. Comme ces jeunes sont confrontés chaque jour à de nombreux défis, l’Organisation de l’Unité africaine (aujourd’hui Union africaine) met tout en œuvre afin de les protéger depuis 1991.
Pourquoi une journée mondiale pour les enfants africains ?
La première commémoration a eu lieu le 16 juin 1991 et a continué au cours des années, grâce à l’Organisation de l’Unité africaine. En mémoire de ce massacre, chaque 16 juin de l’année est réservé à la journée mondiale de l’enfant africain. Chaque année, la célébration est planifiée avec un thème bien défini. En 2014 par exemple, le thème était « Une éducation de qualité, gratuite, obligatoire et adaptée pour tous les enfants en Afrique ».
Les associations de l’action mondiale contre la pauvreté ont profité pour faire de cette journée la Journée africaine du Bandeau blanc. Conscients de la gravité de la pauvreté qui cause la mort d’un enfant toutes les 3 secondes, ils ont également effectué des demandes auprès des dirigeants des pays concernés par ce fléau.
L’objectif principal de la journée mondiale est ainsi la mobilisation des communautés et des institutions gouvernementales de la protection, du respect, de la sensibilisation et de l’application des droits des enfants.
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