Le vautour est un rapace aux traits inhabituels qui a souvent été associé au personnage du vilain dans les bandes dessinées ou dessins animés d’antan. Cet animal joue pourtant un rôle important dans l’écosystème pastoral. La journée du 24 août est consacrée à la sensibilisation du grand public afin de mieux connaitre cet oiseau remarquable.
Caractéristiques du vautour
Les vautours sont des animaux nécrophages ou des animaux dont l’alimentation principale consiste en des cadavres d’autres animaux, ce qui le classe parmi les carnivores. Son bec et ses griffes sont crochus, permettant de le reconnaître facilement, ainsi que son long cou et sa tête souvent dépourvue de plumes, mais plutôt nappée d’un duvet fin. Il existe 4 espèces dont les trois premières sur cette liste se trouvent en Europe :
- Le vautour fauve : ses plumes se caractérisent par des dégradés de bruns, de beiges et de noir. Sa tête est recouverte d’un duvet blanc.
- Le vautour moine : est l’un des plus grands rapaces d’Europe et se distingue du vautour fauve, par son plumage brun chez l’adulte.
- Le vautour percnoptère : il est facile à reconnaître. Son plumage est blanc et noir.
- Le gypaète barbu : ses ailes sont étroites et pointues avec une longue queue cunéiforme.
Le terme vautour s’emploie souvent au pluriel, car cet animal ne se déplace pas seul, il y en a toujours plus d’un d’où « les vautours ».
Comment protéger les vautours ?
Il faut les connaitre pour mieux les protéger. Les vautours sont une espèce menacée et en voie de disparition. Le Plan national d’Action coordonné par la LPO (Ligue Protectrice des Oiseaux) a mis en place la journée internationale de sensibilisation aux vautours pour divulguer au grand public les informations réelles concernant l’animal. La loi est contre tout acte de capture, de rétention ou de meurtre intentionnel de ces animaux, mais aussi tout acte de détérioration et de destruction des sites de reproductions ou des zones d’habitat. Le ramassage, la destruction des œufs ou la détention d’œufs, même vides, est aussi un délit répressible. Le commerce de vautour mort ou vif est formellement interdit. Durant le siècle dernier, l’homme a exterminé plusieurs individus des espèces vivant en France. Aujourd’hui, les vautours ne se retrouvent que sur des sites particuliers, car ils sont en phase de réinsertion pour leur protection et pour préserver leur multiplication.