Cela fait quelques années que le canadien Ted Dave a lancé le Buy Nothing Day, sous le slogan «  enough is enough ! » (trop c’est trop!). En 1992 les moyens de consommation dans les pays développés prenaient déjà une ampleur considérable. Aujourd’hui les grosses industries qui ont le monopole dirigent totalement le pouvoir de consommation des masses, l’usage abusif de cette autorité met en péril le libre arbitre de certains citoyens emmaillotés dans un cercle vertueux.

La société de (sur)consommation

Mettre fin aux dictats de la société n’est pas chose facile. En revanche les petites actions sont toujours récompensées, la Journée mondiale cherche à faire réaliser à chaque consommateur à quel point ils achètent par habitude, fausse nécessité ou manque.
Le système économique et sociale du XXe siècle est basée sur la création systématique de besoin et la stimulation de plaisir, désir, poussant les êtres humains à croire qu’ils ont besoin de s’acheter telles ou telles choses régulièrement. En mettant de côté les besoins alimentaires, la société de consommation s’appuie essentiellement sur des biens et services en proportion toujours plus grande, ce qui est profitable aux industries. Le pouvoir d’achat dépend de l’économie du pays qui elle dépend tout autant du pouvoir d’achat (ou volonté de consommation) des citoyens. Le capitalisme déroutent certaines personnes qui ne souhaitent pas faire partie d’un tel système, ce qui les poussent à se révolter, faire passer un message, ne plus consommer, paraître inaperçu ou encore vivre en dehors de la société.
La question du mode de vie de consommation Occidentale n’est pas vraiment un problème en soi car les évolutions fulgurantes poussent les uns et les autres à connaître la réalité et s’encrer dans le mode révolutionnaire de l’ère de la consommation de biens et services.
Le problème figure davantage du côté de la corruption, des tromperies et de l’abus de pouvoir. Les citoyens sont parfois aveugles et ne savent pas vraiment pourquoi ils « n’arrivent pas à finir leurs fins de mois » or la réponse se trouve certainement dans leur rythme de vie et leurs habitudes.
Afin de mettre en lumière certains faits, la Journée mondiale sans achats a pour but de faire réfléchir la population, faire reconsidérer les modes de consommations et notamment l’impact qu’une sur-consommation peu avoir sur la planète. Poser un regard différent sur les dépenses effectuées sans compter, comprendre les circuits neuronaux qu’engendre le fait d’acheter est très intéressant et aide à se connaître et comprendre ses propres réactions, car très souvent acheter compulsivement exprime un besoin de combler un vide quelconque. En somme, il est recommander d’agir en conscience !