Le 6 juin 1944, les troupes alliées débarquent sur les plages de Normandie afin d’ouvrir un second front et de réaliser une brèche dans le système défensif allemand, le Mur de l’Atlantique.
En sillonnant cette région si calme et paisible, il est difficile d’imaginer que le littoral et l’arrière-pays normands ont été les témoins de l’une des pages les plus sombres de l’histoire contemporaine.
Un peu d’histoire
Le contexte
A l’issue de la Première Guerre mondiale, les frontières des pays européens sont redessinées. Le « Traité de Versailles » signé le 28 juin 1919 au Château de Versailles reconnaît notamment l’indépendance de la Tchécoslovaquie, de la Pologne et de l’Autriche tandis qu’environ 15% des territoires allemands sont « redistribués » à la France, à la Belgique, au Danemark et à la Pologne.
De plus, l’Allemagne est contrainte d’abandonner ses colonies, de payer des indemnités, de démilitariser certaines zones et de réduire fortement son armée.
Les Allemands humiliés rêvent très vite de reconquête. De leur côté, les Italiens qui n’ont pas reçu les territoires convoités développent également un sentiment de frustration.
En 1929, une grave crise économique connue sous le nom de la « Grande Dépression » touche la quasi totalité du monde et engendre un fort taux de chômage. Ce drame social favorise la montée du national-socialisme d’Hitler en Allemagne et du fascisme de Mussolini en Italie. En effet, ces partis soutiennent l’emploi et améliorent les conditions de vie des classes défavorisées.
Dans les années 1930, Hitler réinstaure le service militaire pourtant interdit par le Traité de Versailles et met en place une politique ayant pour but l’unification des pays germanophones. Dès 1938, il annexe l’Autriche et la région tchécoslovaque des Sudètes. L’année suivante, il fonde le « Protectorat de Bohême-Moravie » et occupe une partie de la Lituanie.
Face au refus de la Pologne de céder le « Corridor de Dantzig » et prenant prétexte d’une prétendue attaque contre un émetteur-radio, l’Allemagne envahit la Pologne le 1er septembre 1939, déclenchant ainsi la Seconde Guerre mondiale.
Le conflit
Les Japonais qui souhaitent étendre leur suprématie sur l’ensemble de l’Asie et qui n’ont pas digéré les restrictions militaires imposées par le Traité de Versailles et les traités navals ultérieurs profitent de la situation tendue en Europe pour mettre leur politique expansionniste en place. Le Japon rejoint donc l’ « Axe » formé par l’Allemagne et l’Italie en 1940. La même année, la Hongrie, la Slovaquie, la Bulgarie et la Roumanie se rallient au forces de l’Axe.
De leur côté, les Alliés s’organisent pour contrer cette menace et plusieurs pays dont la France déclarent la guerre à l’Allemagne dès 1939.
Les Français confiants dans leur armée ne s’inquiètent cependant pas outre mesure de l’avancée des Allemands. Cette période connue sous le nom de « drôle de guerre » se prolonge jusqu’en mai 1940 lorsque la Wehrmacht envahit la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas malgré l’intervention des Alliés.
Les Allemands pénètrent sur le territoire français. Cette offensive appelée « percée de Sedan » marque une victoire décisive pour la Wehrmacht qui a réussi à passer la « ligne de fortifications Maginot » réputée invincible.
Très vite, la « Bataille de France » tourne à la catastrophe et le Maréchal Pétain accepte de signer l’armistice, le 22 juin 1940. Jusqu’en mars 1943, la France est coupée en deux, la ligne de démarcation sépare la zone occupée (nord) de la zone libre (sud). La ligne est supprimée lorsque les Allemands envahissent la France libre suite au débarquement allié en Afrique du Nord.
Entre-temps, l’attaque japonaise de la base navale américaine de Pearl Harbor le 7 décembre 1941 précipite les États-Unis dans le conflit. Les Américains vont non seulement participer au débarquement en Normandie mais également reprendre une à une les îles du Pacifique aux Japonais.
Petit à petit, l’Axe perd ses membres, y compris l’Italie, au profit des Alliés.
Le jour où tout est redevenu possible
Dès 1942, les Alliés envisagent une opération militaire d’envergure afin de reprendre les territoires occupés par les Allemands.
Le général américain Dwight Eisenhower qui a déjà à son actif les débarquements en Afrique du Nord, en Italie et en Sicile est chargé de planifier celui de Normandie baptisé « opération Neptune » en qualité de général en chef du « Supreme Headquarters Allied Expeditionary Force » ou « SHAEF », quartier général des Alliés basé au Royaume-Uni.
Après avoir différé l’opération en raison des conditions météorologiques, il donne le feu vert au plus grand débarquement de l’Histoire le 6 juin 1944.
Plus de 4.000 navires accostent en Normandie et parviennent à ouvrir une brèche dans la défense allemande. La bataille de Normandie se révèle cependant plus longue et surtout plus meurtrière que prévu. Elle permet toutefois aux Alliés de s’enfoncer dans l’intérieur des terres et de libérer progressivement la France et la Belgique tandis que les Soviétiques progressent sur le front russe et s’emparent de Berlin le 2 mai 1945. Malgré quelques contre-offensives, le général Alfred Jodl signe la capitulation de l’Allemagne à Reims, le 7 mai suivant (Actes de capitulation du Troisième Reich).
Une visite poignante
En se promenant sur les belles plages de Normandie, en laissant son regard errer à l’horizon, en direction des côtes anglaises, il est difficile de s’imaginer que ce paisible décor a été le théâtre d’un des plus sanglants épisodes de l’Histoire. Seuls quelques bunkers et les vestiges du port artificiel Mulberry près d’Arromanches témoignent de cette violence.
Le 6 juin 1944, 5.000 tonnes de bombes sont larguées sur le littoral afin de déstabiliser l’armée allemande et permettre le parachutage de 17.000 hommes ainsi que le débarquement de 139.000 soldats britanniques, canadiens, français et américains.
Il y a un peu plus de 70 ans, plusieurs milliers de jeunes gens sont morts sur le sable normand. Ils ont donné leur vie au nom de la liberté et ont permis aux Alliés de remporter une victoire décisive sur l’Allemagne du Troisième Reich.
Grâce à leur sacrifice, l’ « opération Overlord » ou « bataille de Normandie » qui s’est déroulée du 6 juin au 29 août 1944 a donné l’avantage aux troupes alliées.
Au-delà de l’opération militaire et de la victoire finale des Alliés, le débarquement est le résultat d’une véritable prouesse logistique qui a permis notamment la création de ports artificiels et de points d’ancrage destinés à fournir l’approvisionnement des troupes et le débarquement de 200.000 véhicules militaires. Des oléoducs reliant les îles Britanniques et le continent ont également été déployés afin d’acheminer le carburant sous la Manche. Au total plus de 1.600 kilomètres de tuyaux ont été mis en place.
L’opération Neptune, première étape de l’opération Overlord a permis d’établir une tête de pont sur le sol français. Près de 7.000 navires soutenus par autant d’avions traversent ce jour-là la Manche et débarquent sur les plages du Cotentin et du Calvados rebaptisées pour l’occasion Omaha Beach, Utah Beach, Gold Beach, Juno Beach et Sword Beach ainsi qu’à la Pointe du Hoc.
La victoire a cependant un goût amer car on estime que près de 210.000 soldats alliés et plus de 50.000 civils ont été tués, portés disparus ou blessés au cours de la Bataille de Normandie. Du côté allemand, 200.000 soldats ont été tués ou blessés et autant ont été faits prisonniers.
Des villages entiers ont été rayés de la carte suite aux bombardements alliés.
La Normandie rend encore aujourd’hui hommage aux victimes de la guerre et aux héros qui y ont mis fin et invite les voyageurs à se recueillir quelques instants devant les nombreuses stèles et monuments aux morts tandis que les musées retracent les événements qui ont endeuillé cette douce région.
C’est également avec émotion, que les touristes parcourent les allées sans fin des cimetières militaires bordées par d’innombrables croix blanches, rappelant que des dizaines de milliers de soldats n’ont jamais revu leur patrie.
En pratique
Durée de la visite
La découverte des plages du débarquement en Normandie mérite une escapade d’un week-end voire un peu plus.
Tout commence par une visite des musées qui permet de resituer le contexte de cet événement, tournant de la Seconde Guerre mondiale. Les photos, les documents,les uniformes, les armes et les outils de la logistique vous plongent au cœur de l’histoire.
Après avoir reçu toutes les informations nécessaires pour comprendre le déroulement du Jour J, il est temps de découvrir les plages qui sont redevenues les terrains de jeux des enfants mais qui restent à jamais gravées dans les mémoires.
Ne quittez pas la région sans rendre hommage aux soldats décédés sur le sol normand mais également aux civils sacrifiés en vous promenant dans les cimetières militaires ou en égrenant les noms des interminables listes des victimes inscrites sur les monuments aux morts érigés dans chaque village.
Les parcours fléchés
Plusieurs parcours fléchés ont été mis en place pour les touristes souhaitant découvrir et comprendre le déroulement du débarquement et de la bataille de Normandie. Ces circuits baptisés D-Day, le choc, Overlord l’Assaut ou encore l’Affrontement proposent de suivre pas à pas les Alliés du 6 juin au 22 août, date de la bataille de la « poche de Falaise ».
Site web : https://www.calvados-tourisme.com/fr/decouvrir/bataille-normandie.php
Les principaux musées
A noter : il est conseillé d’acheter le « Mémopass » qui donne accès aux musées du Mémorial de Caen, d’Arromanches 360, du Mémorial des civils dans la guerre de Falaise et au Musée du Radar 44 de Douvres la Délivrande ainsi qu’aux expositions temporaires du mémorial de Caen. Ce ticket forfaitaire donne également droit à des réductions sur le circuit guidé des plages (durant la saison estivale) ainsi que dans les boutiques et le restaurant du Mémorial de Caen.
Il est également possible d’acheter le « pass famille » valable pour la visite du Mémorial de Caen par deux adultes et leurs enfants (sans limite du nombre d’enfants).
Le Musée du débarquement d’Arromanches est ouvert tous les jours. C’est le plus ancien des musées consacrés à la Seconde Guerre mondiale. Il a été inauguré sur les lieux mêmes du port artificiel Mulberry en juin 1954.
La visite du musée dure approximativement 1hr15. Elle comprend une visite commentée permettant de comprendre la complexité de la construction d’un port artificiel, une animation sous forme de diorama retraçant les événements du 6 juin 1944, la découverte du « hall des alliés » qui rappelle que de nombreux soldats étrangers ont participé au débarquement et enfin un film réalisé par l’amirauté britannique sur base d’archives de l’époque.
Musée du débarquement
Place du 6 juin 1944
14117 Arromanches-des-Bains
Tel : 02 31 22 34 31
Site web : http://www.musee-arromanches.fr
Le cinéma circulaire Arromanches 360 est ouvert tous les jours excepté en janvier et les lundis des mois de novembre et de décembre.
Un film de 19 minutes projeté sur 9 écrans retrace les « 100 jours de la Bataille de Normandie ».Il permet de découvrir des images inédites issues des archives américaines, canadiennes, anglaises, françaises et allemandes.
Arromanches 360
Rue du Calvaire
14117 Arromanches-des-Bains
Tel : 02 31 06 06 45
Site web : http://www.arromanches360.fr
Le Mémorial de Caen est ouvert tous les jours excepté en janvier et les lundis des mois de novembre et de décembre.
Le mémorial a été inauguré en 1988 et propose 14.000 m² d’expositions permanentes et temporaires consacrées à la Seconde Guerre mondiale, au débarquement, à la bataille de Normandie et à la guerre froide.
La visite du musée se prolonge par une promenade dans les jardins américain, canadien et britannique, lieux de commémoration réalisés en l’honneur des soldats et des résistants.
Des journées découvertes incluant la visite guidée des plages du débarquement sont également organisées par le Mémorial de Caen.
Mémorial de Caen
Esplanade Général Eisenhower
14050 Caen
Tel : 02 31 06 06 45
Site web : http://www.memorial-caen.fr
Le Normandy Victory Museumou Musée de la Bataille des Haies retrace les événements qui se sont déroulés durant l’été 1944 dans le bocage normand. Ce musée inauguré en 2017 se situe à Catz (Manche) sur le site de l’aérodrome construit par les Américains pour accueillir les chasseurs-bombardiers chargés de soutenir les troupes terrestres.
Il est ouvert toute l’année sauf en janvier.
Normandy Victory Museum
Place d’Activités La Fourchette
50500 Catz
Tel : 02 33 71 74 94
Mail : info@normandy-victory-museum.com
Site web : http://www.normandy-victory-museum.com
Le Centre Juno Beach est un musée consacré aux soldats canadiens morts durant la Seconde Guerre mondiale. Inauguré en 2003 à Courseulles-sur-Mer, il permet de découvrir la participation active du Canada durant le conflit au travers de collections permanentes et d’expositions temporaires.
Un « parcours jeune public » commenté par des guides virtuels explique les événements de manière ludique et interactive aux enfants.
La découverte du musée est complétée par la visite commentée du « Parc Juno », un vaste terrain encore jonché des vestiges du Mur de l’Atlantique, système défensif allemand comprenant forteresses, batteries d’artillerie, bunkers et différents obstacles anti-débarquement. Au total, le mur s’étirait sur approximativement 4.000 kilomètres. Le jour du débarquement, une grande partie des installations en Normandie ne sont pas terminées. Les Alliés ont profité de cette faiblesse.
Le Centre Juno Beach est ouvert toute l’année sauf le 25 décembre. Il existe un forfait familles pour deux adultes et trois enfants de plus de 8 ans maximum.
Centre Juno Beach
Voie des Français libres, 104
14470 Courseulles-sur-Mer
Tel : 02 31 37 32 17
Mail : resa@junobeach.org
Site web : https://www.junobeach.org/fr/
Le Musée mémorial de la Bataille de Normandie situé à Bayeux retrace les opérations militaires qui se sont déroulées dans la région et plus particulièrement à Bayeux, première ville libérée de la France, entre le 6 juin et le 29 août 1944.
Le musée est ouvert toute l’année sauf en janvier.
A noter : il est conseillé d’acheter le « Pass Bayeux Museum » qui permet de visiter le Mémorial ainsi que la Tapisserie de Bayeux et le MAHB (Musée d’Art et d’Histoire Baron Gérard).
Musée mémorial de la Bataille de Normandie
1945, Boulevard Fabian Ware
14400 Bayeux
Tel : 02 31 51 46 90
Site web : http://www.bayeuxmuseum.com/musee_memorial_bataille_de_normandie.html
Le Mémorial Pegasus inauguré en 2000 à Ranville retrace les missions confiées à la 6ème Division Aéroportée Britannique durant le débarquement de Normandie, c’est à dire la prise et la sécurisation de la batterie de Merville et de différents ponts. On peut notamment découvrir dans le parc du Musée le « Pegasus Bridge », un pont levant situé à l’époque sur le canal de Caen.
Le musée est ouvert tous les jours entre le 1er février et le 15 décembre.
Mémorial Pegasus
Avenue du Major Howard
14860 Ranville
Tel : 02 31 78 19 44
Mail : info@memorial-pegasus.org
Site web : http://memorial-pegasus.fr
Le Musée Radar 1944 de Douvres-la-Délivrande est installé dans deux bunkers. Il retrace la vie quotidienne dans la station construite par les Allemands et plus généralement l’histoire du radar.
Le musée est ouvert de fin mai à mi-septembre, jour de fermeture le lundi.
Musée Radar 1944
Route de Basly
14440 Douvres-la-Délivrande
Tel : 02 31 06 06 45
Mail : resa@musee-radar.fr
Site web : http://musee-radar.fr
Le Mémorial des Civils dans la Guerre est construit sur les ruines d’une ancienne habitation deFalaise redécouverte au cours de fouilles archéologiques en 2015. Il retrace la vie quotidienne des Français durant l’occupation, les bombardements qui ont ravagé la Normandie durant le débarquement et les jours suivants ainsi que la lente libération de la France.
Il est ouvert tous les jours de début avril à fin août et du mardi au dimanche en septembre et en octobre.
Mémorial des Civils dans la Guerre
Place Guillaumme-le-Conquérant, 12
14700 Falaise
Tel : 02 31 06 06 45
Site web : http://www.memorial-falaise.fr
Le Musée du débarquement Utah Beach est construit en 1962 sur un des principaux lieux de débarquement. On peut y voir notamment l’un des derniers bombardiers B26, une péniche de débarquement et le film « La plage de la victoire ».
Le musée est ouvert toute l’année excepté du 1er au 25 décembre.
A noter : il est possible de combiner la visite du musée avec celle de la plage Utah Beach sur réservation.
Musée du débarquement Utah Beach
Place de la Madeleine
50480 Sainte-Marie-du-Mont
Tel : 02 33 71 53 35
Site web : http://www.utah-beach.com
Le musée Batterie de Merville se visite du 15 mars au 15 novembre en approximativement 1hr30. Il est installé dans les casemates de l’une des batteries côtières faisant partie du système défensif allemand baptisé le Mur de l’Atlantique.
Site et Musée de la Batterie de Merville
Place du 9ème Bataillo,
14810 Merville-Franceville
Tel : 02 31 91 47 53
Site web : http://www.batterie-merville.com
Le Grand Bunker d’Ouistreham est consacré à l’histoire du Mur de l’Atlantique. On peut y découvrir une barge d’assaut utilisée pendant le Jour J et qui avait été restaurée par Steven Spielberg pour son film « Il faut sauver le soldat Ryan ». On pénètre au sein du Blockhaus, autrefois poste de commandement et de direction de tir. Chaque salle des six niveaux du bunker a été réaménagée avec du matériel et des documents d’époque afin de faire comprendre quelle était la vie quotidienne des soldats chargés de la défense des côtes françaises.
Afin de prolonger cette visite, nous vous conseillons de découvrir le musée également consacré au Mur de l’Atlantique et installé dans une des casemates de la « Batterie Todt », dans le Pas-de-Calais.
Le musée est ouvert tous les jours du 1er février au 31 décembre.
Musée du Grand Bunker
Avenue du 6 juin
14150 Ouistreham
Tel : 02 31 97 28 69
Mail : museegrandbunker@sfr.fr
Site web : http://www.museedugrandbunker.com
L’Overlord Museum se situe à Colleville-sur-Mer, près d’Omaha Beach et du cimetière américain. On y découvre une impressionnante collection d’objets, d’uniformes, d’armes et de véhicules militaires qui ont servi le jour du débarquement, durant l’opération Overlord. Le musée a été inauguré au mois de juin 2013. Il est ouvert tous les jours du 1er mars au 23 décembre et du 26 au 30 décembre.
Overlord Museum
Rond-Point d’accès du Cimetière Américain
Lotissement Omaha Center
14710 Colleville-sur-Mer
Tel : 02 31 22 00 55
Mail : contact@overlordmuseum.com
Site web : http://www.overlordmuseum.com
Le musée Omaha Beach a été construit sur le lieu même du débarquement où 3881 soldats américains furent blessés, portés disparus ou tués dans la journée du 6 juin. Il présente l’une des plus importantes collections consacrées au débarquement en Normandie.
Le musée a été adapté afin d’intéresser les enfants à ce pan de l’histoire. Il se trouve dans la ville Saint-Laurent-sur-Mer.
Il est ouvert tous les jours de la mi-février à la mi-novembre.
Musée Mémorial Omaha Beach
« Les Moulins »
Avenue de la Libération
Rond-Point d’accès du Cimetière Américain
14710 Saint-Laurent-sur-Mer
Tel : 02 31 21 97 44
Mail : musee-memorial-omaha@orange.fr
Site web : http://www.musee-memorial-omaha.com
Le Musée Airborne de Sainte-Mère-Eglise se situe face à l’église rendue célèbre par John Steele dont le parachute est resté accroché au clocher. Ce musée est entièrement consacré aux divisions de parachutistes américains largués en Normandie durant le débarquement.
Le musée est ouvert tous les jours de février à novembre et pendant les vacances scolaires.
Musée Airborne
14 rue Eisenhower
50480 Sainte-Mère-Eglise
Tel : 02 33 41 41 35
Mail : infos@airborne-museum.org
Site web : http://www.airborne-museum.org
Les principaux cimetières militaires :
Le cimetière américain de Colleville-sur-Mer se situe à proximité d’Omaha Beach. 9.387 soldats tués durant la Bataille de Normandie y reposent. Chaque jour, le drapeau américain est descendu et plié au cours d’une cérémonie qui se déroule à 17 hr en saison et à 16 hr hors saison.
Le cimetière a la particularité d’abriter également une capsule temporelle conservant précieusement des documents et des journaux concernant le jour du débarquement. Elle doit être ouverte le 6 juin 2044.
La visite du cimetière et du centre d’accueil est gratuite.
Normandy American Cemetery
14710 Colleville-sur-Mer
Tel : 02 31 51 62 00
Site web : http://www.abmc.gov
Le cimetière britannique de Bayeux situé près du Mémorial comprend 4.648 sépultures, principalement de soldats britanniques. Cependant, 466 Allemands y reposent également. L’entrée est libre.
Cimetière militaire britannique
Boulevard Fabien Ware
14400 Bayeux
Tel : 03 21 21 77 00
Site web : http://www.cwgc.org
Le cimetière militaire américain de Saint-James situé à Montjoie-Saint-Martin abrite les tombes de 4.410 soldats américains tombés durant la libération de la Normandie et de la Bretagne. Le Memorial Day y est célébré chaque année le dernier dimanche de mai.
La visite est libre et gratuite tous les jours.
Cimetière militaire américain
50240 Montjoie-Saint-Martin
Tel : 02 33 89 24 90
Site web : http://www.abmc.gov
Le cimetière canadien de Bretteville-sur-Laize rassemble les tombes de 2.782 soldats appartenant au 2ème Corps d’armée canadien qui ont perdu la vie à la fin la Bataille de Normandie durant la prise de la « poche de Falaise ».
Cimetière militaire canadien
N 158
14680 Cintheaux
Site web : http://www.veterans.gc.ca/fra/remembrance/memorials/overseas/second-world-war/france/bretteville
Le cimetière canadien de Bény-sur-Mer se situe au nord-ouest de Caen. 2043 soldats canadiens tués à Juno Beach et durant la bataille de Caen ou exécutés par la Waffen-SS y reposent.
Cimetière militaire canadien
Route de Reviers
14470 Reviers
Tel : 02 31 37 46 80
Site web : http://www.veterans.gc.ca/eng/remembrance/memorials/overseas/second-world-war/france/beny
Les différents cimetières du Commonwealth gérés par la « Commonwealth War Graves Commission » fondée en 1917. Parmi ces nombreux lieux de sépultures, notons les cimetières de Ranville, Saint-Manvieu-Norrey, Banneville-la-Campagne, Tilly-sur-Seulles, Hottot-les-Bagues, Douvres-la Délivrande, Bazenville, Saint-Charles-de-Percy, …
Site web : http://www.cwgc.org
De nombreux soldats allemands ont également été enterrés en France notamment dans le cimetière de la Cambe qui comprend 21.300 tombes. Contrairement aux cimetières militaires des forces alliées, les tombes ne sont pas marquées par une croix blanche. Chaque emplacement est signalé par une simple dalle funéraire déposée sur la pelouse. On peut également visiter le cimetière allemand de Champigny-Saint-André (19.381 sépultures) ainsi que ceux d’Orglandes (10.152 sépultures), de Marigny (11.619 tombes) et le mausolée du Mont d’Huismes (11,956 tombes).
Cimetière militaire allemand de La Cambe
Les Noires Terres
Route Nationale
14230 La Cambe
Tel : 02 31 22 70 76
Site web : https://www.volksbund.de/fr/volksbund.html