Région de Provence-Alpes-Côte d'Azur (93)

Géographie

La région Provence-Alpes-Côte d'Azur propose de nombreuses facettes à ses visiteurs. Entre mer et montagne, ses paysages sont d'une infinie beauté en été comme en hiver. Son relief est donc extrêmement varié et comprend un littoral s'étendant sur 700 kilomètres, de grands espaces de plaines dans le Vaucluse, une vaste zone humide du delta du Rhône en Camargue, des massifs provençaux recouverts de forêts, de hautes falaises de calcaire qui ont formé les calanques, les massifs des Préalpes en Haute-Provence et les hautes montagnes des Alpes dont le massif du Mercantour et le massif des Écrins célèbre pour son domaine skiable.
En raison de cette diversité, la région profite également de plusieurs types de climat : méditerranéen le long du littoral et dans l'arrière-pays ; montagnard en altitude : dans les Alpes, au-dessus de 2.500 mètres d'altitude, les températures moyennes annuelles n'atteignent plus que 4°.
Le climat est également influencé par le mistral, un vent de couloir soufflant de nord-ouest à nord.

La Côte d'Azur ne désigne pas une région historique, mais une portion de littoral bordant la mer Méditerranée. Elle offre à ses visiteurs une exceptionnelle qualité de vie grâce à ses étés chauds et secs et à ses hivers doux. Elle profite en moyenne de 300 jours de soleil par an.
La Côte d’Azur fait partie de la Provence, région historique au relief varié, située entre le Rhône et le Var et bordée par la Méditerranée.
De nombreuses stations balnéaires à la mode, entre Menton et Hyères, accueillent les touristes : Antibes, Saint-Tropez, Saint-Raphaël, Cannes, Nice et Monaco… Elles proposent plages de sable fin, palaces de luxe, forêts verdoyantes et lointains sommets des Alpes du Sud. Des activités culturelles, folkloriques et sportives ainsi que différents festivals y sont organisés tout au long de la saison pour le plus grand plaisir des touristes.

La Provence ne se résume pas à son littoral et les voyageurs en quête de plus d'authenticité prennent plaisir à découvrir les villages perchés endormis sous le chaud soleil estival. Des randonnées les mèneront dans le massif d'origine volcanique de l'Esterel (point culminant : le Mont Vinaigre à 618 mètres d'altitude) qui est séparé du massif des Maures (point culminant : le signal de la Sauvette à 780 mètres d'altitude) par la vallée de l'Argens. Ils pourront également visiter les îles d'Hyères situées au large de la presqu'île de Giens, les îles de Bagaud, du Levant, Porquerolles et Port-Cros, paradis de la faune et de la flore, notamment de par ses nombreux oiseaux terrestres réfugiés dans les forêts de feuillus et de résineux ou marins qui nichent dans les falaises. Serpents, lézards et, bien entendu, de nombreux poissons sont également à découvrir au cours d'une promenade ou d'une plongée sous-marine. 

Les départements des Alpes Maritimes, Alpes de Haute-Provence et Hautes-Alpes présentent un relief essentiellement montagneux même si les Alpes-Maritimes sont bordées par une petite plaine côtière le long de la Méditerranée. Très vite, cette bande s'élève pour former des collines, des plateaux et les premiers contreforts alpins.

Les Alpes de Haute-Provence présentent un relief progressivement plus élevé passant des plateaux aux Préalpes puis aux Grandes Alpes dont les sommets dépassent les 3.000 mètres d'altitude.
On y retrouve déjà de grandes stations de ski.
Les Hautes-Alpes forment le département le plus haut de France puisque plus de 60% de son territoire dépassent les 2.000 mètres d'altitude. Le massif des Écrins (anciennement massif du Pelvoux) culmine à la Barre des Écrins (4.101 mètres d'altitude).

La région est traversée par de nombreux cours d'eau alimentés par les glaciers. Le plus important est le Rhône, un fleuve navigable qui prend sa source en Suisse et se jette après avoir formé un delta en Camargue dans le Golfe du Lion, en Méditerranée (Var).

Les quatre principaux centres urbains de la région PACA sont :
Marseille, plus ancienne ville de France, a été fondée au 7ème siècle avant JC par des Grecs qui lui donnèrent le nom de Massalia. Marseille est aujourd'hui un important port de commerce et de passage ce qui a favorisé le développement de ses industries. Le grand port maritime de Marseille est le premier port français et le cinquième européen.
Nice est considérée comme la « capitale » de la Côte d'Azur et joue un rôle important dans l'économie de la région grâce au tourisme et au commerce. La ville a été fondée au 4ème siècle avant JC par les Grecs.
Toulon, siège de la préfecture maritime de la Méditerranée et plus grand port militaire de France, profite également du tourisme balnéaire et du commerce. Déjà connue par les Grecs, la ville ne se développe cependant qu'à l'époque romaine.
Avignon a été fondée en 539 avant JC par les Grecs déjà installés à Marseille. Elle s'appelait alors Avenio. Elle est célèbre pour avoir été la ville des papes au 14ème siècle.

Histoire

Tout comme sa géographie, l'histoire de la région PACA est diversifiée et régionale.

L'occupation de la Provence et des Alpes-Maritimes débute dès le paléolithique inférieur et de nombreux sites de cette région ont permis de confirmer une occupation humaine il y a 1 million d'années.
La Grotte du Vallonet située à Roquebrune-Cap-Martin en surplomb de la baie de Menton et découverte en 1958 est considérée comme l'un des plus anciens gisements d'outils utilisés par des hommes en Europe (probablement des Homo erectus). Ces outils ainsi que les ossements d'animaux terrestres et marins ont permis de retracer la vie, l'environnement et le climat de la région sur une période de 1 370 000 années.
La région est habitée sans discontinuité durant toute la préhistoire.
Cependant, le peuplement des Alpes semble avoir été plus tardif et se situer aux environs de 100 000 avant JC. Des campements néandertaliens établis en altitude ont été datés de la période comprise entre la glaciation de Riss et de Würm, soit entre -130 000 et -70 000. Il ne s'agit cependant que d'habitats temporaires fréquentés par des chasseurs.

La Provence regorge de « trésors » préhistoriques notamment des peintures pariétales et des sépultures mégalithiques.
Petit à petit les hommes se sédentarisent et diversifient leurs activités durant le néolithique. À la faveur de l'agriculture et de l'élevage, ils construisent des villages, les dotent de fortifications, apprennent les techniques de la poterie et de la métallurgie.
De véritables oppida sont construits à l'âge du fer. Des villages palafittes datant du 5ème millénaire avant JC ont été retrouvés autour des lacs et dans les zones marécageuses des Alpes.

Les Grecs

Les habitants de l'actuelle région PACA profitent des échanges commerciaux avec les Étrusques (nord de l'Italie) et les Grecs.
C'est ainsi qu'au 6ème siècle avant JC, le littoral méditerranéen est colonisé par les Phocéens, des Grecs qui se sont installés en Ionie, en Asie Mineure, quatre siècles auparavant.
Phocée devient à son tour une cité-mère lorsqu'elle fonde des colonies en Méditerranée occidentale. Massalia (Marseille), la première de ces colonies, est rapidement suivie par Avenio (Avignon), Nikaïa (Nice) et Antipolis (Antibes).
Les Alpes ne connaissent pas cette première vague de colonisation.

Les Romains

À la veille de la conquête romaine, la région PACA est habitée par de nombreux peuples gaulois d'origine celtique et par les Ligures. Ces derniers sont installés entre la frontière italienne et Marseille.
Une grande partie de ces peuples se réunissent pour former la fédération des Salyens qui occupe un large territoire comprenant les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse, le Var et les Alpes-de-Haute-Provence et dont la capitale est Entremont, un vaste oppidum situé à Aix-en-Provence.

Parallèlement, les villes fondées par les Phocéens se développent et adoptent pour la plupart le modèle des cités grecques. Elles prospèrent grâce au commerce et bénéficient d'un fort rayonnement culturel. Elles sont cependant menacées par les Gaulois et plus spécialement par les Salyens. C'est pour cette raison que Massalia demande à plusieurs reprises de l'aide aux Romains au cours du 2ème siècle avant JC. Finalement, Rome qui a adopté une politique expansionniste et qui veut tracer une route terrestre (via Domitia) entre les Pyrénées et les Alpes déclarent la guerre aux Ligures et aux peuples gaulois. En 122 avant JC, l'oppidum d'Entremont est pris et la ville d'Aquae Sexitiae Salluviorum est bâtie à sa place. L'ensemble de la région devient la « Gaule Transalpine » qui obtient le statut de province romaine en 70 avant JC.

Près d'une quarantaine de colonies sont fondées, notamment Narbonne, Fréjus et Arles afin de pouvoir offrir des terres aux soldats vétérans romains. La région se romanise rapidement et les villes profitent de privilèges et d'une prospérité qui se traduit par la construction de monuments tels que les thermes ou les arènes.
Lorsque l'empereur Auguste réorganise son territoire en 22 avant JC, la Gaule Transalpine devient la province de Gaule narbonnaise et est désormais gouvernée par un proconsul choisi par le Sénat.
Il faut cependant attendre l'an 13 avant JC pour que toutes les tribus situées dans les Alpes se soumettent et intègrent l'Empire romain. Ce territoire est divisé en provinces de moindre importance et gérées par des procurateurs.
Petit à petit, la province s'ouvre au christianisme tout en échappant aux persécutions des premiers martyrs. Des communautés chrétiennes sont notamment établies dans les villes de Narbonne, d'Orange ou de Marseille.

Lorsque l'Empire romain miné par des conflits internes s'affaiblit, la florissante narbonnaise est divisée en trois provinces dépendant du diocèse de Vienne :
la Narbonnaise première dont la capitale est Narbonne et qui comprend également les principales villes de l'actuelle Occitanie
la Narbonnaise seconde dont la capitale est Aix-en-Provence et qui comprend de nombreuses cités de la région PACA
la Viennoise dont la capitale est Vienne et qui comprend également une partie de la région PACA et de l'Auvergne-Rhône-Alpes. Elle sera elle-même divisée en deux au 5ème siècle entre la Viennoise première (Auvergne-Rhône-Alpes) et la Viennoise seconde (PACA) qui prend Arles comme capitale.

Les invasions germaniques

Profitant de l'affaiblissement des Romains, les peuples germaniques attaquent les frontières de l'empire au 5ème siècle. Les Wisigoths s'emparent de la Narbonnaise première tandis que la Narbonnaise seconde et la Viennoise sont partagées de part et d'autre de la Durance entre les Burgondes et les Ostrogoths.
Au début du 6ème siècle, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand parvient à unifier par les armes et par mariage une grande partie de la Gaule du Sud alors que les Francs sont fermement implantés au nord.
L'ancienne province romaine est intégrée dans la Septimanie qui reste sous l'influence wisigothe.

Le début du Moyen-Âge est marqué par une succession de guerres et de changements d'occupation. Ostrogoths, Burgondes, Francs et même musulmans sarrasins lorsque les Omeyyades s'emparent de Narbonne en 719 et annexent la Septimanie.
Poursuivant leur conquête, les Omeyyades s'en prennent aux Francs mais sont stoppés par Charles Martel devant Poitiers en 732.

Les Francs carolingiens

Pépin le Bref, roi des Francs reprend Narbonne en 759 après un long siège et se rend maître de toute la Septimanie. Alors que les musulmans s'étaient montrés tolérants, les Francs suppriment la liberté de culte provoquant un exode d'une partie de la population.
Le royaume est ensuite partagé entre Charlemagne et Carloman 1er mais à la mort de ce dernier, Charlemagne s'empare de l'ensemble du territoire au détriment de ses neveux et devient roi des Francs et des Lombards et est couronné Empereur d'Occident en 800.
Le territoire impérial est vaste mais difficile à gouverner en raison d'une économie chancelante et de l'absence d'une administration centrale forte.
Au fil des successions et des conflits, il perd de sa puissance ce qui permet à différentes principautés d'émerger.
La Provence va ainsi changer plusieurs fois de mains et échoit en 855 à Charles en même temps que la Bourgogne cisjurane avant d'être reprise dans l'Empire d'Occident sous le règne de Louis II le Jeune.

Le Saint-Empire romain germanique

La dynastie carolingienne est fortement affaiblie par les partages successifs et parvient une dernière fois à unifier la Francie sous le règne de Charles III le Gros à la fin du 9ème siècle. Celui-ci impose un régime de terreur et le pays vit des heures sombres dans un climat d'insécurité et d'instabilité politique et économique d'autant plus que les Normands assiègent Paris. Le roi est renversé par la noblesse et la Francie est partagée entre la Francie occidentale confiée à Eudes et la Francie orientale aux mains d'Arnulf de Carinthie.

Lorsque le roi de Francie orientale Henri Ier l'Oiseleur décède, c'est son fils Otton qui lui succède en 936. Il se révèle un souverain compétent et respecté qui parvient non seulement à agrandir ses possessions mais également à offrir à son pays un rayonnement culturel influent. Il est couronné Empereur des Romains en 962 sous le nom d'Otton 1er du Saint-Empire. Il est donc considéré comme le fondateur du Saint-Empire romain germanique ce qui marque la rupture définitive avec la Francie.
Le royaume de Bourgogne (ou royaume d'Arles) qui comprend l'actuelle région PACA (Comté de Provence ou Basse-Bourgogne) devient un des fiefs intégrés à l'empire en 1032.
Le marquisat de Provence représentant le Comtat Venaissin et les comtés d'Oranger et de Valence est détachée du Comté de Provence en 1125 et passe par mariage entre les mains du Comte de Toulouse. Après la croisade des Albigeois opposant la maison de Toulouse et le roi de France, le marquisat passe à la France selon les termes du Traité de Paris de 1229. Il sera ensuite cédé au pape en 1274.
Parallèlement, les terres comprenant Sisteron, Gap et Embrun sont regroupées en 1125 dans le comté indépendant de Forcalquier. Cette entité sera cependant partagée en 1209 entre le comte de Provence et le Dauphiné.

La Guerre de Cent Ans

Au 14ème siècle, les Français et les Anglais se livrent une guerre meurtrière qui va durer de 1337 à 1453. La région PACA en subit lourdement les conséquences notamment en raison des pillages et exactions commis par les Grandes Compagnies, des groupes de mercenaires à la solde des grandes puissances mais également par les armées régulières.
En 1382, la Provence passe aux Ducs d'Anjou suite au décès sans héritier de la reine Jeanne mais la ville de Nice préfère se rapprocher de la maison de Savoie. La partie orientale de la Provence est réunie alors sous le nom de « Terres Neuves de Provence ».

Le rattachement à la France

Lorsque le Duc Charles V d'Anjou décède sans héritier en 1481, l'ensemble de ses possessions y compris la Provence passent à la Couronne de France.
La Provence obtient l' « union perpétuelle » en 1486 tout en conservant une indépendance toute relative puisqu'elle est gérée comme les autres provinces du royaume.
La Provence est partagée en trois départements après la Révolution française, les Bouches-du-Rhône, le Var et les Basses-Alpes tandis que le comté de Nice qui forme dès lors le département des Alpes-Maritimes lui est restitué en 1793.

Il faut cependant attendre 1947 pour assister à la réunification totale de la région après la restitution des communes de Tende et de La Brigue par l'Italie.

Culture

Les langues

La région Provence-Alpes-Côte d'Azur reconnaît depuis 2016 trois langues officielles appartenant à la famille de l'occitan (ou langue d'Oc) :
le provençal (ou provençau) est une langue parlée en PACA mais également dans une partie de l'Occitanie et de l'Auvergne-Rhône-Alpes. Si le provençal est parlé dans une vingtaine de départements, il existe différentes variantes locales réunies en deux groupes, le provençal rhodanien (Arles, Avignon, Orange, Nîmes...) et le provençal maritime (Marseille, Aix-en-Provence, Toulon...)
le niçois (ou nissard) est une langue occitane parlée uniquement dans l'ancien Comté de Nice (ou Pays niçois). Le niçois est un provençal ancien qui n'a pas subi les altérations du français puisque le comté s'est séparé de la Provence au 14ème siècle
le gavot (ou vivaro alpin ou provençal alpin) est une langue nord-occitane parlée en région PACA, en Auvergne-Rhône-Alpes ainsi que dans le Piémont et en Calabre.

Enfin, il faut également citer le judéo-provençal aussi appelé shuadit qui s'est développé au sein des communautés juives d'Avignon et du Comtat Venaissin.

Les traditions

Les traditions de Noël
Les traditions sont importantes en région PACA, principalement durant les fêtes de Noël. On y retrouve notamment les santons de Provence, les crèches de Noël ou encore la « pastorale provençale », une pièce de la nativité parlée ou chantée en provençal dans de nombreux villages de la région, la plupart du temps par des troupes d'amateurs.
Une autre tradition de Noël consiste à semer du blé et des lentilles dans de la mousse 20 jours avant la Sainte-Barbe, le 4 décembre. Selon la germination et la croissance des graines, la récolte sera bonne ou mauvaise. Les pousses servent ensuite à décorer la crèche ou la table de réveillon.
À la Sainte-Luce, le 13 décembre, les fenêtres sont illuminées de lampions et le gui ou le houx est cueilli.
La veillée de Noël commence par l'allumage d'une bûche dans la cheminée et par un repas maigre mais copieux constitué de sept plats rappelant les plaies du Christ. Treize pains et treize desserts sont disposés sur une table recouverte de trois nappes blanches et éclairée par trois chandelles.
La famille se rend ensuite à la messe de minuit au cours de laquelle un agneau est présenté par des bergers, le « pastrage ».
Les festivités de Noël se terminent avec l'Epiphanie et la chandeleur.

Les jeux et sports
En Provence, il est fréquent d'assister à des tournois de pétanque qui est elle-même un dérivé du jeu provençal. Le jeu provençal diffère de la « boule lyonnaise » et de la pétanque par la longueur du terrain qui mesure jusqu'à 20 mètres de long, ce qui lui vaut son surnom de « la longue ».
Les jeux de boules s'accompagnent d'un vocabulaire spécifique comme « être Fanny ou embrasser Fanny » et ne se conçoivent pas sans soleil et apéritifs anisés.
Un autre jeu typiquement niçois est le pilou. Le principe est de jongler avec un volant qui était autrefois fabriqué avec une pièce de monnaie trouée et un bout de tissu.
La joute provençale se déroule sur l'eau entre deux adversaires placés sur des bateaux. Ils doivent se faire tomber à l'aide d'une lance.
Plusieurs jeux impliquent la « participation » de taureaux et de chevaux comme la course camarguaise, l'abrivado, la bandido ou la ferrade.
Moins sportif, le tarot de Marseille est un jeu de cartes inspiré du tarot italien, lui-même inspiré des jeux de cartes orientaux.

Les costumes folkloriques
Le folklore est indissociable des costumes traditionnels de la Provence. Le plus célèbre est le costume d'Arles reconnaissable à la coiffe noire, le plastron en dentelle et le cache-cœur croisé sur la poitrine. Les robes sont colorées et les femmes portent différents bijoux transmis de mère en fille.
Citons également le costume comtadin (Comtat Venaissin) et sa coiffe à la grecque, son tablier et son corselet.
Les costumes sont notamment portés durant les farandoles, danses traditionnelles accompagnées par des tambourinaires.

Les marchés
Outre les marchés de Noël et les foires aux santons, la Provence propose à ses visiteurs des marchés qui sont devenus les symboles de la région. On y trouve des produits de terroir, olives, fruits, légumes, miel, truffes et épices mais également des produits artisanaux, nappes provençales, savon de Marseille, poteries ainsi que des fleurs et des huiles essentielles.
Enfin la localité de l'Isle-sur-la-Sorgue est le paradis des antiquaires et des chineurs.

La gastronomie
La cuisine provençale est typiquement méditerranéenne et c'est avec plaisir que nous retrouvons les produits de terroir dans ses plats traditionnels. L'huile d'olive, les herbes et les épices sont omniprésents et parfument les nombreux légumes, les poissons et les viandes. Fromages et charcuteries complètent le menu.

L'économie

La région PACA bénéficie de son climat pour développer l'agriculture. Les vignes, champs de lavande, rizières et vergers côtoient les prairies réservées aux bovins, aux ovins et aux chevaux.
Le commerce et les industries pétrochimiques et agroalimentaires sont également bien dynamisées grâce aux ports ouvrant sur la Méditerranée.
Cependant, le secteur le plus important de la région est le tourisme qui occupe 80% de la population active.
La région profite à la fois du tourisme d'été le long de son littoral et du tourisme d'hiver dans les Alpes. Elle attire également de nombreux voyageurs en quête de calme et d'activités sportives comme le parapente ou l'escalade.

Le tourisme

La région PACA profite de sa longue histoire pour inviter ses visiteurs à découvrir un incroyable patrimoine architectural.
Parmi ses innombrables sites « incontournables », épinglons :
Orange, la Cité des Princes qui recèle de nombreux monuments romains dont le Théâtre Antique qui accueille chaque année le festival d'art lyrique des Chorégies
Aix-en-Provence qui a inspiré tant de peintres, de poètes et d'écrivains
Arles, une ville d'art et d'histoire située aux portes de la Camargue proposant la visite de son amphithéâtre romain, des thermes de Constantin, de son enceinte médiévale...
Marseille, ses calanques et son Vieux-Port
Cannes et son festival
Saint-Tropez, ancien petit port qui attire aujourd'hui la jet-set du monde entier
Nice et sa Baie des Anges...