L’air que l’on respire est primordial à la vie. La bonne qualité de l’air est donc une priorité mondiale que les gouvernements ne peuvent se permettre de négliger. En France, le ministère de l’Écologie ainsi que le ministère des Solidarités et de la Santé démontrent chaque année leurs préoccupations vis-à-vis de la qualité de l’air que nous respirons. La journée nationale de la qualité de l’air est célébrée, en France, tous les 18 septembre depuis 2015.
Les enjeux de la qualité de l’air
Depuis des décennies, après les révolutions industrielles, des études ont montré que la pollution de l’air affecte la santé des populations environnant les usines polluantes ou les villes saturées par la fumée des pots d’échappement. En effet, il a été prouvé que des maladies telles que les affections respiratoires, les pathologies cardio-vasculaires ou des allergies en tout genre peuvent être provoquées par cette pollution de l’air. Aujourd’hui, un grand nombre de personnes se préoccupent également de la portée de la qualité de l’air sur les changements climatiques. De nombreuses actions et optimisation des infrastructures et des systèmes existants sont à prévoir pour pouvoir observer une nette amélioration de la qualité de l’air. Le développement des technologies utilisant des énergies propres est l’un des facteurs clefs de cette évolution vers des villes moins polluantes.
Objectifs, décisions et actions de la journée nationale de la qualité de l’air
Pour l’année 2019, de nouvelles mesures ont été prises telles que la révision de l’indice officiel de surveillance de la qualité de l’air ou « ATMO ». Ces changements auront notamment un effet sur la santé publique, car l’indice tiendra compte des particules plus fines (inférieures à 2,5 microns), qui sont plus susceptibles de pouvoir traverser les barrières physiques du corps humain et d’avoir un impact sur son état de santé. Des séries d’actions sont également entreprises par le gouvernement français, comme l’augmentation de l’investissement dans le domaine du transport en commun et les infrastructures cyclables pour réduire la dépendance des citoyens des grandes agglomérations aux véhicules motorisés individuels.
Pour cette journée nationale de la qualité de l’air, l’objectif est de « favoriser la mobilisation individuelle et collective pour sensibiliser les citoyens à l’importance de respirer un air de bonne qualité », selon l’ADEME ou Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie. Dans cette optique, les écoles, les associations, les entreprises et les collectivités sont conviés à rejoindre ou organiser des évènements tels que des séminaires, des expositions ou des conférences pour former les citoyens par rapport aux moyens adéquats permettant de lutter contre la pollution de l’air.