C’est à la mi- saison estivale que l’on célèbre la capoeira (le 3 août cette année), un art martial afro-brésilien puisant son origine de l’esclavage des antérieurs populations du Brésil. À l’image de la capoeira on retrouve Mestre Bimba, qui a légitimé les pas de danse sportive et créé la première académie de capoeira nationale en 1932. Le joueur de catch Américain John Morrison utilise dans son style de combat des prises de capoeira.

L’art de la défense

La capoeira se distingue des autres arts martiaux de par son côté acrobatique. Les enfants pratiquent souvent la capoeira, alors que l’on utilise les pieds et les coudes, ce sport peut avoir des vertus éducatives pour tout un chacun. Coordination, souplesse, force et équilibre sont de mise, couplés, ces capacités visent à améliorer la condition physique et permettent de travailler sa précision des gestes. Dans la maîtrise de son propre corps le but étant de déjouer l’adversaire lors de mouvements complexes. Développer la maîtrise de soi et la créativité, la capoeira est un sport qui n’incite absolument pas à la violence, en revanche l’aspect émotionnel occasionne la libération à l’agressivité.
La capoeira est un bon moyen d’entretien de l’équilibre pour les personnes qui présentent des troubles vertigineux ou les personnes âgées et maintient la masse musculaire.
Enfin, cette discipline alliant souplesse et force, renforce résistance, agilité, flexibilité, rapidité, équilibre, coordination, rythme, contribution physique et morale.
En tant que culture lusophone la capoeira est le sport national du Brésil par excellence, reconnu par l’État Brésilien en 1974. Présenté à tort comme une danse, la capoeira ne se limite tout de même pas à sa dimension sportive, car évoluant au rythme des percussions brésiliennes s’intercalent gaiement les chansons traditionnelles.
L’art martial a longtemps était stigmatisé et interdit de par son caractère subversif, du fait de son origine singulière, résumant les techniques de combat des peuples africains du temps de l’esclavage au Brésil. Le président Brésilien a reconnu ce sport comme étant légal qu’aux abords de l’année 1937. Aujourd’hui, l’évolution est fulgurante et connait un franc succès, notamment grâce aux valeurs inculquées.
En France, la capoeira apparaît dans les années 90. Les démonstrations de rue émergent et l’art martial s’implante petit à petit au sein de communauté, sa beauté et son mystère attire l’attention. Passionnés, les associations sportives et culturelles adoptent la capoeira dans un esprit de convivialité.
Se pratiquant pieds nus, muni d’un pantalon blanc, l’ajout d’une ceinture rouge détermine le niveau du pratiquant
La pratique d’une activité physique est primordiale pour garder une bonne santé, faire du sport en s’amusant et en apprenant des valeurs culturelles et morales, c’est encore mieux !