Ces personnes dites « réfugiés » sont des millions dans le monde et c’est grâce aux politiques adoptées par les pays hôtes qu’ils peuvent continuer à vivre une vie plus ou moins normale. Afin de rendre hommage à ces personnes qui ont dû quitter leurs racines, l’assemblée générale des Nations Unies décréta que le 20 juin serait la Journée mondiale des réfugiés, qui sera célébrée pour la première fois en 2001. Il ne faut pas confondre avec la journée mondiale du migrant et du réfugié (27 septembre 2020) institué par l’Église catholique en 1914 malgré la similitude des objectifs.
La situation des réfugiés dans le monde
Les conflits, les guerres, la politique, la sécurité et bien d’autres raisons sont des facteurs incitant des personnes à fuir leur pays d’origine pour se réfugier ailleurs. L’UNHCR ou Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés est un programme de l’Organisation des Nations Unies (ONU) mis en place le 14 décembre 1950. Son rôle est d’assurer l’application de la Convention de Genève sur les réfugiés de 1951, de protéger les réfugiés, mais aussi de rechercher des « solutions durables » aux situations de ces personnes.
Selon le rapport de 2019 de ce Haut-Commissariat, le nombre de personnes dans le monde qui ont été contraintes de fuir leur foyer est de 70,8 millions. Parmi eux, 41,3 millions se sont déplacés en interne, 25,9 millions sont des réfugiés et 3,5 millions sont des demandeurs d’asile.
Cependant, les situations des réfugiés sont encore relativement difficiles. Dans la plupart des cas, ils doivent s’en remettre aux actions humanitaires et aux organisations gouvernementales ou non gouvernementales pour accéder à l’eau potable, de la nourriture ou tout autre produit de première nécessité.
La journée mondiale des réfugiés, un appel à la solidarité
La journée mondiale est organisée chaque année dans le but de reconnaître les difficultés que rencontrent les réfugiés par rapport à ce qu’ils ont vécu, mais aussi à l’encontre de leur vie quotidienne en tant que telle. Il ne s’agit pas de s’apitoyer sur leur sort, mais d’essayer de trouver des solutions pour les aider à mieux vivre leurs nouvelles vies. Dans cette optique, faire comprendre leurs conditions de vie au grand public est aussi une des actions importantes pour réduire la probabilité d’éventuels actes discriminatoires à leur égard. Au cours de cette journée, des personnes, des associations et même des institutions religieuses organisent toute sorte de manifestations, de séminaires ou de collectes de fonds et de dons pour aider les réfugiés à améliorer leur qualité de vie.