L’Organisation mondiale de la santé fixe au troisième lundi d’octobre de chaque année la Journée mondiale contre la douleur. L’OMS recouvre une importance cruciale aux scènes dramatiques, lorsque quelqu’un souffre et nécessite des soins, il est important d’accompagner les victimes dans leur chemin.
Quel que soit le niveau de ressenti d’une douleur, celle-ci est une difficulté dont un corps ne peut pas toujours faire face seul. Le mental en prend un coup, lorsqu’il traverse des périodes difficiles ou même tragiques, l’être humain aime se sentir dans un environnement de soutien et de confiance attentionnée. Apporter une aide quelle qu’elle soit, permet au patient de surmonter émotionnellement ces lourds passages, alors qu’une personne ne bénéficiant d’aucun accompagnement moral sombre dans de terribles profondeurs dépressives.
La douleur
La Société Française d’Étude et de Traitement de la Douleur (SFETD) recense en France plus de 82 millions de personnes éprouvant des douleurs chroniques. D’une personne à l’autre la définition de la douleur varie, néanmoins l’évaluation et la prise en charge de la douleur constituent un véritable enjeu de santé publique dans une optique de recherche du mieux-être.
Selon l’association internationale pour l’étude de la douleur, celle-ci est définie comme étant littéralement l’expérience sensorielle et émotionnelle d’une sensation extrêmement désagréable, associée à une lésion cellulaire réelle, potentielle, décrite.
Entre douleur et souffrance persiste une vision anthropologique, la souffrance pouvant signifier un mal-être physique et moral. La douleur fait en priorité référence au corps, phénomène complexe et multifactoriel celle-ci peut être associée à de nombreuses pathologies provisoires ou durables. Alors que le contexte personnel et social entre en jeu dans ce processus de perception, de manière irréductible la condition corporelle surgit du côté de la douleur qui est physique et ne fait pas partie du psychisme. Alors même que la douleur est toujours souffrance.
L’anti douleur
Le ministère des Solidarités et de la Santé reconnaît la douleur comme étant légitime au droit fondamental d’une nécessité de soulagement, des lois relatives à la décharge de douleur subsistent au sein du système de santé public Français la prise en charge des patients définit une priorité inscrite dans la loi de santé publique de 2004.
Alors que les simples altérations fonctionnelles de l’organisme d’origine externe ou interne nécessitent de « simples » antalgiques tels que l’aspirine, l’ibuprofène et le paracétamol, les douleurs dérivées de maladies chroniques comme la polyarthrite rhumatoïde, fibromyalgie, la sclérose en plaque, la maladie de Crohn ou le cancer, exigent des traitements plus lourds et sont fournis parallèlement des antidouleurs de niveau 2, c’est-à-dire la morphine ou autres opioïdes.
Ces soins palliatifs ne guérissent néanmoins pas le patient, mais ils soulagent un bon nombre de personnes. Pour la Journée mondiale contre la douleur soutenez les actions des pouvoirs publics.