Journée Internationale des droits de l’enfant

enfants-@Bessi - creative commons- CC0

Il y a trente ans les Nations Unies se sont associées pour faire une promesse aux enfants du monde entier, le 20 novembre 1989 tous les états se sont engagés en faveur des droits naturels de chaque fille et chaque garçon par l’adoption de la Convention Internationale des droits de l’enfant ; ces pays ont reconnu la vulnérabilité propre aux enfants et se sont tenus de leur fournir soins de santé, éducation, nourriture et protection

Considération des enfants

L’enfant est considéré comme tel lorsque qu’il a moins de 18 ans. Les enfants ont tous des droits et il faut les reconnaître : le droit d’aller à l’école, le droit d’être soigné, le droit de s’exprimer, donner son avis et être entendu sur les sujets qui le concernent, d’avoir des loisirs, d’être protégé de la violence, de la maltraitance et des abus ou les discriminations. Il en existe beaucoup dans la Convention Internationale des droits de l’enfant – soit 54 articles ratifiés par les 196 pays membres de l’ONU – et le respect en est la responsabilité de tous.
Il existe en France un Défenseur des droits auprès des enfants que tout enfant et adulte estimant que les droits ne sont pas respectés ou qu’une situation met en cause son intérêt, peut saisir. Un enfant ou un adolescent peut contacter lui-même le Défenseur des droits par mail, courrier ou téléphone gratuitement. En outre, il existe des mécanismes de dépôt de plainte individuelle en cas de violations de droits entrainant des procédures particulières.

Pour chaque enfant, des droits

De plus, trois protocoles facultatifs à la convention s’ajoutent, ils concernent l’implication d’enfants dans les conflits armés, la vente d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants.
Depuis la ratification du protocole des progrès se sont manifestés, dans les faits, le nombre de décès a diminué de moitié, les retards de croissance ont reculé à travers le monde. Toutefois des millions d’enfants continuent d’être victimes de la guerre, de la pauvreté, de la discrimination et des maladies, mais ils montrent toujours leur capacité de raisonnement, leur force et leur hargne, leur envie de vivre, leur capacité de mobilisation en plaidant en faveur d’un monde plus durable ! Désormais, les pays doivent plus que tout tenir la promesse qu’ils leur ont faite, faire passer les enfants en premier.
Connaitre et reconnaître ces droits permet de mieux les protéger et de pouvoir intervenir en cas de besoin !