De temps en temps, nous apercevons une montgolfière se déplaçant doucement dans le ciel. Ces ballons gonflés à l’air chaud ajoutent des petites notes colorées à nos paysages et nous nous prenons à rêver à des voyages par-dessus les montagnes, les campagnes et les petits villages endormis sous un chaud soleil d’été.
De plus en plus de rassemblements de montgolfières sont organisés aux quatre coins de la France et à l’étranger. Ils attirent un public de passionnés ou de simples curieux et le décollage de ces aérostats ne laissent jamais indifférents.
Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir l’épopée des montgolfières dont la pionnière a pris son envol à Vidalon-lès-Annonay, en Ardèche, le 14 décembre 1782.
Un peu d’histoire
L’homme a probablement toujours eu envie de voler, de rejoindre les oiseaux et de prendre de la hauteur pour se déplacer ou pour observer son environnement.
Ce rêve longtemps impossible a donné naissance à de nombreuses légendes à travers les siècles.
La mythologie grecque nous raconte l’histoire d’Icare enfermé avec son père Dédale dans le labyrinthe du Minotaure, à Knossos, en Crète.
Dédale avait en effet construit ce dispositif afin de cacher le fruit des amours de Pasiphhaé, épouse du roi Minos, et d’un taureau blanc.
Le Minotaure devait être nourri tous les neuf ans de la chair de sept garçons et sept filles livrés par le roi d’Athènes, Égée. Son fils, Thésée, aidé de la propre fille de Minos, Ariane, parvient à tuer le Minotaure et à sortir du labyrinthe grâce à une pelote de fil.
Dédale qui avait soufflé à Ariane l’idée du fil est accusé de trahison et jeté avec son fils dans le labyrinthe.
Il confectionne alors une paire d’ailes en plumes et en cire pour permettre à Icare de s’échapper par les airs. Le jeune homme réussit mais oubliant les recommandations de son père vole toujours plus haut. Les rayons du soleil font fondre la cire et le jeune homme se tue en tombant dans la mer … Icarienne, une portion de la mer Égée qui fait elle-même partie de la mer Méditerranée.
Dans la plupart des religions, nous retrouvons des êtres capables de voler. Ces créatures célestes sont souvent des messagers de Dieu qui rentre en contact avec les hommes par leur intermédiaire.
Selon les croyances, elles se nomment anges, archanges, séraphins, chérubins, chimères, Malakim, Elohim, Haziel ou encore Malāk et ont inspiré de nombreux artistes depuis l’antiquité jusqu’à nos jours.
Les inventions
Du mythe à la réalité, du rêve à la réalisation, il n’y avait qu’un pas que bien des personnes, visionnaires, utopistes ou scientifiques ont tenté de franchir avec plus ou moins de succès.
Durant l’Antiquité, on a essayé de reproduire, en vain, le mécanisme des ailes des oiseaux. Les Chinois qui utilisaient déjà le cerf-volant à des fins militaires dès le 4ème siècle avant JC ont probablement tenté très vite d’envoyer des hommes dans les airs.
Au 13ème siècle, l’explorateur et marchand italien Marco Polo décrit un cerf-volant capable de supporter le poids d’un homme. Ce système est utilisé pour surveiller les lignes ennemies, par exemple, mais le « passager » du cerf-volant n’est pas capable de piloter son aéronef.
Des machines permettant à l’homme de diriger le vol sont imaginées à l’aube du 16ème siècle par Léonard de Vinci. Il nous a livré des dessins de différents appareils, précurseurs de nos avions et hélicoptères.
Il s’est lui-même inspiré d’ingénieurs qui l’ont précédé, notamment Mariano di Jacopo « il Taccola »(1382 – 1453) qui décrit différentes inventions dans ses œuvres « De ingeneis » et « De machinis ».
Si les esquisses de Léonard de Vinci rappellent bel et bien nos « appareils volants » modernes, elles ne prennent pas en compte de nombreux facteurs et leur utilisation est impossible puisque aucune force musculaire n’est capable de les actionner … ce qui n’enlève rien au génie de l’artiste.
Au début du 17ème siècle, Hezârfen Ahmed Çelebi, un inventeur d’origine ottomane confectionne un appareillage en forme d’ailes qu’il utilise à la manière des planeurs. Afin de prouver l’efficacité de son invention, il prend son envol depuis la Tour de Galata qui s’élève à 60 mètres au-dessus d’Istanbul. Il atterrit après avoir parcouru une distance de 3.358 mètres ce qui lui vaut sa réputation de « premier aviateur de l’histoire ».
Ce mécanisme n’a cependant pas fait le bonheur de son inventeur. Le sultan l’a en effet exilé en Algérie sur les conseils des chefs religieux. Il est décédé à l’âge de 31 ans seulement.
Vers la fin du 18ème siècle, des scientifiques tentent de démontrer que le rêve de voler restera à jamais qu’une utopie.
Les frères Montgolfier mais également l’inventeur du ballon à gaz gonflé à l’hydrogène vont bientôt prouver le contraire.
La famille Montgolfier
Joseph-Michel et Jacques-Etienne Montgolfier nés respectivement en 1740 et en 1745 à Vidalon-lès-Annonay sont issus d’une famille nombreuse qui mène une vie aisée grâce à la fabrication du papier.
En effet, un de leurs ancêtres, Jean Montgolfier originaire de Frankenthal, en Bavière, participe à la seconde croisade, au 12ème siècle. Il est fait prisonnier à Damas où il travaille comme esclave dans une fabrique de papier avant de parvenir à s’enfuir.
De retour au pays, il profite de son nouveau savoir-faire et fonde la première papeterie de la famille. On retrouve les Montgolfier au milieu du 16ème siècle dans le Vivarais (actuellement Ardèche).
La papeterie installée au bord de la Deûme prend de plus en plus d’importance et les Montgolfier s’allient par mariage à une famille de papetiers auvergnats, les Chelles. La qualité de leurs produits est renommée et les Montgolfier n’hésitent pas à profiter des avantages de l’industrialisation.
En 1784, la petite papeterie familiale devient manufacture royale, deux ans après le premier vol de montgolfière.
En 1801, Barthélémy Barou de la Lombardière de Canson succède à son beau-père, Étienne de Montgolfier, l’un des deux inventeurs de la montgolfière, à la tête de l’entreprise. Il diversifie ses activités notamment grâce à son invention du papier calque. C’est lui qui donnera le nom à l’actuelle « société Canson » spécialisée aujourd’hui dans le papier à dessin.
La montgolfière
Joseph-Michel (ou Joseph) et Jacques-Etienne (ou Étienne) Montgolfier sont les inventeurs de la montgolfière qui a révolutionné l’histoire de l’aviation.
Après avoir suivi des cours de sciences pour l’un et d’architecture pour l’autre, ils doivent s’occuper de l’entreprise familiale à la mort de leur frère aîné. Ils parviennent à la développer notamment grâce à la production de papier vélin, un papier sans grain et sans vergeures, ces lignes laissées par la toile en laiton qui sert à retenir la pâte à papier. C’est en effet, Étienne qui invente ce type de papier en 1777.
Il est probable que les deux frères ont déjà à cette époque l’idée de construire un ballon pour s’envoler dans les airs sans pour autant trouver comment le gonfler.
Ils ont notamment essayé, en vain, d’enfermer de l’hydrogène produit en versant de l’acide sulfurique (vitriol) sur du fer.
Il semblerait que Joseph a l’idée d’utiliser l’air chaud en voyant s’envoler un papier jeté dans la cheminée. Selon d’autres sources, il aurait observé qu’une chemise qu’il faisait chauffer au-dessus du feu s’était gonflée et « tirait » vers le haut.
Les deux frères expérimentent alors plusieurs procédés en utilisant une chemise fermée et en enfermant l’air dans un tissu de taffetas de soie à qui ils donnent la forme d’un cube.
C’est probablement dans la « Maison aux Ballons » située au numéro 18 de la Rue Saint-Etienne à Avignon que ce tout premier ballon parvient à s’élever dans les airs jusqu’au plafond.
On peut d’ailleurs lire dans l’édition du « Courrier d’Avignon » du 24 février 1784 :
C’est à Avignon que Mr de Montgolfier l’aîné fit son expérience pour la première fois. Là, il ne vit pas sans une profonde joie, qu’un petit parallélépipède creux de taffetas ayant été chauffé préalablement monta rapidement au plafond.
Évocation du Vieil Avignon par Joseph Girard
L’épopée
Mais revenons deux ans en arrière pour découvrir que les frères ont tiré profit de leurs observations et de leurs nombreuses expériences concernant les combustibles. Au départ, ils pensent que c’est la fumée qui parvient à gonfler le tissu mais ils améliorent petit à petit leur invention notamment en doublant la toile de feuilles de papier afin de l’imperméabiliser.
Après quelques essais concluants, ils amènent le 4 juin 1783 un ballon de 800m³ et pesant 225 kilos à Annonay. Ils doivent en effet faire une démonstration devant les députés des « États particuliers du Vivarais ». Elle est couronnée de succès, la première montgolfière s’élève à approximativement 1.000 mètres au-dessus du sol et parcourt une distance de 2 kilomètres en 10 minutes avant de se poser sans dommage.
Moins de trois mois plus tard, Jacques Charles effectue à Paris une démonstration de ballon qu’il a gonflé à l’hydrogène, plus léger que l’air, et qui permet une meilleure ascension. Charles et les frères Montgolfier deviennent rivaux.
Les Montgolfier créent des ballons toujours plus imposants. En septembre 1783, ils présentent leur ballon au roi Louis XVI, à Versailles. Pour la première fois, des animaux, un mouton, un canard et un coq prennent place dans la nacelle. Après un vol de huit minutes et un parcours de 3,5 kilomètres, le test est concluant : les passagers sont vivants.
Cette expérience permet de passer à l’étape suivante : le premier vol avec un passager humain.
Le scientifique Jean-François Pilâtre de Rozier et le marquis François-Laurent d’Arlandes deviennent ainsi les deux premiers aéronautes de l’histoire, le 21 novembre 1783.
Les distances parcourues, la vitesse du ballon et l’altitude atteinte sont de plus en plus élevées et les frères Montgolfier ont rapidement des concurrents plus ou moins compétents. La conquête du ciel suscite de nombreuses vocations.
En juin 1784, Elisabeth Thible, une cantatrice lyonnaise prend place à bord de la montgolfière « La Gustave » et devient ainsi la première femme astronaute de l’histoire. La petite histoire raconte qu’elle chante des airs d’opéras costumée en Minerve durant le vol de 45 minutes.
Tous les vols de ballons ne se terminent cependant pas bien et en juin 1785, celui qui a été le pionnier de cette formidable aventure, Jean-François Pilâtre de Rozier, décède alors qu’il tente de traverser la Manche dans le sens France-Angleterre. Apprenant que l’aéronaute Jean-Pierre François Blanchard a pour projet de relier l’Angleterre à la France en prenant place à bord d’un ballon à hydrogène, il veut réaliser le même exploit. La traversée de Blanchard accompagné du duc de Jeffries se fait sans encombre, le 7 janvier 1785. Parti de Douvres, il atterrit à Guînes, dans le Pas-de-Calais, 2 heures et 25 minutes plus tard.
Pilâtre ainsi que le physicien Pierre-Ange Romain prennent place à bord d’un ballon gonflé à la fois à l’air chaud et au gaz en juin de la même année. Peu après l’envol, des vents contraires ramènent le ballon vers la terre ferme. Pour une raison encore inconnue, probablement une déchirure du ballon ou un incendie, celui-ci s’écrase au sol près de Boulogne-sur-Mer. Les deux hommes sont tués sur le coup et deviennent les premières victimes d’un accident aérien.
Le déclin des montgolfières
Si les frères Montgolfier ont pleinement réussi leur pari de permettre aux hommes de parcourir de longues distances par la voie des airs, leur invention va être rapidement victime de son succès.
En effet, de nombreux physiciens améliorent le système et la montgolfière gonflée à l’air chaud est rapidement dépassée par les ballons à gaz. Ceux-ci ne nécessitent pas d’emporter un combustible lourd et encombrant et peuvent donc parcourir de plus longues distances. De plus, les risques d’incendie sont moins grands car il ne faut plus sans cesse alimenter un foyer.
Le déclin amorcé des montgolfières s’accélère lorsque l’hydrogène utilisé pour les premiers ballons à gaz est remplacé par du gaz d’éclairage nettement moins coûteux.
Les frères Montgolfier tentent vainement d’obtenir des subsides afin de mettre au point un ballon dirigeable. Les ballons utilisent en effet les vents pour se déplacer et ne peuvent être manœuvrés que verticalement. Finalement, le premier dirigeable équipé d’une hélice et d’un gouvernail, l’ « aérostat Giffard » s’envolera le 24 septembre 1852 dans le ciel parisien.
Suite au refus des autorités, les Montgolfier se détournent de l’aéronautique pour se consacrer à l’entreprise familiale qu’ils développent grâce à … leurs inventions.
Étienne Montgolfier devient membre de l’Académie des Sciences en 1796. Il décède trois ans plus tard.
Son frère Joseph décoré de la Légion d’honneur par Napoléon Bonaparte devient directeur du Conservatoire national des arts et métiers en 1807. La même année, il intègre à son tour l’Académie des Sciences. Il décède en juin 1810.
Le ballon, un allié militaire
Dès le début de leur conquête du ciel, les ballons ont été utilisés à des fins militaires. Des hommes sont envoyés dans les airs afin d’observer les lignes ennemies et de donner de précieux renseignements à l’armée. Ils sont employés dans ce but jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale, l’aviation n’étant alors qu’à ses balbutiements.
La renaissance
Si les montgolfières ont perdu leur intérêt par rapport aux nouvelles inventions, elles ont continué à faire rêver.
Dans les années 1950, des passionnés la remettent au goût du jour. Les ballons n’ont plus le luxe et le décor fabuleux de leurs ancêtres mais ils gagnent en légèreté grâce à leur enveloppe en nylon ou en polyester. Le système permettant de s’élever dans les airs ou de redescendre est perfectionné. Le brûleur est dorénavant placé directement sous l’enveloppe et est alimenté par du propane contenu dans des bouteilles en aluminium.
En revanche, la nacelle n’a que très peu changé depuis le premier vol en montgolfière. Elle est en effet toujours réalisée en rotin ou en osier, des matériaux naturels capables d’amortir le choc de l’atterrissage.
De nos jours, la montgolfière est devenue un loisir coûteux mais il est possible de trouver des sponsors qui finance le ballon en échange du placement de leur logo sur l’enveloppe. Les aérostiers participent à des compétitions nationales ou internationales ou à des rassemblements qui attirent une foule toujours plus nombreuse.
Des vols sont également organisés par des entreprises qui proposent des baptêmes de l’air ou la découverte d’une région de manière originale.
Découvrir Annonay
Annonay est la ville natale des frères Montgolfier.
Située au cœur de l’Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes, la cité s’est développée au Moyen-Âge en profitant du passage des pèlerins en route vers le Puy-en-Velay. Cette prospérité décline au 14ème siècle lorsque la plus grande partie des habitants sont victimes des épidémies de peste.
La cité retrouve l’opulence au siècle suivant grâce au commerce du vin et à la tannerie. Lorsque les biens du connétable Charles III de Bourbon sont confisqués en 1524 suite à son insurrection contre la couronne, l’Auvergne intègre le domaine royal.
Annonay vit des heures difficiles en raison des guerres de religion du 16ème siècle mais également de nouvelles épidémies et de plusieurs récoltes désastreuses entraînant la famine. Elle parvient cependant à remonter la pente toujours grâce aux nombreuses tanneries installées au bord de la Deûme. C’est cette même rivière qui attire les papetiers dont les plus connus sont bien entendu les Montgolfier.
La localité profite également de la renommée des célèbres inventeurs. Elle s’enorgueillit d’avoir été le théâtre du premier vol de montgolfière en 1782.
Un autre de ses enfants, Marc Seguin, le petit-neveu de Joseph de Montgolfier, s’illustre également en inventant notamment la « locomotive Seguin », première locomotive à vapeur utilisant une chaudière à tubes d’eau.
Jusque vers la fin du 19ème siècle, Annonay est un important centre commercial mais elle perd ce statut lorsque les premières lignes de chemin de fer la laissent à l’écart.
De plus, la guerre de 1870 ruine une grande partie des tanneries ce qui entraîne l’exode de nombreux travailleurs. Fort heureusement, les papeteries résistent plus facilement et de nouvelles industries font leur apparition sur le territoire de la commune.
La visite
La ville d’Annonay rend hommage à ses plus célèbres enfants. On peut y découvrir notamment :
- la statue « Les frères Montgolfier », une œuvre de Henri Cordier installée place de la Libération
- l’obélisque « La Pyramide » commémorant le premier vol d’une montgolfière érigée Boulevard de la République
- la statue de Marc Seguin, une œuvre de François Clémencin érigée Place de la Liberté
- La Fondation Seguin pour l’Innovation installée à Varagnes, la dernière maison de Marc Seguin qui voulait initier un lieu consacré à la création.
Les descendants de Marc Seguin ont fondé l’ « Association des Amis de la Fondation Seguin » afin de perpétuer cette volonté en organisant des ateliers, conférences, expositions, résidences…..
Association des Amis de la Fondation Seguin
Varagnes
Annonay
Mail : [email protected]
Site web : http://www.fondationseguin.com
- Le Musée des Papeteries Canson et Montgolfier est situé dans la maison des Montgolfier. On y découvre l’histoire de la papeterie et du papier du 17ème siècle à aujourd’hui.
En pratique :
Le musée est ouvert toute l’année les mercredis et dimanches de 14hr30 à 18hr. (fermeture annuelle du 24 au 31 décembre inclus).
La visite dure en moyenne de 1 à 1hr30 (2hr30 avec initiation à la fabrication du papier et à l’imprimerie (uniquement pour les groupes et sur réservation).
Musée des Papeteries Canson et Montgolfier
700 rue de Vidalon
07430 Davézieux
Tel : 04 75 69 89 20
Site web : http://musee-papeteries-canson-montgolfier.fr
Si vous séjournez en Ardèche durant le 1er week-end du mois de juin, vous aurez la chance d’assister à la « Fête de l’Air et de la Montgolfière », une reconstitution historique du premier vol de l’aérostat combinée à de nombreuses animations.
http://www.mairie-annonay.fr/-Annonay-site-historique-de-la-.html
Il est également possible de participer à un baptême de l’air ou à un vol de 3 à 4 heures proposés par différentes entreprises :
Que manger dans la région ?
Annonay est connue pour ses montgolfières, ses papeteries, sa locomotive … et ses spécialités culinaires :
- Le pantin d’Annonay est un petit gâteau sablé rose aromatisé à la fleur d’oranger en forme d’animal, de montgolfière ou de personnage, traditionnellement cuit pour les fêtes de Pâques. On en trouve cependant désormais toute l’année et les touristes en achètent comme souvenir de la ville.
- La bombine, un plat de pommes de terre accompagnées de lard. Il existe cependant différentes versions de bombines et on peut y ajouter des viandes plus « nobles », des champignons, des carottes, du fromage, … . elle se sert avec une salade verte.
- La caillette, un pâté aux épinards et aux bas morceaux de porc entourée d’une crépine. Elle est souvent parfumées aux herbes sauvages.
- La crique ardéchoise, un gâteau de pommes de terre accompagnée d’une salade.
- Le matefaim est une épaisse galette aux pommes et à la fleur d’oranger. A l’origine, le matefaim était, comme la crique ardéchoise, un gâteau de pommes de terre avant de devenir une crêpe salée. Il est également décliné en version sucrée.