Capdrot est une petite commune du sud-ouest de la France, située dans le département du Dordogne et de la région Nouvelle-Aquitaine.
Elle fait partie de la Communauté de communes "du Monpaziérois".
Les habitants et habitantes de la commune de Capdrot sont appelés les Capdrotiens et les Capdrotiennes ou Capdrotois.
Les 491 habitants du village de Capdrot vivent sur une superficie totale de 44 km2 avec une densité de 11 habitants par km2 et une moyenne d’altitude de 214 m.
Depuis le dernier recensement de 1999 à 2008, la population est passée de 507 à 491 et a légèrement diminué de -3%.
Les villes voisines sont Monpazier, Soulaures, Marsalès, Saint-Marcory, Gaugeac.
La grande ville la plus proche de Capdrot est Villeneuve-sur-Lot et se trouve à 35 kilomètres au sud-ouest à vol d'oiseau.
La gare la plus proche de Capdrot se trouve à Sauveterre-la-Lémance (12.42 kilomètres), Siorac-en-Périgord (16.23 kilomètres), Villefranche-du-Périgord (11.73 kilomètres), Le Buisson-de-Cadouin (18.54 kilomètres), Monsempron-Libos (21.68 kilomètres).
Le maire actuel du village de Capdrot est Patricia Feuillet.
Pour effectuer l’ensemble de vos démarches administratives en mairie (naissance, mariage, décès), vous pouvez contacter par téléphone ou par email l’équipe municipale à l’aide des coordonnées ci-dessous ou vous rendre directement au Le Bourg 24540 Capdrot.
Capdrot tient son nom de cap qui est une dérive de tête et de drot qui est une rivière qui naît dans la commune.
Le Dropt ou Drot reste une énigme au niveau de sa sémantique. Gourges situe quelques variantes. Droth Torrens (1004), Droz (1095) et, enfin, le Dropt apparaît au XVIIIème.
Retenons quelques embryons de pistes; dr-ottu, racine préceltique, le dor qui qui est le début de Dordogne ou de Dronne, le suffixe gaulois dubro "eau", les évolutions dubreto, drol (e) to et, enfin, Dropt ou Drot.
L'accord se concrétise, pour la rivière, au niveau de sa source à Capdrot et de sa confluence avec la Garonne, dans le Langonnais, à Caudrot.
Le village de Capdrot, à 4 km à l'est de la bastide de Monpazier, domine la D n° 660, Bergerac-Cahors, est se situe en aval des sources du Dropt.
De l'immense forêt de Capdrot, appendice sud-ouest de la Bessède, il ne reste que quelques bosquets épars.
Le plus attachant des personnages historiques de Capdrot , assurément, est Julien Buffarot. L'orthographe de son nom connait de mutiples variantes.
Cet humble tisserand souleva les croquants des confins du Périgord, à l'époque noir -devenu par le caprice d'un néologisme pourpre, pour le secteur de Capdrot-, dans un mouvement de révolte contre l'injustice et l'oppression. Il connut quelques succès; hélas dans une forme de violence. Leur nombre, mal établi, établit une fourchette de 2000 à 8000 avec, cependant, une forte probabilité pour les 8000.
Un "gentilhomme" monpazierois, Pierre Molinier de Lacan, dont la famille est éteinte de nos jours, à la botte du cruel duc d'Epernon prit Julien Buffarot aux abords d'un château des Hauts de l'Agenais (Montplassan, Montpeyrou ou Montpeyran suivant la construction orthographique de l'époque) et le brave tisserand fut, le 16 août 1637, mis à mort dans des conditions qui ne font pas honneur aux feudataires de la monarchie.
Après avoir infligé le plus odieux supplice les tenants de l'ordre établi firent porter la tête du plébéien écartelé et décapité à Belvès; cité où Buffarot aurait connu quelques succès.
La Maison de France n'en avait pas, pour autant, fini avec les foyers d'insurrections du Périgord.
Un capitaine du roi cherchant à enrôler de force, en 1638, de jeunes recrues s'en prend, à St Mayme-de-Pereyrol, à Jean Grellety. Son frère Pierre, simple laboureur, sortant alors d'une maison ajuste le capitaine et l'abat d'un seul coup.
L'action se passe dans la forêt de Vergt; à 50 km de Capdrot. Une nouvelle insurrection part de cette contrée.
Les croquants, estimés à 200, tiennent tête à 3000 soldats de Richelieu et défirent, sur fond de guerilla, au bout de quatre ans, la prestiguieuse armée de Louis XIII.
Richelieu, las de ces querelles paysannes qui empoisonnent la vie du Sud-Ouest et surtout de cette guérilla qui coupe la route vers l'Espagne, alors en guerre contre la France, lui propose alors de mettre fin à ces agissements.
Le 25 janvier 1642, Pierre Grellety reçoit du Roi les lettres patentes accordant une amnistie générale pour tous ses hommes et pour lui une charge de capitaine dans les armées du roi, dans le poste de gouverneur de la cité de Verneuil en Italie
Tous ces tribuns ont tissé la toile du personnage de Jacquou le Croquant. Ce héros imaginaire, purement romanesque, d'Eugène le Roy, par commodité littéraire, fut transposé à la Restauration.