Un accroissement des besoins nutritifs de la femme enceinte est essentiel au bon développement du fœtus, mais aussi pour bien maintenir l’état nutritionnel de la mère. C’est la raison pour laquelle il existe de nombreux conseils de régimes « spéciale grossesse ». Cela implique qu’il y a des aliments et des substances à proscrire de son alimentation durant la grossesse. L’une des substances fortement encouragées à être interdite est l’alcool. Certaines futures mères peuvent continuer à consommer de l’alcool pendant leur grossesse sans tenir compte des contre-indications imprimées sur les bouteilles ou les étiquettes. C’est pourquoi les Nations Unies ont proclamé la date du 9 septembre : Journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation fœtale.
Les conséquences désastreuses de l’alcool sur le fœtus
D’après L’Organisation mondiale de la santé ou OMS, une femme enceinte qui consomme de l’alcool risque de perdre son bébé, d’altérer son bon développement ou provoquer des déficiences au niveau intellectuel. En effet, l’alcool ingéré par les femmes enceintes peut facilement traverser la barrière du placenta et peut ainsi agir directement sur le fœtus en développement. Le taux d’alcool présent dans le sang de la mère et du fœtus est le même alors que le bébé ne peut l’évacuer que très lentement, car son foie n’est pas suffisamment développé. Le système nerveux central se trouve être l’organe du fœtus le plus sensible à cette consommation d’alcool, ce qui va entrainer des problèmes de santé irréversibles. L’OMS affirme également que la prise d’alcool durant la grossesse est la cause principale des handicaps mentaux non génétiques des enfants dans les pays occidentaux. Les nouveau-nés peuvent également souffrir de retards de croissances ou de malformations.
En France, environ 1% des naissances annuelles, soit 8000 bébés, sont atteint d’anomalies dues à l’alcool.
Objectifs de la journée mondiale de sensibilisation au SAF
La Journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation fœtale est célébrée tous les 9 septembre dans le monde entier. Le but principal de la journée est de faire connaître avec précision au plus grand nombre de personnes les conséquences de la prise d’alcool pendant la grossesse. Il s’agit ainsi de sensibiliser le grand public, mais surtout les mères et leurs conjoints, le père de l’enfant à naitre ou leur partenaire du danger que cette action représente pour l’avenir du fœtus. Le mot d’ordre étant la mobilisation à l’arrêt complet de la consommation d’alcool pendant la grossesse et durant la période d’allaitement. La journée consiste aussi à sensibiliser les professionnels pour qu’ils intensifient leurs recommandations auprès des femmes qui viennent consulter lorsqu’elles sont enceintes.