Du 09 au 15 mars on célèbre la semaine des Mathématiques ! Aller, un peu d’enthousiasme ce n’est que l’histoire de quelques heures. Et puis l’idée part d’un bon sentiment, l’édition de l’année précédente par exemple avait pour thème le sujet « jouons ensemble aux mathématiques ». Vous l’aurez remarqué, les mathématiques sont sources de bien-être pour certains, et de désamour pour d’autres.
Les mathématiques ne sont pas automatiques
Si les maths plaisent à certains ils sont aussi horribles pour d’autres, la sensation de mépris qu’éprouvent certaines personnes à l’égard de la présence des mathématiques s’explique par de multiples raisons. Parfois ce désamour est justifié par une mauvaise entente, un manque de compassion d’un professeur dans l’enfance ayant été stricte et ayant dégagé une certaine froideur, puis une image très négative quant à l’appréciation des mathématiques. La peur des mathématiques est également corrélée à la sphère des émotions. Certains traumatismes dus à l’enfance peuvent entrer en compte dans le processus de réflexion ; derrière une racine carrée se cachent des interrogations sur sa place dans la famille, derrière les fonctions ce sont peut-être des non-dits. Le plus souvent il en ressort des mathématiques une image ennuyeuse à l’école.
Il faut faire changer cette mauvaise image
Lors de la semaine des mathématiques, on cherche à renforcer l’attractivité des mathématiques pour redonner au portrait actuel un regain de vivacité. Les conférences destinées au grand public et opérations portes-ouvertes insistent sur l’importance des mathématiques dans la formation des citoyens et dans leur vie quotidienne. On retrouve également des ateliers et expositions manifestant la pratique de jeux mathématiques et expliquant la diversité des métiers dans lesquels les mathématiques jouent un rôle important ou essentiel ainsi que la richesse des liens existant entre les mathématiques et les autres disciplines. En effet, le thème de l’année 2019 pointe le fait que le plaisir que peuvent procurer les mathématiques peut être partagé, voire collectif.
Il est vrai que les mathématiques sont une discipline qui demande des efforts, un travail régulier, de l’entrainement et de la mémorisation. Et que pour être bon en maths, il faut posséder un bon esprit de synthèse, une certaine intuition, mais aussi un côté créatif.
Le plaisir intellectuel
Et c’est ainsi que les amateurs de nombres, d’équations et de figures géométriques se réjouissent des nouveaux exercices à venir et des défis qu’ils représentent. Ces derniers sont stimulés et éprouvent même du plaisir dans la confrontation aux problèmes. Ils disent éprouver un sentiment de satisfaction face à la découverte d’un bon résultat, face aux énigmes, aux raisonnements, ils identifient les exercices à des jeux.
La véracité qui raisonne à travers les formules et le pouvoir d’affirmer ou d’infirmer un fait par une démonstration solide et irréfutable résulte d’une sorte de magie. La puissance des outils mathématiques, et leurs apports sont exceptionnels !