La date du 21 avril a donc été sélectionnée pour parler des poissons migrateurs. Cette journée mondiale est censée attirer l’attention de la planète sur ces animaux peu connus ainsi que sur les dangers qui les menacent dans leur habitat naturel.
Un rappel des différentes espèces de poissons migrateurs
L’agence française pour la biodiversité a choisi de célébrer les poissons migrateurs le 21 avril afin de mieux informer le public sur ces espèces. Éperlans, saumons, anguilles, esturgeons, aloses, lamproies marines et fluviales, mulets, truites de mer…., c’est l’occasion pour petits et grands de les découvrir et d’en apprendre davantage sur leurs caractéristiques, leurs déplacements, leur période de migration ou encore leur cycle de vie.
À cette occasion, des documentations sont disponibles et permettent par exemple de distinguer les différentes espèces de poissons migrateurs :
- Les espèces holobiotiques qui ne migrent qu’en eau douce comme le brochet
- Les espèces thalassotoques qui se reproduisent en mer et remontent les rivières pour y grandir comme l’anguille européenne
- Les espèces potamotoques qui se reproduisent en rivière et grandissent en mer comme le saumon atlantique.
Les dangers qui menacent les poissons migrateurs
Les grands migrateurs voyagent donc au cours de leur vie entre leur zone de reproduction et leur zone de croissance. Cependant, plusieurs dangers menacent ces espèces telles que la dégradation de la qualité des eaux, la surexploitation des ressources et les barrages.
La Journée mondiale des poissons migrateurs vise donc à informer à grandes échelles le public et les autorités. Les activités humaines, les cours d’eau aménagés et les différentes constructions impactent les poissons migrateurs dont les populations subissent un fort déclin. Onze espèces de poissons migrateurs de France métropolitaine et d’Europe sont d’ailleurs en danger immédiat d’extinction.
Cette journée spéciale du 21 avril est l’occasion idéale pour sensibiliser la planète sur le sort de ces poissons migrateurs et sur les espèces menacées en général. C’est aussi une opportunité pour les associations comme l’agence française pour la biodiversité ou l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) de communiquer sur les différentes actions et mesures mises en place pour les préserver.
Des projets prévoient par exemple :
- L’étude de l’abandon des aménagements sur les cours d’eau (barrages, seuils, pont, écluses), La réhabilitation des aires de reproduction, de repos et d’alimentation de ces espèces,
- Une meilleure réglementation concernant le rejet des eaux usées,
- Un meilleur encadrement des activités de loisirs
- Un contrôle rigoureux de l’application des sanctions plus fermes et plus sévères pour les contrevenants
- L’élaboration de lois contre la surpêche et le braconnage ou encore la commercialisation illicite.