Monplaisant est une petite commune du sud-ouest de la France, située dans le département du Dordogne et de la région Nouvelle-Aquitaine.
Elle fait partie de la Communauté de communes "entre Nauze et Bessède".
Les habitants et habitantes de la commune de Monplaisant sont appelés les Monplaisanais et les Monplaisanaises.
Les 279 habitants du village de Monplaisant vivent sur une superficie totale de 6 km2 avec une densité de 47 habitants par km2 et une moyenne d’altitude de 163 m.
Depuis le dernier recensement de 1999 à 2008, la population est passée de 251 à 279 et a fortement augmenté de 11%.
Les villes voisines sont Belvès, Sagelat, Saint-Pardoux-et-Vielvic, Siorac-en-Périgord, Larzac.
La grande ville la plus proche de Monplaisant est Villeneuve-sur-Lot et se trouve à 48 kilomètres au sud-ouest à vol d'oiseau.
La gare la plus proche de Monplaisant se trouve à Siorac-en-Périgord (3.61 kilomètres), Saint-Cyprien (9.16 kilomètres), Le Buisson-de-Cadouin (9.53 kilomètres), Le Bugue (13.71 kilomètres), Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil (17.04 kilomètres).
Le maire actuel du village de Monplaisant est Jean-Bernard Lalue.
Pour effectuer l’ensemble de vos démarches administratives en mairie (naissance, mariage, décès), vous pouvez contacter par téléphone ou par email l’équipe municipale à l’aide des coordonnées ci-dessous ou vous rendre directement au Mairie 24170 Monplaisant.
Le nom de Monplaisant, a priori, ne nécessite pas de grandes explications pour être compris.
En 1095, date de fondation de l'abbaye de Fongauffier, on trouve Mont Plaisan. En 1156 le nom évolue en Munplacens, au XIIIème Monplazenc et en 1478 une variante le tranforme en Mons Plasenc.
Le mon vient du latin mons, montis et le suffixe vient du latin "placere"; plaire en français.
L'exécutif municipal de Monplaisant a sollicité le Conseil d'Etat pour supprimer, d'une manière formelle, le t central du patronyme. Beaucoup d'atermoiements ont concerné l'orthographe de ce nom. Ils jetaient un certain désordre lors de recherches dans un ordre alphabétique; notamment dans l'annuaire téléphonique.
L'arrêt souverain, du 4 mai 1985, va dans ce sens. Il paraît, néanmoins, s'affranchir du cheminement de la sémantique.
Le micro-village de cette entité, de 556 hectares, pour 257 habitants, se cherche, à 163 mètres d'altitude, sur le flanc d'une de ses collines. Ses drains hydrographiques; la Nauze qui, du sud au Nord, à un détail près, la sépare de Sagelat et le Raunel, épurateur du massif forestier de la Bessède, au nord de la commune cisèlent son apparence. Le belvédère remarquable de son "pech" découvre un décor superbe et varié. L'église du village, du XIIème siècle, souffre d'un désordre architectural fort ancien. Le bâtiment du presbytère, probablement dans le souci d'économie d'un mur, s'appuie sur le vénérable édifice paroissial et altère, ainsi, la configuration du site qui, néanmoins, dans sa pierre ocre, conserve une fort belle allure.
Quelques gisements préhistoriques ont été localisés, aux XIX et XXèmes siècles, à Branchat, la Cassagne et Tourneguil*. Il reste quelques vestiges d'un manoir à Véziat et d'une gentilhommière à Bosredon. Monplaisant s'invite aux contours du hameau historique de Fongauffier et enchâsse le Moulin du Cros transformé en "économusée"* de la laine.
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* Tourneguil: un exemple de dérive du Français, de l'Occitan et de l'Anglais. Tourneguil s'est orthographié de diverses manières au cours des siècles. L'assemblage de tourne viendrait du verbe anglais to turn ( le sud du Périgord noir a connu une occupation anglaise ) et guil est une dérive de hill. Tourneguil doit son nom à son positionnement de colline qui tourne.
* Economusée: néologisme qui concerne un site où l'on s'active sur le thème. Dans ce cas concret une reprise de l'activité de la laine.