Viviers-sur-Artaut est une petite commune du nord-est de la France, située dans le département de l' Aube et de la région Grand Est.
Elle fait partie de la Communauté de communes "de l'Arce et de l'Ource".
Les habitants et habitantes de la commune de Viviers-sur-Artaut sont appelés les Vivorons et les Vivoronnes.
Les 112 habitants du village de Viviers-sur-Artaut vivent sur une superficie totale de 6 km2 avec une densité de 19 habitants par km2 et une moyenne d’altitude de 230 m.
Depuis le dernier recensement de 1999 à 2008, la population est passée de 127 à 112 et a légèrement diminué de -12%.
Les villes voisines sont Chervey, Landreville, Loches-sur-Ource, Chacenay, Bertignolles.
La grande ville la plus proche de Viviers-sur-Artaut est Troyes et se trouve à 39 kilomètres au nord-ouest à vol d'oiseau.
La gare la plus proche de Viviers-sur-Artaut se trouve à Vendeuvre-sur-Barse (16.22 kilomètres).
Le maire actuel du village de Viviers-sur-Artaut est Michel Cornet.
Pour effectuer l’ensemble de vos démarches administratives en mairie (naissance, mariage, décès), vous pouvez contacter par téléphone ou par email l’équipe municipale à l’aide des coordonnées ci-dessous ou vous rendre directement au Place de la Mairie 10110 Viviers-sur-Artaut.
Viviers-sur-Artaut, canton d’Essoyes.-
Il a été dit souvent Viviers-sur-Artaut, du nom d’un ruisseau qui est affl. de l’Ource; déjà en 1479 (Côte d’Or, B 3042 bis, 1er compte, f’ 9 v’ ), et Courtépée l’appelait encore ainsi à la fin du XVIIIe siècle (Description duché Bourg. T. IV, 436). Un décret du 4 févr. 1919 a rendu officielle cette dénomination. En réalité, le village n’est pas sur le ruisseau, qui prend sa source au sud. – Homonyme: Viviers, commune, con de Tonnerre, qui était autrefois, comme Viviers-sur-Artaut, du dioc. de Langres, mais fief laïque, relevant directement de Pacy, et arrière-fief de Tonnerre.
Au territoire: l’Artaut (á sa source), les Caves, la Grosse-Borne, Saint-Gengoul. – Cadastre de 1813.
Anciennes circonscriptions civiles.- En 1789, ce village dépendait de l’intendance et de la géneralité de Dijon, recette de Bar- sur- Seine, et avant 1720 de l’élection de Bar. – enfin, des bailliage et comté du dit Bar. - Pendant la période intermédiaire, la commune a fait partie du con d’Essoyes du 29 janvier au 29 novembre 1790, puis du canton de Landreville, jusqu’en l’an IX, et de nouveau du canton d’Essoyes. –Poupulation: on comptait a Viviers 117 feux en 1544 (Côte d’Or, B 11524 ter, fo 66); en 1666, 74 feux (Bouchu, Mêm. Sur prov. Bourg., 103); vers 1770, 80 feux et 150 communiants (Arch. Bon De l’Horme, Pouillé dioc. Langres, f’30); en 1786, 405 hab. (Amelot, Dénombrement duché Bourg.) 512 en 1790 (Vernier, Cahiers de doléances, III, 412).
Paroisse. – Son église, sous le vocable de Saint-Victor, l’un des saints particulièrement honorés par les moines de Montiéramey, était succursale de celle de Chervey, au dioc. de Langres, doyenne de Bar-sur-Seine; cette dernière paroisse était également sous le vocable de Saint-Viktor, et en outre à la présentation de l’abbé de Montiéramey.-
Dès l’an 1117, l’abbaye de Montiéramey avait ces deux églises: une bulle de pape Pascal II lui confirmait la possession de l’eglise de Siant Victor de Viviers (Lalore, Cartulairs, VII, p.34). Les dimes appartenaient au prieuré de Saint Gengoul de Viviers, qui dépendait de Montiéramey. En 1666, les grosses dîmes, de grains et de vin, se levaient au 16e compte; les menues dîmes se partageaient par moitié entre le prieur et le curé de Chervey; ce dernier donnait alors 100 l. à un chapelain, pour la desserte (Bouchu, Mém. Sur prov. Bourg., 103) – Roussel a publié une liste des vicaires de Viviers, en 1575 et de 1713 à 1791 (le dioc. de Langres, III, no 1072).
L’eglise est sous la vocable de Saint Victor. Jadis elle était à la fois paroissale et prieurale, mais le prieuré était sous la vocable de Saint Gengoul. Cet edifice date du XIIe siècle, avec remaniements des XV e XVIe. Il se compose de deux nefs, sans transept. La nef du sud a cinq travées : la première, terminée à l’orient par un mur droit, sert de sanctuaire et a une voûte de XVIe siècle; la seconde a été voûtée à la même époque: les deux suivantes sont voûtées en berceau; la dernière est tout entire du XVI me siècle. La nef du nord a trios travées; la premiere est du XVme siècle, et se termine à l’orient par un mur droit; la seconde date du XIIme siècle. Toutes deux ne sont pas voûtées; la derniere travée, qui l’est, date du XVIme siècle (Arbois, Répert. Archeol.76).
Prieuré. – Au territoire de Viviers était jadis un prieuré, sous le vocable de Saint Gengoul, qui dépendait de l’abbaye de Montiéramay. Il était en dehors du village et constituait par consequent un écart. Voir son article au mot Saint Gengoul.
Protestantisme. – Viviers était, à la fin du XVIIe siecle, la seulke localité du comté de Bar-sur-Seine où il y eût des protestants. L’intendant Ferrand, dans son Mémoire sur la province de Bourgogne (1698) constatait que lors des derniers edits il en était sorti trios familles,qui se réfugièrent en Suisse et en Hollande, et qu’il en restait six, qui avaient abjure (copie chez M.Pierre Gautier, archiviste de la The-Marne, fe 327).
Seigneurie. – Il n’est pas impossible que les sires de Chacenay aient été les premie rs seigneurs de Viviers comme le supposait Rouget (Recherches hist. sur Bar-sur-Seine (150-151). Courtepée (Description duché Bourg., IV, 436) puis Roussel (Le dioc. De Langres, III, no 1072) ont répeté ce que Rougetr avait écrit, mais en supprimant son hypothèse, qu’ils ont transformée en une affirmation. Rouget supposait que les sires de Chacenay avaient “concédé” la seigneurie: Courtepée et Roussel affirment qu´ils l´ont `cédée `. Il est certain qu´en 1215 Erard II de Chacenay avait des démèles avec l’abbaye de Montiéramey, à propos de Viviers, d’Equilly, de Noé et de Chervey, démêlés don’t j’ignore la nature, et qu’ils nommèrent des arbitres (Lalore, Cartulaires, VII, 221): qu’en 1218 il déclara n’avoir pas la droit de lever une taille générale sur les serfs de l’abbaye qui demeuraient en sa châtellenie, à Viviers, à Noé et à Equilly, sauf dans quelques cas spécialement désignés (ibid.,290-291). En somme, il s´agirait de droits qui appartenaient à un suzerain, et cela n´empêchait pas que l’abbaye pût avoir non seulement les droits utiles, mais meme la justice. En avril 1252, Erard de Chacenay vendit à l’abbaye de Montiéramey pour 30 l., la coutume appelée sauvement, qui se payait en deniers, avoine, poules et autrement (ibid., 357). Dans les documents plus récents, on voit qu’en effet le prieur était seigneur justicier a Viviers.- Avant 1474 la seigneurie du prieur valait 18 l. 16 s. 4 d., mais en 1474, par suite de la guerre, elle ne valait plus que 8 l. (Côte d’Or, B 11724, fo 76 vo). L’intendant Bouchu, dans son Mémoire de1666, constatait que le prieur de Viviers, haut justicier, traitait “fort bien” les habitants, et que sa seigneurie valait 100 l. de revenue (justice, greffe, amendes, prés, terres, vignes, fours et pressoirs banaux), mais il payait les décimes et 100 l. au chapelain.
Juge-maïeur : en 1789, Jean-Philippe Guenet (Vernier, Cahiers de doléances, III, 412)
Culture.- Le mémoire de Bouchu constatait aussi que tous les habitants étaient vignerons, et par suite fort pauvres quand le vin ne se vendait pas. La culture comportait le méteil, l’orge et l’avoine. Toutes les côtes étaient en vignes. Douze arpents de pré, don’t deux tiers au seigneur.
Biens communaux.- Aux termes de ce Mémoire, les habitants n’avaient en 1666 que 35 arp. de friches, sur la montagne, servant au champoy du bétail, et un petit pré d’un quartier, ou il avait quelques noyers, qui était amodié 3 à 4 L.