Château de Crazannes à Port-d'Envaux (XVe, XVIe s.), Charente-Maritime - ©Denis Trente-Huittessan FlickR Creative Commons

Au pays du marquis de Carabas

Qui n’a jamais entendu ou lu l’histoire du Chat Botté imaginé par Charles Perrault le célèbre auteur de contes ?
L’astucieux chat, seul héritage laissé au plus jeune fils d’un meunier, parvient par ruse à faire la fortune de son maître, le « marquis de Carabas ».

Si vous passez en Charente-Maritime, arrêtez-vous quelques instants afin de découvrir le château qui a inspiré le conte du Chat Botté.
Nous vous proposons aujourd’hui de partir à la rencontre du jeune héros et de son chat extraordinaire, au cœur de l’ancienne province de la Saintonge, dans le petit village de Crazannes.

Un peu d’histoire

Au 11ème siècle, le Duc de Normandie, Guillaume-le-Conquérant, descendant du Viking Rollon, s’empare du trône d’Angleterre après avoir vaincu les armées d’Harold lors de la « Bataille de Hastings » (1066).
A cette époque, une forteresse se dressait déjà à l’emplacement de l’actuel château de Crazannes. On peut encore apercevoir quelques vestiges de ses anciennes fortifications et de la chapelle.
Ce premier château faisait partie du système défensif de la province historique de Saintonge comprenant notamment une grande partie de la Charente-Maritime.
Les seigneurs locaux avaient en effet bâti des places fortes le long des frontières afin de se protéger des attaques des Normands. Il est possible que le château de Crazannes appartenait alors aux Seigneurs de Tonnay-Charente dont la dynastie a été fondée vers la fin du 10ème siècle par Léger 1er.

La Saintonge anglaise

En montant sur le trône d’Angleterre, Guillaume-le-Conquérant fonde les bases du futur Empire Plantagenêt qui atteint son apogée avec le mariage du roi Henri II d’Angleterre et d’Aliénor d’Aquitaine célébré à Poitiers en 1152.
C’est ainsi que la Saintonge passe sous la domination anglaise avant d’être récupérée par le roi de France Philippe II Auguste, au détriment de Jean-sans-Terre, au début du 13ème siècle.
Ce premier grand conflit entre la France et l’Angleterre, parfois considéré comme la « première guerre de Cent Ans » se solde en 1259 par le « Traité de paix de Paris » qui délimite les possessions anglaises sur le continent.
Une partie de la Saintonge ainsi que le Limousin, la Guyenne, le Quercy et l’Agenais sont rendus au roi d’Angleterre, Henri III, qui doit néanmoins rendre hommage à Louis IX dit Saint-Louis.
En contre partie, la France conserve les Pays de Loire et la Normandie.

La Saintonge française

La Saintonge redevient française en 1371 et est officiellement intégrée dans le royaume quatre ans plus tard, sous le règne de Charles V.
La région reste cependant le théâtre de nombreux conflits tout au long de la Guerre de Cent Ans et la population doit non seulement affronter les Anglais mais également les membres des Grandes Compagnies, des soldats qui pillent et rançonnent les habitants des villages afin de subsister entre deux périodes de guerre. En effet, les gages cessent d’être payés durant les trêves et accalmies.
Parallèlement, la Saintonge est la proie des « Écorcheurs », des guerriers qui contrairement aux Grandes Compagnies ne font pas partie des troupes royales. Ces soldats « indépendants » profitent de l’instabilité politique, de la désorganisation de l’armée et du manque d’argent du roi pour se mettre à son service sans gage, en échange de l’autorisation de vivre sur le dos des régions et de récompenses, généralement sous forme de nomination à des fonctions prisées. Ils peuvent donc piller et semer le trouble en toute impunité.
Les Écorcheurs seront pour la plupart intégrés à l’armée permanente du roi créée en 1445.

Mais revenons un instant au 14ème siècle lorsque l’ancien château féodal de Crazannes est remplacé par une nouvelle demeure bâtie sur le même plan, c’est à dire un logis seigneurial flanqué d’une tour.

Édouard Plantagenêt de Woodstock, mieux connu sous le surnom de Prince Noir y aurait, dit-on, séjourné. Fils du roi Édouard III d’Angleterre et lui-même Prince de Galles, il a la réputation d’être à la fois un grand stratège et un homme impitoyable semant la terreur dans le Midi de la France. Portant le titre de Prince d’Aquitaine de 1362 à 1372, il entretient une cour importante à Bordeaux où il mène grande vie grâce aux taxes qu’il impose notamment aux bourgeois et aux nobles. En 1372, affaibli par la maladie, probablement la dysenterie, et par une révolte des seigneurs rassemblés par le comte d’Armagnac, le Prince Noir abandonne ses terres d’Aquitaine à son frère et se retire en Angleterre où il décède en 1376.

Un autre visiteur illustre du château de Crazannes est le roi François 1er qui règne sur la France de 1515 à 1547.

Le domaine passe entre les mains de plusieurs familles avant de devenir la propriété de Jean Acarie, au 16ème siècle.
Celui-ci agrandit la bâtisse en construisant l’aile est, entre le logis et le donjon. Cette partie du château comprend des écuries ouvrant sur la cour et, au premier étage, des salles de réception.

Le déclin et la renaissance

Petit à petit, le château de Crazannes est déserté et laissé à l’abandon. Il est presque voué à la démolition lorsqu’il est racheté en 1903 par Roger Chaudruc, un lointain descendant d’une famille qui en avait été propriétaire au 18ème siècle et qui l’avait revendu après la Révolution. Pour pouvoir mener à bien son projet de réhabilitation du bâtiment, il démonte l’aile pour en vendre les pierres.
Il consacre le reste de sa vie à ce chantier gigantesque et onéreux. A sa mort, en 1962, ses héritiers ne peuvent assumés ces coûts et le mettent en vente.

La façade nord ainsi que l’intérieur du château ont ainsi bénéficié d’une belle restauration tandis que la façade sud est restée inachevée, faute de moyens. Le château classé Monument historique et propriété de la famille Giambiasi est aujourd’hui accessible au public.

Charles Perrault

Charles Perrault voit le jour en janvier 1628, à Paris. Il est le denier né d’une famille appartenant à la bourgeoisie de Tours.
Alors qu’il est étudiant en littérature au Collège de Beauvais, il se brouille avec un professeur et interrompt momentanément ses études ce qui ne l’empêche pas de dévorer tous les livres religieux et profanes qui lui tombent sous la main. A la même époque, il écrit ses premiers ouvrages.

A 23 ans, il obtient son diplôme de droit et devient avocat. Cette charge l’ennuie et il écrit avec son frère Claude, médecin et membre de l’Académie des Sciences, une œuvre poétique intitulée « Les murs de Troie ou l’origine du burlesque ».
Il abandonne le barreau en 1654 et devient commis d’un autre de ses frères, un receveur général des finances, ce qui lui permet de consacrer ses loisirs à l’écriture.

Lorsque le ministre de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert, fonde la « Petite Académie » (actuellement Académie des inscriptions et belles lettres de l’Institut de France) en 1663, Charles Perrault en devient le premier secrétaire perpétuel. A l’origine, cette académie avait pour mission de relever les inscriptions des médailles et monuments rendant hommage à Louis XIV.
Il a également contribué à la reconnaissance des écrivains, des artistes et des scientifiques mais perd une grande partie de son influence à la mort de Colbert, en 1683.
Académicien depuis 1671, il participe néanmoins à la rédaction de la première édition du « Dictionnaire de l’Académie française » dont il écrit la préface en 1694.
Charles Perrault décède à Paris, le 16 mai 1703.

L’œuvre de Charles Perrault ne se résume pas aux contes qui l’ont rendu célèbre. En effet, il touche à tous les genres littéraires mais principalement à la poésie, sa première passion.

Il devient également le chef de file des « Modernes » lors de la « Querelle des Anciens et des Modernes » qui révolutionne la littérature au 17ème siècle.

En effet, les Anciens (ou Classiques) dont Nicolas Boileau est le principal meneur prônent une littérature basée sur les textes des auteurs de l’Antiquité grecque et romaine. Ils affirment que jamais aucun écrit contemporain ne pourra rivaliser avec ces œuvres. En conséquence, selon eux, tous les auteurs doivent se conformer aux règles d’écriture définies dans la « Poétique » d’Aristote.

Au contraire, Charles Perrault apporte son soutien aux écrivains modernes, contemporains du règne de Louis XIV, et les incite à apporter des innovations dans leurs œuvres
La querelle débute en 1687 après la lecture du poème de Perrault faisant l’éloge de l’époque contemporaine et désavouant les textes de l’Antiquité, « Le siècle de Louis le Grand ». Elle prend fin sept ans plus tard avec la réconciliation plus ou moins forcée de Perrault et de Boileau qui sont arrivés à un compromis. Elle a néanmoins jeté les bases de nouvelles formes artistiques.

Les Contes de ma Mère l’Oye

Malgré ses nombreux combats et sa large participation au développement des arts et de la littérature de son époque, la réputation de Charles Perrault a traversé les siècles grâce aux « Histoires ou contes du temps passé avec des moralités ou Contes de ma mère l’Oye ». Ce petit recueil édité en 1697 sous le nom du fils de Charles Perrault, Pierre Darmancour, regroupe huit contes de fées mettant en scène des personnages classiques comme les ogres, les fées, les loups et les princesses.

A cette époque, les contes de fées sont des œuvres destinées aux adultes issus des milieux aisés. Pour écrire ses « Contes de ma mère l’Oye », Charles Perrault s’est largement inspiré des fables et récits transmis oralement. Seule « Ma mère l’Oye » est un personnage réellement sorti de l’imagination de l’écrivain.

La mode des contes de fées est éphémère et le livret de Perrault qui a suscité l’enthousiasme lors de sa parution tombe rapidement dans l’oubli.
Il en est tiré à la fin du 19ème siècle par les bourgeois qui l’utilisent cette fois pour lire des histoires à leurs enfants. Depuis cette époque, les contes de Charles Perrault ont connu un succès jamais démenti et sont à l’origine de nombreuses interprétations au théâtre, à l’opéra ou au cinéma.

Qui ne connaît pas les héros qui ont bercé notre enfance lorsque nos parents nous racontaient les histoires de la Belle au Bois Dormant, du Petit Chaperon Rouge, de Barbe bleue, du Chat Botté (ou Maître chat), des Fées, de la Petite pantoufle de verre (ou Cendrillon), de Riquet à la houppe ou du Petit Poucet ?

Le Chat Botté

La moralité du conte du Chat Botté est pour le moins douteuse. En effet, le conte met à l’honneur la ruse, la manipulation voire l’arnaque qui offrent la richesse et l’amour au fils du meunier. Nul besoin de travailler puisque les astuces du Chat Botté lui apportent tout sur un plateau d’argent.
Les moralités du conte nous disent en effet que :

Quelque grand soit l’avantage
De jouir d’un riche héritage
Venant à nous de père en fils
Aux jeunes gens pour l’ordinaire,
L’industrie et le savoir-faire
Valent mieux que des biens acquis

et

Si le fils d’un meunier, avec tant de vitesse,
Gagne le cœur d’une Princesse,
Et s’en fait regarder avec des yeux mourants,
C’est que l’habit, la mine et la jeunesse,
Pour inspirer de la tendresse,
N’en sont pas des moyens toujours indifférents

Charles Perrault s’est inspiré de plusieurs œuvres antérieures pour décrire les « farces » de son maître chat.
En effet, celui-ci est déjà un personnage connu des contes sanskrits du 5ème siècle et de « L’Océan des rivières des contes », recueil de Somadeva, un écrivain qui a vécu au 11ème siècle en Cachemire.
On le retrouve également dans le conte « La Chatte de Constantin le Fortuné » extrait des « Nuits facétieuses » de l’écrivain italien Straparola et dans le « Gagliuso » de Giambattista Basile, auteur du recueil «  Pentamerone ».

Si la moralité du Chat Botté reste sujette à débat, le personnage connaît un grand succès parce qu’il donne l’espoir au lecteur de pouvoir sortir de sa condition. De nombreuses polémiques ont eu lieu concernant ce conte qui pouvait influencer négativement les enfants mais il a connu et connaît toujours un franc succès.

Le marquis de Carabas

Pour faire la fortune de son maître, le Chat Botté le nomme « Marquis de Carabas » et fait croire au roi que toutes les terres ainsi que le château dont il a en réalité tué le propriétaire, un fort méchant ogre, lui appartiennent.

Or le nom de « Carabas » n’est pas sorti de l’imagination de Charles Perrault. Plusieurs interprétations ont été données, notamment une référence à un simple d’esprit vivant au début de l’ère chrétienne à Alexandrie ou une allusion aux montagnes Carabag, un lieu de plaisir fréquenté par les sultans et les princes mongols.

La version la plus souvent acceptée est celle qui établit la correspondance entre le « marquis de Carabas » du conte et le « comte de Caravaz (ou Caravase) », un personnage bien réel originaire de la Saintonge.
Jules Gouffier, comte de Caravase vit en effet au château de Crazannes au 17ème siècle. Charles Perrault fait sa connaissance à la cour et est impressionné par ce « nouveau riche » truculent.
C’est pour cette raison qu’il utilise son nom, légèrement déformé, pour baptiser le fils du meunier et que le Château de Crazannes devient celui du Chat Botté.

La visite

Si la façade sud était autrefois la façade principale du château, elle a aujourd’hui moins d’intérêt car sa restauration n’a jamais pu être achevée. En revanche le côté nord offre aux visiteurs de belles sculptures dont certaines évoquent le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle et rappellent la proximité de la Via Turonensis.
L’intérieur du château a conservé une grande partie des matériaux d’origine, notamment les boiseries du plafond de la grande salle qui sont ornées d’animaux chargés d’éloigner les mauvais esprits. En revanche, le mobilier a été ajouté au 20ème siècle puisque le château était entièrement vide lors de la vente par les héritiers de Roger Chaudruc.

En pratique :

Le château est ouvert tous les jours sauf le lundi du 1er avril au 31 décembre (ouvert les lundis en juin, juillet et août)

  • de 14 à 18hr en avril, octobre, novembre et décembre
  • de 10 à 12hr et de 14 à 18hr en mai, juin et septembre
  • de 10 à 12hr30 et de 14 à 19hr en juillet et août

La visite se fait en compagnie d’un guide.
Les propriétaires du château proposent de loger dans le donjon transformé en gîte familial ou dans les chambres d’hôtes superbement meublées et décorées.
Il est également possible de louer les salles de réception pour des événements privés.

Château de Crazannes
24 rue du Château
17350 Crazannes
Tel : 05 46 90 15 94
Site web : http://www.crazannes.com

A la découverte de la région

Profitez de votre passage dans la région pour visiter également :

Les anciennes carrières de pierre de Crazannes

Dès le 1er siècle de notre ère, la pierre calcaire blanche de Crazannes est utilisée pour construire des monuments dont le Fort Boyard, la cathédrale de Cologne, l’Arc Germanicus de Saintes ainsi que de nombreuses routes. Exploitées jusqu’en 1948, les carrières ont été ensuite abandonnées. La nature a repris ses droits, tapissant de végétation les parois et les cavités, anciens témoins de l’activité des carriers. Profitant de l’humidité et de la chaleur qui règnent dans les gorges des anciennes carrières, la végétation se fait luxuriante et accueille une faune diversifiée, de la chauve-souris qui a élu domicile dans les galeries au renard en passant par la grenouille.

En pratique :

Il existe deux parcours permettant de découvrir l’histoire des carrières :

  1. Le parcours des carrierslong de 650 mètres (port du casque obligatoire). En raison des difficultés du terrain et des nombreux escaliers, il n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite. Il est également interdit aux enfants de moins de trois ans ainsi qu’aux animaux. Il est conseillé d’être équipé de chaussures de marche. La visite dure approximativement 1 heure.
  2. Le p’tit parcours de Gennyest accessible à tous y compris aux personnes en fauteuil roulant et aux chiens tenus en laisse. La visite dure approximativement 30 minutes mais chacun peut parcourir le sentier sécurisé et sans escalier à son rythme.

Un espace muséographique consacré au métier de carrier complète ces parcours. Il se visite librement et gratuitement.

Des ateliers de sculpture et de teinture sur pierre sont organisés régulièrement.
Le site des carrières est ouvert de la mi-février à la mi-novembre :

  • les mercredis, samedis et dimanches de 10 à 12hr et de 14 à 17 hr du 15 février à fin mars et du 1er octobre au 14 novembre
  • tous les jours de 10 à 12r et de 14 à 17hr30 du 1er avril au 14 juin et du 15 au 30 septembre
  • tous les jours de 10 à 12hr et de 14 à 19hr du 15 juin au 14 septembre.

La Pierre de Crazannes
17350 Crazannes
Tel : 05 46 91 48 92
Site web : http://www.pierre-de-crazannes.fr

Le Château de Panloy

Le Château de Panloy construit au 16ème siècle dans le style Renaissance a été totalement restauré et réaménagé à la fin du 19ème siècle. Cette demeure privée appartient aujourd’hui encore à la famille de Grailly mentionnée depuis le 10ème siècle.

Le château se visite :

  • tous les jours sauf le lundi de 10 à 12hr et de 14 à 18 hr en avril, mai, juin, septembre et octobre
  • tous les jours de 10 à 19hr en juillet et août

La visite dure approximativement 1 heure

Château de Panloy
3 Domaine de Panloy
17350 Port d’Envaux
Tel : 05 46 91 73 23
Mail : contact@panloy.com
Site web : http://panloy.com

La ville de Saintes

La ville de Saintes est une étape majeure sur la Via Turonensis, l’un des quatre chemins officiels du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui traversent la France. On peut y découvrir différents monuments religieux dont la Basilique Saint-Eutrope, l’Abbaye-aux-Dames et la Cathédrale Saint-Pierre ainsi que des monuments romains dont un bel amphithéâtre et l’Arc de Germanicus.

Office de tourisme de Saintes et de la Saintonge
Place Bassompierre
17100 Saintes
Tel : 05 46 74 32 82
Site web : https://www.saintes-tourisme.fr

Que manger dans la région ?

Durant votre séjour, découvrez quelques spécialités régionales de la Saintonge, notamment :

  • La caillebotte, un fromage à base de lait de vache caillé qui se mange froid ou chaud, accompagné de sucre, de miel, d’essence de café, de fleur d’oranger ou de cognac.
  • La corinette, un dessert rappelant la madeleine qui existe en différentes versions (nature, aux raisins, au chocolat, …).
  • La douzane, une brioche tressée aromatisée au rhum et à la vanille, fabriquée lors de la fête des Rameaux. Elle a la particularité de terminer par une boucle dans laquelle on peut accrocher le rameau béni.
  • La daube saintongeaise à base de viande de bœuf et d’un pied de veau cuite dans une marmite en terre appelée « câline ».
  • Le jarret de veau mijoté dans du Pineau des Charentes.
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