Le 25 novembre est une journée spécialement dédiée aux violences faites aux femmes. Les violences étant le quotidien de certains il est désormais important d’en parler en public, poser des mots sur une situation permet déjà de se libérer d’une certaine emprise morale. C’est en 1993 que l’Organisation des Nations Unies amorcèrent le début des campagnes préventives, mobiliser les citoyens. Mettre en lumière les aspects pervers de la violence faites aux femmes est essentiel au cheminement vers la paix. Les associations affluent de bienveillance et bonne volonté, les valeurs positives transmises doivent toucher un maximum de personne.
Une question de genre ?
Les femmes sont certainement (globalement) plus vulnérables que les hommes. Le rapport de force est déterminant dans la mesure où la féminité représente la docilité, le calme, la délicatesse, le rire, la tendresse, la souplesse et tant d’autre. Aujourd’hui une nouvelle ère se surprend à montrer que les femmes prennent le pouvoir, mais ne sont pour autant pas moins victimes de discrimination. Dans les pays développés la femme prend de plus en plus de place et s’impose à tous les niveaux.
Selon les cultures la vision de la femme peut varier drastiquement, en effet la « condition féminine » est une question de valeurs dans la société (exigences spécifiques imposées, proposées ou même acceptées), ainsi qu’aux éventuelles conséquences individuelles (caractère, forme morale, traits psychologiques etc.). Très peu considérées, les violences exercées envers les femmes demeurent un fléau – autant au niveau social, personnel qu’économique. Une femme sur trois dans le monde subit des violences de genre tant au niveau éducatif, professionnel, personnel et relationnel qu’au niveau sanitaire.
Le développement de la violence
Alors que la femme évolue – selon les circonstances – au sein d’emplois peu rémunérés et peu gratifiants, ou sont dédiées à des métiers « douceur et écoute, patience et empathie », les hommes eux seraient en possession de la force et de la technique. Le facteur biologique qui différencie les hommes des femmes est source d’inégalités, s’ajoutant à cela, pour réussir professionnellement elles doivent s’adapter au modèle masculin et adopter des valeurs de compétitivités et d’agressivités. Au demeurant, certaines femmes détiennent en elles ces aspects et sont certainement moins touchées par la violence physique. Les violences morales sont encore un autre débat, étant donné la diversité d’être humain sur terre les problèmes de différenciation/séparation seront toujours présents chez les personnes qui ne font pas la différence entre elles-mêmes, et les autres.
La violence faite aux femmes prend différentes formes et l’abus de force en est la plus conséquente. La traite des femmes est une question très délicate, les faits de tortures (prostitution forcée, viol, maltraitance, violence conjugale, violence sexuelle au travail etc.) doivent être radicalement éliminés.
Les 196 pays des nations unies s’engagent à lutter contre toutes formes de violences faites aux femmes et aux filles. Les États sont appelés à ratifier et mettre en œuvre les conventions rédigées à cet égard.