Les fêtes orthodoxes

Une fête orthodoxe : Gâteau de Pâques - ©olisa655 CC0 Creative Commons

En France comme dans tous les autres pays du monde les religions s’emparent de territoires. À chaque pays sa religion d’origine et donc ses nombreuses commémorations, à chacun son calendrier liturgique. Par ailleurs, le calendrier liturgique indique la place des fêtes dans l’année de la façon dont le comput ecclésiastique l’a déterminé à la différence du calendrier civil.

Comment est déterminée la religion d’un pays ?

Bien sûr dans les sociétés hybrides dans lesquelles nous vivons actuellement on trouve dans chaque pays un pourcentage néanmoins plus faible mais existant de religions autres que celle principalement présente. Ce système de pratiques religieuses et de croyances communautaires sert à maintenir entre les différents groupes sociaux un lien d’appartenance, ainsi chacun se trouve être plus ordonné dans sa vie. Croire en quelque chose de supérieur et de tout puissant a toujours été au centre des préoccupations de l’être humain que nous sommes, c’est comme cela que nous pouvons avancer ; un espoir nous tient.

En ce qui concerne les différences de religions, il faut bien comprendre que chacune d’entre elles se rejoint et derrières chaque croyance engendrées par des faits – réels ou non – nous retrouvons des gestes et dictons similaires. La sagesse populaire désigne le bon sens, le comportement d’un individu selon sa façon de raisonner.

Ainsi dans les pays du monde nous retrouvons une sagesse religieuse qui lie les habitants à la conformité, au respect, à la prudence, la sincérité et aussi au discernement et à la justice. C’est ainsi que s’estime la valeur d’un peuple, la sagesse populaire va bien au-delà des religions, c’est une façon de vivre.

Quoi qu’il en soit nous retrouvons la sagesse chrétienne, la sagesse grecque, la sagesse juive, la sagesse musulmane et l’orientale. Elles se traduisent toutes finalement par un art de vivre constant, un bon moyen de se comporter tout au long de son existence dans diverses situations. Les religions sont fondées sur l’observation de la réalité du monde et de la société humaine ainsi que le vécu. Il nous est possible d’aborder les lois patriarcales aisément et de les respecter ; celles-ci sont fondées sur des commandements et définissent les normes ; c’est le patriarcat.

Au fur et à mesure des siècles passant la plupart des philosophes des lumières se sont mis à instituer de nouvelles sagesses encourageant l’amélioration de la condition humaine par la foi en la raison au détriment des dogmes religieux. L’orthodoxie est une doctrine approuvant les normes de la vérité, mais plus précisément ceux qui sont respectueux de leurs propres religions en songeant dans la bonne voie.

Dans les pays européens, la religion chrétienne est majoritairement pratiquée. On parle plus précisément de religions d’États comme étant les religions officiellement adoptées par un pays. Mais tous ne sont pas concernés. Certains pays reconnaissent une ou plusieurs religions officielles même si le statut de religion d’État n’est pas adopté.

En ce qui concerne les religions d’États on retrouve le bouddhisme, l’anglicanisme, le christianisme, l’orthodoxie, l’Église catholique, le chiisme et le sunnisme (deux principales branches de l’islam).

La religion en France est autorisée depuis 1789 par la déclaration des droits de l’homme et du citoyen : tant que l’ordre public n’est pas troublé. La loi concernant la séparation des Églises et de l’État de 1905 a fait de l’hexagone un pays laïc. Ainsi le pourcentage de population religieuse est fondé sur de simple statistique ; seulement 51,1% de la population serait chrétienne, et 39,6% seraient sans fondement religieux, l’athéisme et le scepticisme représente une grosse partie des non croyances des Français. En 2016, la religion musulmane concerne environ 2,1millions de personne en france. Les bouddhistes se comptent au nombre de 150 000 et les juifs seraient 125 000. Mais les pratiques religieuses sont de moins en moins présentes, alors que 70% de la population chrétienne est encore baptisée, 40% d’entre eux se considèrent comme étant athées, selon les sondages.

L’islam est défini comme étant de nos jours la seconde religion après le christianisme en France.

En somme, invoquer sa foi n’est pas totalement nécessaire à la « croyance » que l’on peut approuver à la vie. En effet la foi est un engagement que l’on porte et selon lequel un individu assure donner sa fidélité envers l’être surnaturel, il assure également être fidèle à sa parole et à ce qu’il a promis de faire ou ne pas faire lors de ses prières : moment de paix, sincérité et sérénité extrême avec sois même. Tout le monde n’a pas besoin de prouver sa foi tant qu’il est bien avec sois même, néanmoins il est très important pour une partie des individus de se retrouver dans cette discipline afin de ne pas s’égarer.

Les chrétiens orthodoxes

En ce qui concerne les religions orthodoxes, comme cité plus haut l’orthodoxie est fondée sur des principes de vérité s’appliquant sur tous les aspects de la vie. C’est une forme de religion un peu plus poussée, le christianisme orthodoxe fait sa place. La théologie et la pratique du christianisme orthodoxe se rapproche de celles des premiers âges de l’Église. L’ensemble formant la religion est conçu d’après les Écritures et la Tradition nommée l’évangile relatant la vie et l’enseignement de jésus de nazareth, ainsi sept sacrément connus de l’Église chrétienne sont reconnus par l’Église orthodoxe ; le baptême, la chrismation, l’eucharistie, la confession dans les paroisses, l’ordination, le mariage et la prière de guérison pour les malades. L’orthodoxie se présente comme une continuité de l’Église chrétienne, ils croient tout autant en un Dieu créateur, les rites orthodoxes sont riches et les chants liturgiques occupent une place importante dans les pratiques religieuses, ceux-ci étant omniprésent dans les célébrations ils sont souvent appelés « le silence des anges ». Les orthodoxes chrétiens se trouvent également présents dans le proche orient et le moyen orient, lieux dans lesquelles ils sont aujourd’hui minoritaire.

À l’origine des fêtes orthodoxes nous retrouvons de nombreuses célébrations bien connues des Français ! Inscrites dans le calendrier liturgique celles-ci sont majoritairement présentes contrairement au calendrier grégorien, étant un calendrier solaire portant sur la mesure du temps. Très respectées elles prennent place tout au long de l’année liturgique, les douze grandes fêtes les plus importantes chez les chrétiens orthodoxes sont les suivantes :

 

Instituées et célébrées par nombre d’entre nous, Français, elles se distinguent facilement d’autres fêtes importantes orthodoxes dont la plupart des civiles n’ont pas à l’esprit et ne célèbrent pour aucunes raisons tel que le Triomphe de l’Orthodoxie (Premier dimanche du Grand Carême)
ou encore la résurrection de Lazare (samedi veille des Rameaux) et de nombreux autres encore.

Les saints sont fortement commémorés et la liste est longue. Saints apôtres Pierre et Paul, est célébré le 29 juin par exemple. Les jours de jeûnes sont également commémorés, conformément à la tradition. Connu du grand public il y a le Carême de Noël (40 jours du 15 novembre au 24 décembre), ou bien Le Grand Carême (40 jours du Lundi pur à l’avant veille des Rameaux) ou les Mercredis et vendredis pour célébrer le seigneur.

De plus, chaque jour de la semaine sainte représente un jour de commémoration. La vie d’un orthodoxe est bien chargée, acquittée de rites et traditions. Inscrit précieusement dans le Ménée (ouvrage liturgique) le lundi est consacré aux puissances incorporelles, spirituelles si l’on veut, le mardi est le jour du prophète, Précurseur et Baptiste Jean. Le mercredi représente la trahison du Christ et la Croix, le jeudi est le jour des apôtres on le nomme également le jeudi saint, le vendredi de la croix ou vendredi saint, le samedi des martyrs et puis le dimanche est ainsi consacré à la résurrection.

Chez les Français, certaines de ces célébrations sont des moments de festivités et jours fériés. Les principales fêtes catholiques comme les fêtes de noël et la nouvelle année, la fête du travail, la toussaint, le jour de pâques, le christ ressuscité, sont quelques-unes des fêtes majeures devenues légales et définis par le code du travail. Dans l’année des dizaines de fêtes religieuses qui sont obligatoirement chômées.

Toujours est-il que la religion chrétienne orientale est séparée de la religion chrétienne occidentale ou catholique. Les orthodoxes sont comptés au nombre de 200 millions dans le monde, particulièrement regroupé en Grèce ou même en ex URSS (où ils représentent 70% de la population). Le mot orthodoxe vient du mot grec ortos qui signifie droit, juste et puis doxa, signifie croyance et opinion. La base de la foi orthodoxe est la communion fondamentale avec Dieu, présente à chaque moment de la vie. Le « fils de dieu » est considéré comme le trait d’union permettant à l’homme de renouer avec la grâce divine. Le rite orthodoxe met les fidèles en condition de grande réceptivité dans une atmosphère mystique, associant prières répétitives, jeux de lumière des cierges et candélabres. Enfin, le signe de croix est très prisé, également réalisé par les chrétiens (mais en périodes de prières uniquement), partant du haut en descendant, en passant par la droite pour aller vers la gauche, signé avec trois doigts en occident.

En ce qui nous rapproche de l’orthodoxie, souvent est nommé celle des Juifs. Les Juifs orthodoxes sont beaucoup plus différenciés des autres religions, les rites, traditions et pratiques ne manquent pas. Ici par exemple les pratiques des hébreux se doivent d’être fidèles à la loi écrite et orale : les lois qui furent transmises à Moïse sur le Mont Sinaï. Les Juifs orthodoxes portent une grande considération à la Halakha, qui sont les prescriptions, traditions et coutumes collectivement dénommés la « loi juive ». Les prescriptions orales et écrites devant être le point central de la fidélité à la Halakha, on distingue également des juifs orthodoxes les ultra-orthodoxes.

Soit le courant physiologique occidentale basé sur l’épicurisme ayant pour objectif principal l’atteinte du bonheur par la satisfaction des seuls plaisirs de la vie : c’est l’amour simple de la vie. Ceux sur quoi une religion doit être basée.

De nos jours, le pourcentage de personnes ayant une appartenance religieuse est passée en quelques décennies de 83% à 66%. En Europe occidentale notamment alors que la religion chrétienne et le catholicisme occupent une majeure place dans la vie des habitants, la modernisation des sociétés occidentales entraîne une sécularisation : loin d’être le modèle du devenir religieux dans les sociétés contemporaines. Car en effet en ce qui concerne l’Amérique latine ou l’Afrique sub-saharienne un tel mouvement ne s’est pas produit, les chrétiens et musulmans dominent largement les faibles populations athées.

Mais la proportion de personnes païennes prouve un processus de sécularisation manifeste ; elle est consciente et voulue. Or progressivement on remarque qu’au fil des siècles les phénomènes dus aux mutations des sociétés telles les nouvelles technologies ou même l’arrivée des transports en communs (avion, chemin de fer …) étant sous le contrôle de l’homme, amène à une sécularisation latente et non recherchée. De plus la démocratisation de l’enseignement dans les années 50 a provoqué un changement radical conduisant les familles à inscrire leurs enfants dans des écoles laïques et non plus religieuses, les écoles catholiques et orthodoxes nécessitant de plus en plus l’aide de l’État pour survivre, priorisant davantage les enseignements professionnels plutôt que religieux.