Un temple gallo-romain au sommet du Puy de dôme
Les randonneurs qui se lancent à l’assaut du puy de Dôme ont la surprise de découvrir les vestiges d’un temple antique bâti au sommet du volcan.
Aujourd’hui, nous vous proposons de suivre le chemin des muletiers ou d’embarquer à bord du Panoramique des Dômes pour partir à la découverte de l’histoire de ce site exceptionnel.
Un peu de géographie
Le puy de Dôme est le plus haut volcan de la chaîne des Puys située dans le Massif central.
Cette chaîne longue de 45 kilomètres et constituée par une succession de 80 volcans ainsi que la faille de Limagne sont repris sur la liste des sites naturels du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2018, en qualité de site géologique exceptionnel, témoin de la rupture des continents.
Avec ses 1.465 mètres d’altitude, le puy offre à ses visiteurs une vue exceptionnelle sur le Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne et sur la ville de Clermont-Ferrand située à une dizaine de kilomètres.
Si ce géant semble aujourd’hui si paisible, ne vous y trompez pas…. il n’est qu’endormi et pourrait bien se réveiller un jour ou l’autre. Les dernières éruptions ont en effet eu lieu il y a seulement 11.000 ans ce qui, pour un volcan, est vraiment récent.
Au fil des millénaires, l’environnement a certes souvent changé et si la forêt a parfois dominé le paysage, elle s’est régulièrement éclipsée pour laisser place à l’agriculture et au pastoralisme. La morphologie générale des volcans est cependant restée stable depuis leur formation.
La chaîne des Puys est toute jeune puisqu’elle s’est formée il y a 95.000 ans, durant le Quaternaire, la plus récente des périodes géologiques qui est d’ailleurs toujours en cours aujourd’hui.
Il n’y a cependant pas d’inquiétude à avoir, rien ne signale que ce réveil est imminent et c’est en toute tranquillité que nous vous proposons de vous rendre au sommet de cet ancien dôme de lave posé sur un vaste socle en granite, une roche magmatique à structure grenue.
Chaque année, près d’un demi-million de personnes s’aventurent jusqu’au sommet du puy de Dôme. Les plus sportifs choisissent d’emprunter le GR4 ou le sentier des muletiers accessible depuis le col de Ceyssat, des chemins de randonnée situés respectivement au nord et au sud du puy.
Si l’ancienne route à péage est fermée depuis 2010 afin de préserver cet environnement exceptionnel, les touristes apprécient le confort du Panoramique des Dômes, un chemin de fer à crémaillère qui les amène en un quart d’heure au sommet de la montagne.
Un peu d’histoire
Le puy de Dôme fascine les hommes depuis bien longtemps et ce n’est pas étonnant. Ce volcan majestueux ne passe en effet pas inaperçu dans un décor qui semble avoir été créé pour lui offrir le plus beau des écrins.
C’est donc sans surprise, que l’on découvre que le site de la chaîne des Puys est habité depuis plus de 6.000 ans, c’est à dire dès le Néolithique.
Les abris des chasseurs nomades laissent la place aux villages, les hommes qui ont découvert l’agriculture se sédentarisent, les rituels se complexifient et une certaine hiérarchie se met déjà en place. Les vestiges datant de cette époque sont rares dans la région du puy de Dôme mais nous ne pouvons pas ignorer la présence de plusieurs mégalithes dans les environs de Clermont-Ferrand, notamment le dolmen du Puy-de-Crouël et le menhir du Puy-de-la-Poix ou Pierre Piquée.
Si les puys ont vraisemblablement été occupés dès la préhistoire, les premiers véritables vestiges découverts remontent à la période gallo-romaine.
Lorsque les légions de Jules César envahissent les Gaules au 1er siècle avant JC, il n’est fait aucune mention d’oppidum arverne ou même d’un simple habitat dans la région de Clermont.
Il est cependant certain qu’il existait une cité baptisée Nemetum ou Nemessos abritant un lieu de culte utilisé par les druides arvernes. A l’heure actuelle, la localisation de celle-ci reste incertaine et si elle a longtemps été située à Clermont-Ferrand, cette théorie est aujourd’hui abandonnée au profit de l’oppidum de Corent, de l’oppidum de Gondole ou du plateau de Gergovie.
C’est donc une cité tout à fait neuve et baptisée Augustonemetum qui est bâtie au 1er siècle sur l’emplacement actuel de Clermont-Ferrand.
Dotée des monuments romains traditionnels, thermes, théâtre, forum, …., la cité se développe grâce à la construction de la Via Agrippa. On estime que durant les tous premiers siècles de notre ère, approximativement 20.000 personnes habitent à Augustonemetum ce qui la place parmi les villes les plus importantes des provinces gauloises de l’empire romain.
La cité atteint son apogée au 3ème siècle mais est ensuite peu à peu délaissée principalement en raison de la menace qui pèse sur la région. En effet, à cette époque, les Romains connaissent une période de déclin et la péninsule italienne est en pleine guerre civile suite à des conflits pour le pouvoir.
La plupart des légions sont rappelées à Rome. Les provinces éloignées sont quasi livrées à elles-mêmes et ne parviennent plus à assurer leur protection contre les Germains qui entendent bien profiter de cette situation chaotique. Le nom Augustonemetum est abandonné au profit d’Arvernis, signe certain de la perte d’influence des Romains et du souhait de la population de retrouver ses racines.
Très rapidement, la population décroît et les quelques centaines d’habitants qui résident encore à Arvernis se réfugient à l’abri d’une enceinte, la superficie de la ville ne couvre plus que trois hectares.
Si Arvernis est en plein déclin, elle est cependant touchée par la vague de christianisation de la région et devient même le siège d’un évêché. Une première église cathédrale dédiée à Saint-Vidal et Saint-Agricol est fondée au cœur de la cité par Namatius de Clermont, neuvième évêque d’Auvergne, dans la seconde moitié du 5ème siècle.
A la même époque, l’Auvergne est intégrée dans le royaume wisigoth. Elle devient franque au début du 6ème siècle après la victoire de Clovis 1er contre Alaric II en 507, dans la plaine de Vouillé.
Le temple de Mercure
Le choix de la divinité
Remontons un peu le temps pour nous arrêter à l’époque gallo-romaine, lorsque la région d’Augustonemetum profite d’une situation exceptionnelle, le long d’une route commerciale importante et au centre d’une plaine fertile.
Nous pouvons aisément comprendre que les habitants de cette contrée florissante souhaite montrer leur influence et quoi de mieux pour y arriver que de construire un temple dédié à Mercure.
Le choix de vénérer Mercure n’est pas anodin à l’époque gallo-romaine puisque ce dieu est assimilé à une importante divinité du panthéon gaulois.
Jules César affirme en effet que les Gaulois vouent un culte particulier à un dieu qu’ils considèrent comme le père des arts, le guide des voyageurs et le protecteur des gains et du commerce. Les similitudes entre ce dieu gaulois et le dieu romain Mercure sont flagrantes et il n’est donc pas étonnant que lorsque les Romains s’imposent en Gaule, les habitants choisissent bien souvent d’honorer ce dernier. C’est également pour cette raison que Mercure est parfois représenté à la « mode gauloise » et barbu.
Mais qui était donc cette divinité vénérée par les Gaulois avant l’arrivée des Romains et qui a été remplacée par Mercure ? Deux théories s’affrontent. Certains historiens penchent pour Lug, un dieu que l’on retrouve dans l’ensemble du monde celtique. Son importance ainsi que son invocation en qualité de protecteur du commerce et des arts sont à l’origine de sa comparaison avec Mercure.
L’autre possibilité est que Mercure est le pendant d’Esus. Cette assimilation repose essentiellement sur le fait qu’un relief découvert à Trèves représente d’un côté le dieu celte et de l’autre Mercure.
Quoi qu’il en soit une chose est certaine, c’est qu’au 1er siècle de notre ère, Mercure est fréquemment honoré en Gaule et qu’il est donc tout à fait logique qu’il le soit à Augustonemetum. Plusieurs mentions du dieu désigné comme « roi des Arvernes » ou « Mercure l’Arverne » ont par ailleurs été découverts.
Durant les campagne de fouilles récentes, les archéologues ont fait des découvertes primordiales permettant de confirmer l’attribution du temple à Mercure :
- une tablette en bronze dédicacée à « Mercure Dumias », c’est à dire « Mercure du dôme » :« NUM AUG ET DEO MERCURI DUMIATI MATUTINIUS VICTORINUS »
- une statuette en bronze de 17,5 cm représentant Mercure
- une autre dédicace gravée sur un bloc de 1,2 m de haut : « IN H D D SSBP DEO MERCURI MOLONIUS APRILIS LECO VS IM » (en l’honneur de la maison divine, SSBP au dieu Mercure, Molonius Aprilis de la cité des Leuques, en exécution d’un vœu et de son plein gré)
Le choix du site
Comme nous l’avons vu, la cité d’Augustonemetum alors toute neuve est bâtie le long de la Via Agrippa, une route romaine reliant Lyon à Saintes.
La ville qui s’agrandit très rapidement après sa fondation est dotée de nombreux monuments, témoins de son importance. Plusieurs temples sont construits à l’intérieur et à l’extérieur de l’agglomération.
L’opulence d’Augustonemetum est telle que de nombreux propriétaires terriens construisent d’imposantes villae dans les environs. Ils profitent notamment de la fertilité des terres de la Grande Limagne, une vaste plaine située à l’est de la ville et correspondant à un ancien lac comblé. La terre s’est en effet enrichie par le mélange de sédiments accumulés au fond de ce lac et de sables volcaniques de la chaîne des Puys.
Dès le 1er millénaire avant JC, les hommes tirent profit de la productivité de la plaine qui est de plus irriguée naturellement par l’Allier et son affluent, la Dore.
Malheureusement l’exploitation intensive de ces terres et l’explosion démographique qui en résulte provoquent un déboisement systématique et, par conséquent, un ruissellement accru des eaux et une déstructuration des sols. Au début du Moyen-Âge, les champs sont systématiquement recouverts de boue durant les fortes pluies et les agriculteurs doivent se battre pour préserver leurs récoltes.
Revenons au 1er siècle… il reste encore à trouver le lieu idéal pour accueillir le futur temple dédié à Mercure et là encore la réponse est évidente. Quoi de mieux et de plus logique que de bâtir cet édifice au sommet du puy de Dôme visible à des kilomètres à la ronde et qui domine la plaine et la cité ?
C’est pour cette raison qu’un temple dédié à Mercure est édifié sur ce site remarquable et devient l’un des sanctuaires de montagne les plus importants du monde romain.
La construction
Un premier temple est bâti dès le 1er siècle, en arkose ou feldsparénite, une roche sédimentaire détritique faisant partie des grès typiques de l’Auvergne.
Selon un texte de Pline l’Ancien, écrivain romain contemporain de la construction de ce premier temple, le sanctuaire abrite une statue monumentale en bronze, œuvre du sculpteur grec Zénodore, dont aucune trace n’a cependant été découverte :
La dimension de toutes les statues de ce genre a été surpassée de notre temps par le Mercure que Zénodore a fait pour la cité gauloise des Arvernes, au prix de 400.000 sesterces pour la main d’œuvre, pendant dix ans. Ayant suffisamment fait connaître là son talent, il fut mandé par Néron à Rome où il exécuta le colosse destiné à représenter ce prince.
Si la statue n’a pas été retrouvée, la présence de Zénodore à Augustonemetum au 1er siècle est bel et bien prouvée ce qui semble corroborer les dires de Pline.
Il est probable que le premier temple se révèle très vite trop exigu et que c’est pour cette raison qu’il est remplacé au siècle suivant par un édifice plus grand et plus en adéquation avec l’importance du lieu.
Ce nouveau temple construit en partie avec les matériaux récupérés et en partie en gros blocs de trachyte, une roche volcanique provenant du cratère du Kilian, ainsi qu’en petits blocs de pouzzolane rouge est édifié légèrement en contrebas du premier.
Sa situation à flanc de montagne justifie la construction d’une vaste terrasse destinée à compenser la déclivité du terrain. On y accède par plusieurs escaliers menant à des terrasses disposées en gradins.
Le temple à proprement parlé repose sur un socle carré de 60 mètres de côté et est richement décoré. Combinant des éléments architecturaux gaulois et romains, il se compose d’une cella bordée sur trois côtés par une galerie et précédée d’un pronaos, lui-même flanqué de deux petites salles dont la « salle de la dédicace » qui donnait accès à deux niveaux inférieurs, les exèdres.
Notons qu’un temple de Vasso Galate est mentionné par l’évêque Grégoire de Tours au 6ème siècle dans son « Histoire des Francs », un ouvrage capital permettant d’avoir une vision de la vie au début du Moyen-Âge même s’il faut rester vigilant puisque Grégoire est évêque et a donc tendance à embellir le rôle de l’Église dans son œuvre
Grégoire parle d’un temple dédié au dieu Vasso Galate et affirme qu’il est détruit par le roi Chrocus 1er qui, à la tête d’une coalition germanique, envahit la Gaule vers la fin du 3ème siècle :
On rapporte que ce Chrocus était d’une grande arrogance ; ayant commis quelques crimes par le conseil d’une mère perverse, il rassembla la nation des Allemands, se répandit dans toute la Gaule, et renversa de fond en comble tous les édifices anciens. Étant arrivé en Auvergne, il incendia, renversa et détruisit un temple que les habitants appelaient Vasso, en langue gauloise. Il était d’une construction admirable et très solide, car ses murs étaient doubles ; ils étaient bâtis en dedans avec de petites pierres, en dehors avec de grandes pierres carrées ,et avaient trente pieds d’épaisseur. L’intérieur était décoré de marbres et de mosaïques, le pavé était en marbre et le toit en plomb.
Si Grégoire ne précise pas son emplacement, certains historiens se basant sur des fouilles archéologiques, le situent rue Rameau, près de la place de Jaude où l’on peut encore voir les vestiges d’un temple, mieux connus sous le nom de « Mur des Sarrasins ». Cette hypothèse reste cependant aujourd’hui matière à débat et une autre théorie assimile le temple de Vasso Galate de Grégoire au temple de Mercure du puy. Rien ne confirme ni n’infirme cette thèse d’autant plus que les deux temples ont été édifiés à la même époque.
L’accès
Si la construction d’un sanctuaire à 1.435 mètres d’altitude témoigne de la magnificence de la cité gallo-romaine, son accès n’est pas facile.
Les fidèles doivent dans un premier temps franchir le col de Ceyssat qui culmine à 1.077 mètres au sud du puy. Un petit village est fondé autour de ce col dès l’époque gallo-romaine. Les pèlerins y font étape et les plus faibles d’entre eux peuvent même y remplir leurs devoirs sans devoir grimper jusqu’en haut du puy puisqu’il est doté d’un temple.
C’est de là que part le « sentier des muletiers » qui s’élance vers le temple de Mercure. Il est probable que ce chemin est ponctué de petits édifices cultuels de moindre importance qui permettent aux pèlerins de prendre un peu de repos avant d’accéder à une première terrasse par un escalier. C’est donc l’ensemble de la montagne qui est sacrée.
Un dernier escalier plus monumental permet enfin d’arriver sur la terrasse supérieure, lieu de dévotion et de dépôt des offrandes dont les plus précieuses sont ensuite déposées dans la salle aux trésors.
Le déclin
Le temple de Mercure du puy de Dôme reste en activité jusqu’au 3ème ou 4ème siècle de notre ère. A cette époque, la région est envahie par les peuples germaniques et plus particulièrement par les Alamans. Le roi Chrocus envahit la Gaule et détruit un nombre considérable de cités et de temples gallo-romains dont celui du puy. On lui attribue également les martyrs de plusieurs prêtres catholiques dont Saint-Victorin d’Auvergne, Saint-Cassius d’Auvergne et plusieurs de leurs compagnons.
Comme souvent, l’existence de ce souverain sanguinaire n’est pas prouvée et il est considéré comme légendaire même si les destructions et massacres sont bien attestés.
Après avoir été pillé et détruit, le temple est abandonné et tombe dans l’oubli pendant plusieurs siècles.
La redécouverte
En 1872, le géophysicien Émile Alluard concrétise son grand projet, la construction d’un observatoire météorologique au sommet du puy de Dôme, une première mondiale.
C’est à l’occasion de ce chantier que des vestiges du temple sont découverts. Des fouilles sont très vite menées dans un premier temps par l’Académie des sciences de Clermont-Ferrand et ensuite sous la direction de Louis-Clémentin Bruyerre, l’architecte diocésain de Rodez.
Après avoir effectué les relevés permettant de tracer un premier plan du sanctuaire, les ruines sont délaissées et ce n’est qu’une décennie plus tard qu’elles bénéficient d’une protection au titre de monument historique.
Malgré cette protection et quelques campagnes de fouille sporadiques qui permettent de retrouver notamment la statuette de Mercure, il faut attendre le début du 21ème siècle pour que de nouvelles campagnes soient organisées.
Entre-temps, la construction d’un relais hertzien a été réalisée dans les années 1950 sans aucune précaution malgré l’importance manifeste du site. C’est ainsi que des monnaies retrouvées par les ouvriers ont été dispersées sans avoir pu être étudiées.
Depuis 2007, le site appartient au conseil général du Puy-de-Dôme et un projet de restauration a été validé.
La visite
Par le chemin des muletiers
Les plus courageux s’élancent sur les pas des anciens pèlerins et empruntent le chemin des muletiers pour parvenir au sommet du puy. En partant du col de Ceyssat, le trajet permettant de franchir le dénivelé de 350 mètres dure approximativement 1 heure.
Il est également possible de partir de la Maison de site située au lieu-dit La Font de l’Arbre, chemin du Couleyras à 63870 Orcines. Cette randonnée de 6 kilomètres dure plus ou moins deux heures.
Il est conseillé de s’équiper de chaussures de marche, de vêtements chauds, de vêtements de pluie, de chapeaux de soleil, d’eau, …
Le chemin est balisé et il est important de ne pas s’en éloigner afin de préserver l’environnement. De même, il est demandé de refermer soigneusement les barrières des prairies, de garder les chiens en laisse et de ne cueillir aucune plante.
A noter : l’accès est interdit aux vélos en dehors des événements organisés par le «Comité régional Auvergne Rhône-Alpes de Cyclotourisme ».
Par le Panoramique des Dômes
Le Panoramique des Dômes est un train à crémaillère qui vous amène directement au sommet du plus haut volcan de la chaîne des puys.
Le trajet dure quinze minutes et il est possible de laisser sa voiture sur le parking gratuit prévu à cet effet devant la gare de départ.
Différents événements sont organisés durant la saison (expositions, séances de yoga, balades, théâtre itinérant, cirque, visites guidées, …) à découvrir sur le site
Une salle de pique-nique ouverte 7 jours sur 7 ainsi que plusieurs espaces de restauration sont à la disposition des visiteurs, au pied et au sommet du puy.
Différents sentiers d’interprétation sont ouverts au public qui peut ainsi découvrir le temple, l’observatoire météorologique ou la flore et la faune locales.
Le temple
Durant la saison, l’Observatoire du temple permet aux petits et aux grands de découvrir le sanctuaire consacré à Mercure. Des films, des maquettes et des objets trouvés au cours des fouilles retracent la construction et les pèlerinages qui ont eu lieu sur ce site exceptionnel à l’époque gallo-romaine.
La visite du site est libre mais il est possible de profiter d’une visite guidée individuelle ou en groupe sur demande.
Pour prolonger cette visite, nous vous conseillons de découvrir les collections du Musée Bargoin de Clermont-Ferrand qui rassemblent les vestiges retrouvés durant les campagnes de fouilles réalisées dans la ville et dans ses environs, notamment au sommet du puy.
Le musée est ouvert du mardi au samedi de 10hr à 12hr et de 13hr à 17hr ainsi que le dimanche de 14hr à 19hr. Il est fermé les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre.
Musée Bargoin
45 rue Ballainvilliers
63000 Clermont-Ferrand
Tel : 04 43 76 25 50
Que manger dans la région ?
Un séjour en Auvergne ne serait pas complet sans avoir goûté quelques-unes des spécialités régionales :
- L’omelette brayaude aux pommes de terre, jambon et cantal se sert en entrée ou en plat principal.
- Le coq au vin auvergnat se servait autrefois lors des grandes occasions. La volaille est mijotée dans du vin rouge d’Auvergne avec des lardons, des petits oignons et des champignons.
- Le milliard aux cerises noires non dénoyautées, une pâtisserie rappelant le clafoutis qui se déguste froide ou tiède.