Chef-lieu de canton, Belvès est une petite commune du sud-ouest de la France, située dans le département du Dordogne et de la région Nouvelle-Aquitaine.
Elle fait partie de la Communauté de communes "entre Nauze et Bessède".
Les habitants et habitantes de la commune de Belvès sont appelés les Belvésois et les Belvésoises.
Les 1 457 habitants du village de Belvès vivent sur une superficie totale de 24 km2 avec une densité de 61 habitants par km2 et une moyenne d’altitude de 160 m.
Depuis le dernier recensement de 1999 à 2008, la population est passée de 1 428 à 1 457 et a légèrement augmenté de 2%.
Les villes voisines sont Monplaisant, Sagelat, Saint-Pardoux-et-Vielvic, Larzac, Saint-Amand-de-Belvès.
La grande ville la plus proche de Belvès est Villeneuve-sur-Lot et se trouve à 47 kilomètres au sud-ouest à vol d'oiseau.
La gare la plus proche de Belvès se trouve à Siorac-en-Périgord (5.26 kilomètres), Saint-Cyprien (10.33 kilomètres), Le Buisson-de-Cadouin (11.08 kilomètres), Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil (18.53 kilomètres), Villefranche-du-Périgord (16.81 kilomètres).
Le maire actuel du village de Belvès est Christian Léothier.
Pour effectuer l’ensemble de vos démarches administratives en mairie (naissance, mariage, décès), vous pouvez contacter par téléphone ou par email l’équipe municipale à l’aide des coordonnées ci-dessous ou vous rendre directement au Place de la Liberté 24170 Belvès.
Une cité castrale du Périgord noir. Belvès veut être un des plus beaux villages de France et affiche cette référence à ses portes. Un site troglodytique, habité au XIIIème, occupe une partie souterraine de la localité. Le castrum millénaire, véritable repère d'histoire locale, vous invite à découvrir, au passage, le volume de son château, de parcourir la saisissante rue Rubigan, de flâner sous sa magnifique halle, comptable de 5 siècles, et témoin muet de bien odieux supplices à son pilori. Ne manquez pas, non plus, la Tour de l'auditeur du XIème et l'Hôtel Bontemps du XIIème. A Belvès les lieux nous donnent leur nom avec poésie ou allégorie. La rue de l'Oiseau qui chante, le quartier du Bout du Monde illustrent la campagne et le côté "nombriliste" des Belvésois. D'autres rues évoquent le relief. Les côtes de l'Oratoire, des Pénitents, du Terriol et le Barry rappellent l'aspect collinaire des lieux. On notera que Belvès, hier, se targuait d'être desservie par le chemin de fer. Son maire, André Déjean de Fonroque, mandatures du 15.5.1904 au 15.2.1942, était, par ailleurs, le "patron" des chemins de fer de l'Etat. Le village, en pionnier de l'aéronautique, s'est même offert un aérodrome depuis le début du XXème. Il est aujourd'hui, à 5 km du centre, sur un plateau nommé Camp de César, lieudit de la commune périphérique de St Pardoux& Vielvic, parce qu'il fut visité par une légion romaine. Les Belvésois ont toujours eu, aussi, une considération pour la culture et, depuis longtemps, les établissements scolaires, relais de l'ancienne E.P.S, ont acquis une forte résonance dans le secteur. Belvès n'est pas, comme ses voisins Monpazier, Beaumont, Villefranche ou Domme, une bastide. Le bourg fortifié depuis le XIème siècle présente encore de superbes reliefs de ses remparts qui ceignaient le vieux castrum. Cet observatoire, bien entendu, avait une mission stratégique en bordure de la Bessède, forêt propice aux préparations d'opérations militaires. Comme toutes les cités médiévales Belvès, dite "ville aux sept clochers", a été façonnée par l'emprise religieuse. Le monastère bénédictin du XIème est relayé au XVème par un autre qui dispensait à l'élite un enseignement réputé. Le sanguinaire et impitoyable catholique Blaise de Lasseran de Massencome dit Monluc (ou Montluc), le 7 ou 8 octobre 1562, s'arrêta à Belvès qu'il trouva joli. Il y déjeuna et passa ses troupes en revue. Le maréchal allait, lors d'un carnage épouvantable, comptant environ 6000 morts, mettre en pièce les huguenots à Vergt. Les huguenots, eux, assiègent la place de Belvès, en 1569, et la prennent; pour un court moment. La cité a bénéficié, en son temps, d'une charte de privilèges. Belvès promu district, après la grande Révolution, à la tête des cantons de Limeuil, Cadouin, Montferrand, Beaumont, Monpazier, Villefranche et Orliac se contente, aujourd'hui, de sa modeste division du Val de Nauze. Belvès annexe, depuis le 1er janvier 1973, Fongalop -fontaine gauloise des loups- ce qui lui donne les sources de la Couze. Depuis 2003 cette commune dissoute jouit de l'installation de la salle des fêtes de la commune. Les Bellovaques, tribu celtique du IIIème avant notre ère, pourraient être les géniteurs du nom de la cité. Plus proche de nous les édiles de la localité avaient imaginé, dans les années 50, un label "Belvès belvédère du Périgord noir" qui étayait, de son empreinte, le cachet de la poste. N.D de Capelou. Eugène III mentionne, en 1153, la chapelle 'Sancta Maria de Capella' parmi les dépendances de l'abbaye de Sarlat. La chapelle initiale connut quelques incursions profanatrices au cours des guerres de religion, des belligérances locales et de la Révolution. La statue du sanctuaire fut remplacée, après 1793, par une Piéta de la toute proche abbaye bénédictine de Fongauffier. Capelou, comme Lourdes, présente une "fontaine miraculeuse", déplacée, sur prescription de l'abbé Cogniel, pour des raisons techniques en 1825, qui s'épanche vers le Raunel. L'actuel ensemble de constructions, s'inscrit dans un agreste cadre bucolique de verdure, fortement remanié entre 1860 et 1872, il se substitue au sanctuaire initial. Les pèlerinages, dont le point d'orgue se situe dans la deuxième décade de septembre, au début du siècle précédent n'ont guère été affectés des déconvenues immanentes au Saint-Suaire de Cadouin. Ils accueillent toujours de nombreux fidèles. Les informations figurant dans ces fenêtres sont le résultat de recherches et d'assemblages divers. Largement faillible je reste, bien entendu, accessible à toutes les remarques et critiques pertinentes pour enrichir les textes et les galeries photographiques; voire redresser les éventuelles erreurs ou imperfections. Plusieurs personnes, vivantes ou décédées, constituent, ou ont constitué, la mémoire de Belvès. L'historien Albert Vigié, certes, au début du siècle, mais plus proche de nous Jean-Noël Biraben, Jean Rebière et Michel Carcenac nous émerveillent par la passion de leur cité qu'ils tiennent à nous faire partager. L'impasse sur Guy de la Nauve, rédacteur d' Annaïs Monribot, -personnage imaginaire mais o combien proche d'une réalité comico-dramatique-, serait une grave lacune. Belvès, comme tous les villages de France, a connu quelques personnages durs, voire méprisables, certes, mais combien de braves belvésois laissent aux anciens leurs images, hélas évanescentes, empreintes de truculence, de "grandeur", et... d'authenticité. Je n'en citerai aucun tant il serait injuste d'en favoriser un seul. Pierre FABRE.