Aujourd’hui, les conflits liés à l’appartenance religieuse existent toujours. On peut même affirmer que ces dernières décennies, les actes de terrorisme ou de violence à l’encontre d’une religion se sont multipliés. Dans certains pays, les adeptes des religions minoritaires sont persécutés et peuvent même subir des violences physiques atroces pouvant mener jusqu’à la mort.
Une journée pour dénoncer les violences et discriminations à l’encontre toute religion
L’Organisation des Nations Unies a décidé en cette année 2019 de proclamer la journée du 22 août comme « Journée internationale de commémoration des personnes victimes de violences en raison de leur religion ou convictions » par sa résolution A/RES/73/296. Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres déclare : « En ce jour, nous réaffirmons notre soutien indéfectible aux victimes des violences fondées sur la religion et les convictions, et manifestons ce soutien en faisant tout ce qui est en notre pouvoir pour prévenir de telles attaques et en exigeant que les responsables soient amenés à répondre de leurs actes ». Les cas les plus fréquents d’attaques contre une religion portent sur les infrastructures religieuses telles que les mosquées, les églises ou tout autre lieu de cultes et de rassemblement. Certains actes de violence rassemblent discrimination religieuse et discrimination raciale, tels les événements qui se sont déroulés aux États-Unis, les événements survenus en République centrafricaine en 2017 et qui a fait plus de 700 victimes ou la situation des musulmans tués par des moines extrémistes en Birmanie.
La religion est un choix et une liberté
La liberté de religion, la liberté de culte ou liberté de croyance définit le fait que toute personne a le droit et la liberté de choisir sa religion et de la pratiquer librement ou de ne pas avoir de religion du tout. Cependant, certains textes juridiques peuvent avoir été établis pour restreindre ce droit dans un pays donné. Aujourd’hui encore, environ 60 % de la population mondiale vit dans des pays qui ne garantissent pas la liberté de religion de leurs citoyens selon l’ONG chrétienne AED ou Aide à l’église en Détresse. Ces Pays où le droit à la religion est limité peuvent exercer une justice bancale ou préférentielle vis-à-vis des religions minoritaires ou jugées comme indésirables sur leur territoire.
Selon l’ONU, il faudrait organiser des débats « ouverts, constructifs et respectueux d’idées » au sein même des sociétés. Il serait également nécessaire et bénéfique d’avoir des échanges concrets entre les différentes religions et améliorer les dispositifs de préventions d’actes de violence au niveau local.