Depuis 40 ans le phénomène de procrastination aurait doublé voir triplé de volume à travers le monde moderne. La société de consommation et tous les aléas du quotidien poussent certaines personnes qui se sentent émotionnellement débordées à procrastiner. Le 25 mars est une journée mondiale selon laquelle chacun est invité à réfléchir et se poser les bonnes questions vis-à-vis de nos comportements.
La procrastination en détail
Le fait de tout remettre au lendemain serait la définition la plus simple de la procrastination. Mais en réalité les enjeux se trouvent dans les circuits cognitifs du cerveau humain, et lorsque le niveau de procrastination est élevé mieux vaut s’en inquiéter. La procrastination pathologique résulte d’une réelle attitude systématique à différer et reporter les obligations. Aussi connu sous le nom de retardataire chronique le fait de remettre les actions à mener au lendemain est justifié par le fait que ces personnes ne ressentent pas de satisfaction immédiate lors de l’achèvement de ces tâches. Cela pourrait qualifier un certain manque de confiance en soi. Le procrastinateur se caractérise également par le fait d’entreprendre sans arrêt de nouvelles activités – sans aller au bout. Les causes de la procrastination peuvent être diverses, le circuit psychologique engendré fait souvent débat, de nombreux spécialistes pensent que l’anxiété cachée liée à une faible estime de soi provoque un comportement procrastinateur.
Lancée en 2010 par David d’Équainville – auteur de nombreux romans tels que « l’art subtil de perdre son temps » – la journée mondiale de la procrastination sollicite les personnes qui sont atteintes de ce symptôme à s’interroger sur les raisons de leur comportement. En effet depuis l’arrivée d’internet, des réseaux sociaux et de toutes les nouvelles technologies les jeunes tombent bien souvent dans un cercle sans fin. Malgré les quelques recommandations concernant les mises en garde des écrans et du temps maximum à passer devant, il est ostensible de constater à quel point la société de consommation nous pousse à vivre en permanence avec les écrans, prenant donc une très grosse place dans la vie de tous les jours. Cela incite énormément à la procrastination chez les jeunes.
Comment réagir vis-à-vis d’une telle situation ?
Afin de se sortir de ce cercle vicieux plusieurs méthodes sont à prendre en compte. Les procrastinateurs ne sont pas toujours au courant de l’enjeu qu’occasionnent ces difficultés. Et bien souvent il est difficile de comprendre que notre comportement peut s’avérer nocif, problématique sur certains sujets. Éliminer une mauvaise habitude exige une autodiscipline significative et pour atteindre son objectif certains nécessitent une aide, un soutien. Il faut réussir à détecter les fausses croyances, il est fréquent de retrouver chez les procrastinateurs des sentiments négatifs comme le fait de se sentir incapable d’accomplir une tâche correctement, ce qui engendre une peur de l’échec suivi d’impatience et de fort découragement.
Subséquemment, se débarrasser de la procrastination demande de s’épanouir et rechercher en soi les solutions. Pour cela il est conseillé de débuter des démarches de développement personnel basé sur une logique de volontarisme.
Lors de la journée de la procrastination le développement personnel a toute sa place, permettant de se sentir mieux au quotidien il pousse les personnes à reformuler leurs pensées. C’est un travail sur soi-même qui vise à transformer le positif pour le négatif d’une part, ce qui force à contrôler de manière discipliner sa journée, sa semaine tout en formulant une organisation adéquate et propre à ses envies. Alors le 25 mars, aidez votre entourage à réfléchir sur le sujet, ou aidez-vous !