Tout savoir sur Saint-Germain-Beaupré
Saint-Germain-Beaupré est une petite commune du centre-ouest de la France, située dans le département de la Creuse et de la région Nouvelle-Aquitaine.
Elle fait partie de la Communauté de communes "du Pays Sostranien".
Les habitants et habitantes de la commune de Saint-Germain-Beaupré sont appelés les Saint-Germanois et les Saint-Germanoises.
Les 397 habitants du village de Saint-Germain-Beaupré vivent sur une superficie totale de 17 km2 avec une densité de 23 habitants par km2 et une moyenne d’altitude de 330 m.
Depuis le dernier recensement de 1999 à 2008, la population est passée de 381 à 397 et a légèrement augmenté de 4%.
Les villes voisines sont Bazelat, Saint-Agnant-de-Versillat, Saint-Léger-Bridereix, La Chapelle-Baloue, Vareilles.
La grande ville la plus proche de Saint-Germain-Beaupré est Châteauroux et se trouve à 57 kilomètres au nord à vol d'oiseau.
La gare la plus proche de Saint-Germain-Beaupré se trouve à Saint-Sébastien (8.6 kilomètres), La Souterraine (8.75 kilomètres), Fromental (17.64 kilomètres), Mourioux-Vieilleville (26.14 kilomètres), Bersac-sur-Rivalier (26.56 kilomètres).
Le maire actuel du village de Saint-Germain-Beaupré est Michel Trumeau.
Pour effectuer l’ensemble de vos démarches administratives en mairie (naissance, mariage, décès), vous pouvez contacter par téléphone ou par email l’équipe municipale à l’aide des coordonnées ci-dessous ou vous rendre directement au 28 Grande Rue 23160 Saint-Germain-Beaupré.
de la commune de Saint Germain Beaupré......
Notice par A. Leclerc
Dictionnaire Topographique, archéologique et historique de la Creuse
chez Vve H. DUCOURTIEUX, Limoges, 1902.
SAINT-GERMAIN-BEAUPRÉ est une commune du canton de la Souterraine, qui a 846 habitants.
Sa superficie est de 1,712 hectares, et son altitude au-dessus du niveau de la mer est de 362 mètres
au village, de Forgevieille.
Le chef-lieu de cette commune a toujours porté le nom de Saint-Germain :
Sanctus Gerimanus, 1245. (Ch. d'Aubignac.)
Saint Gerinayn, vers 4250. (D'Hozier, Généal. de Chamborant.)
Ecclésia sancti Germani, 1302. (E. Fam. nobles.)
Saint-Germain-las-Forets, 1361.
Capellanus sancti Germani, XIV° siècle. (Pouillé.)
1441. (Ch. de la Souterraine.)
Dominas sancti Germani, 1466. (Gaignières, 186, p.128.)
Saint-Germain-Beaupré était, une cure de l'ancien archiprêtré de Rancon, ayant an siècle dernier 380 communiants, ce qui suppose 507 habitants. Son patron est Saint-Germain d'Auxerre, fêté le 31 juillet.
L'aquilaire du chapitre du Dorat v a nommé un titulaire en 1471, 1483, 1669, 1699, 1706, 1714.
N... Patellot était curé de Saint-Germain-Beaupré en 1614. Annet Peschans en 1668, mort en 1699.
N... de Chaumont en 1699. Pierre Amillot, mort en mars 1706. Dom Sébastien Percheron, barnabite, 1706.
N... Meaulme, 1706. N... Olivier, 1711. N,.. Rossignol, 1749. Gabriel, alias Joseph de Chatelus, 1758, d'abord vicaire régent, puis curé, fut condamné à la déportation pendant la Révolution.
Au rétablissement du culte, Silvain Molgon fut curé de Saint Germain-¬Beaupré et mourut en 1835. Paul Ratier, 1836-1872, a publié en 1862 : Le Château de Saint-Germain-Beaupré. (Limoges, H. Ducourtieux, in-8). Victor Cazeaud, 1872, 1853. Agricole Vernoux, 1883. Charles Ragon, 1898.
La partie la plus intéressante de l'église de Saint-Germain-Beaupré est sa chapelle seigneuriale à voûte flamboyante de fines arêtes d'ogive. Dans son pavé, une pierre tombale porte un écusson chargé d'une fleur de lis.
La chapelle de la Sainte-Vierge a un retable en bois du XVIII° siècle. On y trouve aussi cette inscription :
« Ci-gist le corps de Nicolle Arlaud, vivant femme de Jehan Grange, mtre jardinier de M le Ms de St Germain, qui décéda le 24 7bre 1629, pour laquelle ledit Grange a donné à Mle Annet Péshans, curé de ce lieu, et à ses successeurs un pré au lieu des Plumes, à la charge que les dits curés chanteront. à perpétuité, tous les dimanches, un libéra sur le tombeau de ladite défunte, et les cinq principales fêtes de Nostre Dame les litanies de la Sainte Vierge, ainsi qu'ils sont obligés par obligé le contrat passé devant Me Silvain Brusletourte, notaire royal. Priez Dieu pour son âme. »
Le clocher semble être la reproduction réduite d'une, des tours du château. Au moment de la Révolution, il avait deux cloches. L'une d'elles fut prise en vertu de la loi du 23 juillet 179:3. L'autre, qui a été refondue en 1869, datait de 1773 et avait eu pour parrain: "Haut et puissant seigneur Anné- Nicolas Doublet de Persan, chevalier, marquis de Persan, et de ce dit lieu de St-Germain, comte de Dun, de Crozant, et des Places, seigneur de St-Aubain-sur-Yonne, seigneur du Plessis, de Langroue, du Gazeau, La Ligne, Pierrefitte, Mandrezat et aultres lieux, conseiller du roi en ses conseils, ministre des requestes ordinaire de son hôtel, conseiller honoraire du parlement de Paris. Et marraine, haute et puissante dame Marie-Victoire Boucher, représentée par haut et puissant seigneur Louis-François-Marie-Honorine de Rochechouard-Pontville, comte de Rochechouard, baron des Bâtiments, seigneur de Challiat, la Celle, Bridier, Rhode, Moncton, Lavaupot et aultres lieux, chevalier de l'ordre militaire de Saint-Louis, brigadier des armées de Sa Majesté, mari et époux de ladite dame marraine, qui ont nommé ladite cloche Anne-Marie-Victoire"
Aujourd'hui on y trouve trois cloches qui portent les inscriptions suivantes :
« † Saint-Germain-Beaupré, l'an 1846. Nommée Louise-Elisa par L. Raoul, comte de Villemotte, et Louise Demotor, comtesse de Villemotte. J.-E. Dumonteil. J.-B. Ducolombier. E. Baraille. A. Monlaudon J. Delage. André Janotv.
F. Boussardon. J.-B. Tolmer. L.-J Péricaud, maire. J.-Paul Ratier, curé de la paroisse. Emile Mutel, a Brevanne, Haute-Marne. »
« † Saint-Germain-Beaupré, l'an 1846. Nommée Julie-Constance par Lignac. Edmond Rapin. J.-B. Rillardon.
H. Rillardon. J.-B. Billoux. F. Pâquet. A. Doucet. A. Boussardon. H. Lacote. J. Péricaud, maire. J.-P. Ratier, curé de la paroisse. — Emile Mutel. »
« † J'ai été bénite l'an 1869 et nommée Marie par M. P.-F. Berthomier, maire, et par ma marraine Marie Dumonteil. M. Léon Loiraud. Gle Montaudon. J. de Lignac. Cte J. d'Honorati. G. Lavallière. Maisonneuve. C.-E. Beauvais.
L.-C.-E. Laroche. J. Marié. A. Rillardon. J. Janoty. S. Doucet. J. De¬age. Berger. C.-A. Nadaud. J. Dumet. Pille. Chaput. Georges Der. Paul Ratier, curé. — Bollée et ses fils, fondeurs' à Orléans, 1869. »
La famille Foucaud possédait Saint-Germain-Beaupré depuis le XI° siècle. L'ancien château, qui fut assiégé et démoli pendant les guerres de religion, fut remplacé vers le milieu du XVI° siècle par celui qui existe encore en partie. Peut-être ce dernier a-t-il été bâti par Gabriel Foucaud, époux de -Françoise de Villelume, car on y trouve leurs armes : d'azur, semé de fleurs de lis d'or, qui est de Foucaud, et d'azur à dix besants d'argent
posés 4, 3, 2 et 1, qui est de Villelume.
Ce château formait un pentagone irrégulier flanqué de tours aux angles, et reliées entre elles par des bâtiments. Aujourd'hui il conserve seulement trois corps de bâtiments et trois grosses tours, mesurant chacune 38 mètres de hauteur jusqu'aux toitures. Les autres tours et corps de bâtiments ont été relevés en terrasses et gardent exactement la forme de l'ancienne construction pentagonale entourée de ses fossés. L'ancien système de défense, à peu près intact, consiste en un double fossé d'eaux vives entourant le château, un étang au nord-est et un pont bastionné au sud-ouest.
A la mort du dernier des Foucaud, époux d'Anne-Bonne Doublet de Persan, en 1752, Saint-Germain-Beaupré passa à sa fille Anne-Françoise; et fut ensuite vendu, en 1779, à son cousin-germain, Nicolas Doublet, marquis de Persan, pour la somme de 500,000 livres.
Cette famille porte : d'azur à 3 doublets (insectes) d'or, volant en bande, 2 et 1.
Le château et ses dépendances immédiates furent achetés, par contrat du 28 février 1792, moyennant 88,000 livres, par M, Martin-Ducouret, qui devint président du district de La Souterraine. En 1840, il fut acquis par M. de Grimould ,comte de Villemote ; en 1814, par M. le comte Honorati ; enfin, en I560, par M. Berthomier, qui, de 1872 à 1886, a fait exécuter la restauration partielle de ce château.
Plusieurs souvenirs se rattachent à cette résidence. Henri IV, revenant de Limoges, y arriva le 24 octobre 1605, accompagné d'une nombreuse suite, y coucha et repartit le lendemain. Le 21 octobre 1666, Anne-Marie-Louise d'Orléans, duchesse, de Montpensier, si connue dans l'histoire sous le nom de la Grande Mademoiselle, vint en visite « au château de Saint-Germain-Beaupré, qui est très beau, très magnifique, et sent bien sa maison de grand seigneur », dit-elle dans ses Mémoires. Elle y resta deux jours.
Ce château possédait une belle collection de tableaux et de portraits. M. le comte de Villemote les a légués au musée de la ville de Blois, où on les conserve actuellement.
Henri de Foucaud obtint l'érection en marquisat de la seigneurie de Saint-Germain-Beaupré,
par lettres du mois d'août 1645. Dès lors, l'aine de la famille, possédant cette terre, prit le titre de marquis, et le cadet celui de comte. C'est sous le nom de comte du Doignon que Louis de Foucaud, frère d'Henri, est connu dans l'histoire; il fut vice-amiral eu ensuite maréchal de France. On possède encore à, Saint-Germain-Beaupré un petit canon en bronze portant les armes de l'amiral comte du Doignon ; l'écusson est semé de fleurs de lis avec deux ancres croisées. Des membres de cette famille, réfugiés en Italie pendant la Révolution française,
y sont restés et y sont encore honorablement connus. Leur représentant actuel est M. François de Foucaud, comte du Doignon (Daugnon), habitant la ville de Milan.
Les villages de cette commune sont :
Brauderie (La). La Brandie en 1694,
On a découvert, en octobre 1888, dans le champ du Peyroux, près de ce village, une centaine d'urnes en poterie, rangées en cercle autour d'une boîte en pierre, contenant elle-même une urne. Le tout a été cassé et dispersé.
Une bague en or, recueillie parmi ces débris, conservée au musée de Guéret.
Chapelles (Les), alias Les Petites-Chapelles, et jadis Chapelle-Mont- Forgevieille
Voir l'article Saint-Aignan-de-Versillac, où il en est parlé.
Château (Le).
Près du Saint-Germain, dont il est parlé ci-dessus, on a trouvé, dans le champ de la Faisanderie, une belle pointe en silex, longue de 0,10 centimètres. Une hache en silex avait déjà été recueillie à peu de distance de ce lieu, en 1890.
A 500 mètres environ au sud du prés du coin du bois de La Forge, existe un souterrain de l'époque gauloise.
Dognon (Le), alias Le Petit-Dognon, sur la limite de la commune de Bazelat. C'est de ce lieu que la branche des Foucaud du Doignon tire son nom. Louise-Marie Foucaud , fille de Louis Foucaud, comte du Doignon, " ayant entrepris d'établir un ressort dans sa justice du Doignon, et les officiers de la sénéchaussée de Guéret lui en ayant
contesté le droit, ce prétendu ressort fut supprimé par arrêt du parlement du mois d'août 1672, et ordonné que ladite justice continuerait de relever en entier de la sénéchaussée de Guéret."
Forgevieille
Près de ce village se trouve la gare du chemin de fer portant ce nom.
Grotonnières (Les),
Lorioux.
Maison-Brand (La) , une sépulture gallo-romaine, dans une boîte en pierre, a été trouvée dans ce village en 1888.
Il y avait en ce lieu le pavillon du garde général de la propriété de Saint-Germain-Beaupré, il a été démoli en 1879.
Moulin-du-Bois (Le).
Peux-Baud
Peux-Vosserie (Le)
Pierefitte
Proges
Roches (La)
Tuilerie (La