Il y a plus de trois siècles, l’écrivain et académicien français Charles Perrault publiait ses « Contes de ma mère l’Oye », un recueil de contes de fées qui ont bercé notre enfance.
Parmi ces récits qui mettent en scène des princesses, des ogres et des sorcières, l’histoire de la Belle-au-Bois-Dormant est certainement l’un des plus connus.
Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir un lieu magique qui a servi d’inspiration à Charles Perrault pour offrir un décor de rêve à la jolie princesse, victime de la méchante fée Carabosse.
Le château d’Ussé construit au 15ème siècle sur le territoire de l’actuelle commune de Rigny-Ussé (Indre-et-Loire) est un parfait exemple de communion des styles médiéval et Renaissance. Une étape incontournable de tous les circuits des Châteaux de la Loire.
Un peu d’histoire
L’actuelle région du Centre-Val-de-Loire a été occupée par les hommes dès la préhistoire. Sa situation géographique privilégiée lui a très vite permis de devenir une région agricole prospère. De plus, la présence des cours d’eau dont la Loire a favorisé le développement du commerce.
Elle est habitée successivement par le peuple celte des Turons (capitale Amboise), par les Romains, par les Wisigoths et par les Francs lorsque Clovis franchit la Loire en 507.
Dès cette époque, le site d’Ucenum est mentionné sur des documents. Il occupe une position importante à la fois sur l’Indre et sur la route menant à Chinon devenu un centre religieux influent grâce à la fondation d’un monastère par un disciple de Saint-Martin, Saint-Mexme, à la fin du 4ème siècle.
De la forteresse médiévale …
Dans la seconde moitié du 10ème siècle, le comte de Blois, Thibaud le Tricheur, est en conflit avec le duc de Normandie. Il renforce le système défensif de son territoire, notamment en édifiant la forteresse de Saumur, au mépris du « droit régalien ». En effet, seul le Duc des Francs, alors Hugues Capet, pouvait bâtir des fortifications.
Cette montée de puissance inquiète les Francs qui n’hésitent pas à chercher le soutien des comtes d’Anjou, pourtant anciens alliés des comtes de Blois.
La rivalité entre les deux comtés va croissant et, en 1026, Foulques Nerra d’Anjou s’empare du château de Saumur qui était alors fief de Guelduin II, descendant d’un chef Viking et fidèle vassal du Comte de Blois.
Or, le père de Gueldin II, Gueldin 1er, premier seigneur d’Ucenum (Ussé) connu à ce jour, avait bâti un château-fort en bois sur ces terres, vers 1004. C’est pour cette raison qu’après la perte de Saumur, Gueldin II se réfugie dans ce domaine. Il dote le château de fortifications d’abord en bois et puis en pierre.
Ce premier château d’Ussé est donc une place-forte médiévale à l’allure massive qui se transmet de génération en génération sans modifications notables.
… au château Renaissance
Il faut attendre les dernières décennies de la Guerre de Cent Ans (1337 – 1453) pour que le propriétaire du château, Jean V de Bueil dit « Le Jouvencel » ou le « Fléau des Anglais », comte de Sancerre, vicomte de Carentan et seigneurs de nombreux domaines dont celui d’Ussé, transforme l’ancienne forteresse et jette les bases du château actuel, en 1424.
En 1443, le roi de France Charles VII fait la connaissance d’Agnès Sorel, épouse du duc d’Anjou surnommé le « Bon Roi René » et demoiselle d’honneur d’Isabelle de Lorraine.
Il tombe sous le charme de la jeune femme et trois filles, Marie, Charlotte et Jehanne de Valois, naissent de ces amours. Elles seront cependant toutes trois légitimées et dotées par le roi et épousroent des grands du royaume.
C’est ainsi que Jehanne épouse Antoine de Bueil en décembre 1461, quelques mois après la mort de son père. C’est donc son demi-frère, Louis XI qui accorde une dot de 40.000 écus d’or utilisée pour reconstruire le château d’Ussé.
A cette époque, le Val-de-Loire est la région préférée de la cour du roi et de nombreux châteaux sont bâtis le long du fleuve. Les souverains et leur suite apprécient la beauté et le confort de ces demeures Renaissance construites dans un lieu au climat si agréable. La ville de Tours obtient même le statut de capitale France de 1430 à 1530.
Toute la région profite de cette situation pour se développer et de nombreuses manufactures voient le jour. Cette prospérité sans précédent prend fin durant les Guerres de religion qui ravagent le pays dans la seconde moitié du 16ème siècle.
La « touche » Vauban
Mais revenons au siècle précédent pour découvrir que malgré la dot de son épouse, Antoine de Bueil ne parvient pas à faire face aux dépenses liées au château d’Ussé. Il est contraint de le vendre en 1485.
Jacques d’Espinay, chambellan de Charles VIII et de Louis XII et grand maître de l’hôtel de la reine devient ainsi propriétaire d’Ussé qu’il continue à embellir.
Son fils poursuit son œuvre mais son petit-fils doit à son tour se défaire du domaine trop onéreux, en 1557.
Le domaine passe de main en main au rythme des mariages et successions avant de devenir propriété du contrôleur-général de la maison du roi, Louis 1er Bernin de Valentinay.
Son fils, Louis II Bernin de Valentinay porte le titre de marquis d’Ussé à partir de 1700. Un dossier avait en effet été constitué afin d’obtenir le statut de marquisat. On y trouve notamment un descriptif du domaine :
La Seigneurie d’Ussé est très considérable, et d’une grande étendue, consistant en un château avec cinq grosses tours(…) dans l’enceinte duquel est une église (…) avec un parc de soixante arpents, clos de murs, et avec tous les ornements qui peuvent rendre une terre capable de porter un titre éminent.
Louis II Bernin était l’époux de Jeanne-Françoise Le Prestre, fille du célèbre architecte militaire, le maréchal de Vauban. C’est dons sans surprise que le château d’Ussé bénéficie de son savoir-faire et qu’il est repris sur la liste des « sites Vauban ».
Vauban a notamment dessiné les plans de la structure du château que nous connaissons aujourd’hui, à savoir un château quadrangulaire prenant place sur une vaste terrasse dominant les dépendances et les jardins conçus par le paysagiste Le Nôtre.
C’est également à cette époque que Charles Perrault découvre Ussé et succombe au charme de la résidence qui va devenir le « Château de la Belle au Bois Dormant ».
La famille de Valentinay se sépare du domaine en 1780. Il passe à nouveau entre les mains de différents propriétaires jusqu’à nos jours. Depuis sa lointaine fondation, le château d’Ussé est cependant toujours resté un lieu d’habitation familial.
Actuellement, il appartient au Duc de Blacas, issu d’une ancienne famille originaire de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. On mentionne déjà un chevalier Blacas de Blacas attaché à la cour du comte Raimond Bérenger IV de Provence, au début du 13ème siècle.
Charles Perrault
Né à Paris en janvier 1628, Charles Perrault est un élève brillant et avide d’apprendre. Après avoir interrompu sa scolarité suite à une dispute avec un professeur, il termine malgré tout ses études de droit et obtient son diplôme à l’âge de 23 ans. Il devient avocat mais son métier est loin de le passionner. Il préfère écrire et publie avec son frère médecin un poème intitulé « Les murs de Troie ou l’origine du burlesque ».
Peu après, il abandonne définitivement le barreau, préférant travailler comme commis chez un autre de ses frères, un receveur général des finances. Si cette fonction n’est pas plus passionnante, elle lui laisse le temps de se consacrer à l’écriture.
Ses compétences sont reconnues et Charles Perrault est choisi pour devenir le premier secrétaire perpétuel de la « Petite académie » créée en 1663 par le ministre de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert. Cette institution avait pour mission d’inventorier les inscriptions gravées sur les médailles et les monuments en hommage au roi.
Parallèlement, il use de son influence pour aider les artistes, scientifiques et écrivains à obtenir plus de reconnaissance.
En 1671, il entre à l’Académie française et participe à la rédaction de la première édition du dictionnaire publié en 1694, notamment en rédigeant la préface de l’ouvrage.
Entre-temps, il se fait le chef de file des auteurs contemporains lors de la « querelle des Anciens et des Modernes ». Il s’oppose en effet à Nicolas Boileau qui estime que chaque œuvre littéraire doit suivre le modèle prôné par Aristote dans sa « Poétique ». Charles Perrault, au contraire, encourage les auteurs à innover. Cette querelle qui se termine officiellement en 1694 par la réconciliation des deux écrivains a permis à la littérature de sortir de son carcan.
Charles Perrault décède à Paris le 16 mai 1703 à l’âge de 75 ans.
La Belle-au-Bois-Dormant
Charles Perrault est donc un esprit brillant qui a marqué son époque et a permis aux écrivains mais également aux artistes et aux savants de bénéficier d’un meilleur statut. Il a également encouragé ses contemporains à sortir du schéma traditionnel d’écriture basé sur l’Antiquité gréco-romaine.
Ses œuvres sont nombreuses mais, paradoxalement, c’est un petit recueil de contes de fées intitulé « Histoires ou contes du temps passé avec des moralités ou Contes de ma mère l’Oye » qui fait aujourd’hui encore sa renommée.
En 1697, Charles Perrault écrit quelques contes en s’inspirant d’histoires populaires transmises oralement. En cette fin de 17ème siècle, ce type de littérature qui met en scène des personnages fantastiques comme les fées, les ogres, les princesses ou les loups connaît un grand succès auprès d’un public adulte issu des classes aisées.
Comme toutes les modes, celle-ci passe rapidement et les « Contes de ma Mère l’Oye » tombent dans l’oubli pendant près de deux siècles.
A la fin du 19ème siècle, les récits de Charles Perrault sont redécouverts et deviennent des contes pour enfants. Les contes de fée sont dorénavant lus aux plus jeunes et Le Chat Botté, le Petit Chaperon Rouge, Cendrillon ou, bien entendu, la Belle-au-Bois-Dormant deviennent leurs histoires préférées.
La Belle-au-Bois-Dormant narre l’histoire d’une princesse frappée de malédiction par la méchante fée Carabosse qui se venge ainsi de ne pas avoir été invitée à son baptême.
Elle prédit que l’enfant se piquera le doigt sur un fuseau et mourra à l’âge de 16 ans. Heureusement, les fées marraines transforment la malédiction , la jeune fille ne mourra pas mais tombera dans un profond sommeil qui durera cent ans.
L’enfant est cachée au plus profond de la forêt par les trois fées bienveillantes jusqu’à la veille de ses 16 ans. Pensant avoir réussi à déjouer les plans de Carabosse, elles ramènent la jeune fille au château pour fêter son anniversaire. Elle n’échappe cependant pas à son sort et se pique à un fuseau oublié lorsque le roi avait ordonné qu’ils soient tous brûlés. La princesse tombe dans un profond sommeil. Aussitôt, les fées endorment tous les habitants du château.
Celui-ci est redécouvert, un siècle plus tard, par un prince qui réveille la jeune fille et son entourage.
Le conte de la Belle-au-Bois-Dormant n’est pas une œuvre originale de Charles Perrault puisqu’on retrouve ce thème dans de nombreux récits traditionnels. Il est notamment repris dans le roman « Perceforest » écrit au 14ème siècle et dans le « Soleil, Lune et Thalie » de Giambattista Basile, auteur du recueil « Pentamerone ».
Ces récits plus anciens sont nettement moins édulcorés que la version de Perrault qui préfère par exemple parler du « baiser du prince » et non d’un viol.
Le conte de Perrault a été repris notamment par Walt Disney. C’est dans cette œuvre que la Princesse est baptisée « Aurore » alors que l’écrivain ne la nomme pas et parle simplement de « la princesse ».
La visite
Le Château d’Ussé, propriété de la famille de Blacas, est ouvert au public venu découvrir ce joyau architectural.
Les pièces sont entièrement décorées et meublées ce qui donne l’impression de faire un plongeon dans le temps. On peut notamment y admirer une exceptionnelle collection de tapisseries des 16ème et 17ème siècles.
La visite se poursuit par une promenade dans les jardins à la Française dessinés par Le Nôtre, le paysagiste de Versailles, et par la découverte du « donjon des chevaliers » remarquable par sa tourelle octogonale et sa splendide charpente en bois. Il fait partie du chemin de ronde où vous rencontrerez les différents héros du conte, Aurore, le prince, Carabosse et les marraines-fées.
Vous apprécierez également les caves creusées à même la roche blanche du tuffeau qui servaient autrefois à la conservation du vin. Des personnages en cire ainsi que des objets du quotidien illustrent la tradition viticole d’Ussé.
Les anciennes écuries accueillent quelques anciens véhicules et une belle collection de harnachements divers. Enfin, la chapelle Notre-Dame d’Ussé est un exemple parfait de l’architecture Renaissance.
En pratique
Le château d’Ussé se visite tous les jours de mi-février à mi-novembre :
- de 10 à 18 hr en basse saison
- de 10 à 19hr en haute saison
Le château est accessible aux personnes à mobilité réduite.
La visite se fait librement (fascicule remis à l’entrée).
Un « jeu de piste » sur le thème des contes de fées est proposé aux enfants.
Il n’y a pas d’espace restauration à l’intérieur du domaine mais l’hôtel-restaurant « Le Clos d’Ussé » se situe à quelques dizaines de mètres du château.
Tel : 02 47 95 55 47
Site web : http://leclosdusse.fr
Château d’Ussé
37420 Rigny-Ussé
Tel : 02 47 95 54 05
Mail : chateauusse@gmail.com
Site web : http://www.chateaudusse.fr
A la découverte de la région
Profitez de votre passage en Indre-et-Loire pour découvrir les nombreux trésors du patrimoine architectural et naturel de la région :
L’église Notre-Dame de Rigny
L’église Notre-Dame de Rigny est fondée au 12ème siècle sur l’emplacement de deux édifices précédents bâtis au 7ème et au 10ème siècles. Le domaine de Rigny dépend à l’origine du monastère Saint-Martin de Tours avant d’être donné à l’abbaye de Cormery.
Le roi Louis XI séjourne régulièrement dans la région pour chasser et assiste à la messe à Notre-Dame de Rigny.
Avec la construction du Château d’Ussé, le village de Rigny perd de son importance et est délaissé petit à petit au profit du bourg qui s’est installé au pied du château.
Propriété des châtelains d’Ussé de 1858 à 1983, l’église s’est peu à peu délabrée. Elle a été vendue pour 1 franc symbolique à l’ « Association du Parc forestier de Teillay » qui est devenue, en 2010, l’ « Association des amis de Notre-Dame de Rigny ».
Depuis 1983, d’importants travaux de restauration ont été entrepris et se poursuivent encore afin de sauvegarder ce monument historique. De splendides peintures murales des 14ème et 15ème siècles ont notamment été découvertes sous une couche de badigeon.
L’église a ouvert ses portes au public et différentes animations sont organisées entre ses murs.
Association Notre-Dame de Rigny
18 Allée de l’Aubinière
37550 Saint-Avertin
Mail : criss.sorolla@wanadoo.fr
Site web : https://www.notredamederigny.fr
Château de l’Islette
Le château de l’Islette situé à un jet de pierre du château d’Azay-le-Rideau est moins connu que son voisin mais mérite d’être découvert.
Petit joyau de la Renaissance, cette demeure familiale se mire dans les eaux de l’Indre. Au cours de son histoire, il a reçu des hôtes célèbres dont les sculpteurs Auguste Rodin et Camille Claudel qui appréciaient y cacher leurs amours.
La visite du château de l’Islette séduit petits et grands. En effet, les enfants n’ont pas été oubliés et des déguisements leur sont prêtés afin de les transformer en preux chevalier ou en gente dame. Ils apprécient également la plaine de jeux et les animaux de la ferme.
Lorsque la météo le permet, les visiteurs peuvent louer une barque afin de découvrir la demeure depuis l’Indre (promenade d’une demi-heure).
Ils peuvent également pique-niquer dans les espaces réservés, au bord de l’eau ou dans un ancien bâtiment de ferme mis à leur disposition les jours de pluie. Il est possible d’acheter des produits locaux sur place, de se désaltérer à la buvette, de louer des transats ou d’observer les oiseaux grâce au prêt de jumelles et de livres.
Tout est mis en œuvre pour passer un moment agréable en amoureux ou en famille.
En pratique :
Le château est ouvert au public de mai à septembre de 10 à 19hr.
La visite se fait librement ou en compagnie d’un guide.
Des nocturnes sont organisés en juillet et en août afin de découvrir le château et le parc illuminés par plusieurs centaines de bougies.
Différentes animations (expositions, concerts, stages, …) sont également proposés régulièrement.
Château de l’Islette
9 route de Langeais (D57)
37190 Azay-le-Rideau
Tel : 02 47 45 40 10
Site web : http://www.chateaudelislette.fr
La Devinière
La Devinière, supposé lieu de naissance de François Rabelais (1483 – 1553) a été transformée en un musée consacré à l’écrivain. Cet ensemble comprend plusieurs maisons du 15ème siècle ainsi que des caves troglodytiques creusées dans le tuffeau lors de la construction des habitations et reconverties ensuite en ferme et en entrepôts notamment pour le vin. Le domaine a inspiré Rabelais pour écrire son « Gargantua ».
Depuis 2004, on produit à nouveau du vin à La Devinière, à découvrir dans la boutique du musée.
En pratique :
Le musée est ouvert tous les jours excepté les 1er janvier et 25 décembre :
- de 10 à 12hr30 et de 14 à 18 hr en avril, mai, juin et septembre
- de 10 à 19hr en juillet et août
- de 10 à 12hr30 et de 14 à 17hr en octobre, novembre, décembre, janvier, février et mars
Le musée se visite librement ou en compagnie d’un guide.
La visite dure approximativement 1 heure.
Des animations et des ateliers sont organisés régulièrement pour les enfants.
Il est possible de réserver des visites combinées à une dégustation de vin (pour les groupes de minimum 10 personnes).
La Devinière est accessible en grande partie aux personnes à mobilité réduite. Les pièces situées à l’étage ne sont cependant atteignables que par les escaliers.
Des outils spéciaux (documents en grands caractères et boucle magnétique) sont mis à la disposition des personnes malvoyantes ou malentendantes.
Musée Rabelais
4 rue de la Devinière
37500 Seuilly
Tel : 02 47 95 91 18
Site web : http://www.musee-rabelais.fr
Que manger dans la région ?
Le Val de Loire est réputé pour ses jardins, ses châteaux, sa douceur de vivre et bien entendu pour sa gastronomie. Au cours de votre séjour, prenez le temps de découvrir quelques-unes des spécialités régionales à déguster accompagnées d’un vin de Chinon, par exemple:
- La fouace de Touraine, un pain enrichi aux œufs, au miel et aux noix qui se savoure nature ou en compagnie d’un morceau de fromage ou de rillettes.
- La poire (ou pomme) tapée à base de fruits épluchés, séchés dans un four à bois à basse température et aplatis à coups de platissoire. Ces fruits se consomment secs ou réhydratés dans du vin ou du thé, en dessert ou comme accompagnement de plats.
- La beuchelle à la tourangelle à base de ris et de rognons de veau aux champignons.
- La quiche tourangelle, une pâte brisée garnie de rillettes, de rillons, de persil, de crème et d’œufs battus
- Le valençay, un fromage de chèvre qui se caractérise par sa forme pyramidale et sa croûte cendrée.