Dissay est une moyenne commune du centre-ouest de la France, située dans le département du Vienne et de la région Nouvelle-Aquitaine.
Elle fait partie de la Communauté de communes "du Val Vert du Clain".
Les habitants et habitantes de la commune de Dissay sont appelés les Dissayens et les Dissayennes..
Les 2 922 habitants de la ville de Dissay vivent sur une superficie totale de 24 km2 avec une densité de 122 habitants par km2 et une moyenne d’altitude de 80 m.
Depuis le dernier recensement de 1999 à 2008, la population est passée de 2 635 à 2 922 et a fortement augmenté de 11%.
Les villes voisines sont Saint-Cyr, Saint-Georges-lès-Baillargeaux, Beaumont, Jaunay-Clan, Chasseneuil-du-Poitou.
La grande ville la plus proche de Dissay est Poitiers et se trouve à 14 kilomètres au sud-ouest à vol d'oiseau.
La gare la plus proche de Dissay se trouve à Dissay (Dissay (Vienne)).
Le maire actuel de la ville de Dissay est Michel François.
Dans le cadre de son programme de jumelage avec d'autres villes du monde, la ville de Dissay est jumelée avec Madone (Italie), Vila nova da barquinha (Portugal).
Pour effectuer l’ensemble de vos démarches administratives en mairie (naissance, mariage, décès), vous pouvez contacter par téléphone ou par email l’équipe municipale à l’aide des coordonnées ci-dessous ou vous rendre directement au 240 rue de l'Eglise 86130 Dissay FRANCE.
Le château de Dissay date du XVe siècle. C’est Pierre d’Amboise, évêque de Poitiers, qui le fit construire. Il servira d’ailleurs de résidence aux évêques jusqu’à la Révolution. Les systèmes de défense furent autorisés par lettres patentes du 11 janvier 1434 signées du Roi Charles VII. Hugues de Combarel, successeur de Pierre d’Amboise y est autorisé à construire un hôtel entouré de « murs, fossez, paleiz, pont leveiz portaux, tours, guérites, barbacanes et autres fortifications et emparemens, telz que bon lui semblera ». Le bâtiment dessine un rectangle flanqué de tours rondes qui lui donnent cet air imposant. La fortification du bâtiment se retrouve dans tous les éléments architecturaux : la présence des machicoulis, le nombre limité de fenêtres, les douves et le pont-levis (remplacé ensuite par un pont dormant). Malgré ce luxe de précaution, il fut pris par l’amiral de Coligny avant le siège de Poitiers de 1569, épisode des guerres de religion. En 1789, l’évêque de Poitiers, Martial-Louis Beaupoil de Saint-Aulaire, est élu aux Etats généraux du royaume mais en 1791, il refuse de prêter le serment de la constitution civile du clergé et s’enfuit en émigration. Le château est donc saisi et vendu comme bien national. Le bâtiment a depuis cette époque souffert de plusieurs destructions. La collégiale qui bordait le mur situé à droite du castelet d’entrée, a été détruite. Dans l’oratoire, des peintures murales datant du XVIe siècle ont été abîmées par des travaux d’aménagement. Il reste tout de même des éléments de ces fresques qui sont l’un des intérêts de la visite du château. Elles représentent notamment «Adam et Eve», le «Roi David», «Nabuchodonosor» et «Manassé» qui entourent «la Fontaine de Miséricorde» recevant le sang du Christ. Signalons, à ce sujet une communication de Robert Favreau, ancien directeur du Centre d’études supérieures de civilisation médiévales de Poitiers au colloque international organisé par l’Université d’Angers en 1998 : Favreau (Robert), Les inscriptions de la chapelle du château de Dissay et le milieu angevin. 28 p. - Rome, Ecole française de Rome. 2000. Après 1850, la famille Fruchard qui venait de racheter le château, s’engageait dans une rénovation architecturale, tant pour le château que pour l’église, en utilisant les vitraux et les volets de la collégiale, qui avaient été «démontés». Ces travaux ont permis au propriétaire actuel, le baron Régis de Lassat, de faire reconnaître le château, inscrit comme « Monument Historique » à la fin du XXe siècle.
Ville appartenant à la communauté de communes Val Vert du Clain.