Chef-lieu d'arrondissement ou sous-prréfecture, Chinon est une moyenne commune du centre-ouest de la France, située dans le département de l' Indre-et-Loire et de la région Centre Val de Loire.
Elle fait partie de la Communauté de communes "Rivière Chinon Saint Benoît la Forêt".
Les habitants et habitantes de la commune de Chinon sont appelés les Chinonais et les Chinonaises.
Les 8 078 habitants de la ville de Chinon vivent sur une superficie totale de 39 km2 avec une densité de 207 habitants par km2 et une moyenne d’altitude de 50 m.
Depuis le dernier recensement de 1999 à 2008, la population est passée de 8 712 à 8 078 et a légèrement diminué de -7%.
Les villes voisines sont Rivière, La Roche-Clermault, Ligré, Huismes, Beaumont-en-Véron.
La grande ville la plus proche de Chinon est Saumur et se trouve à 26 kilomètres à l' ouest à vol d'oiseau.
La gare la plus proche de Chinon se trouve à Chinon (Chinon).
La ville de Chinon abrite 31 monuments historiques et 1 musée.
Le maire actuel de la ville de Chinon est Jean-Luc Dupont.
Dans le cadre de son programme de jumelage avec d'autres villes du monde, la ville de Chinon est jumelée avec Hofheim (Allemagne), Certaldo (Italie), Tiverton (Royaume uni).
Pour effectuer l’ensemble de vos démarches administratives en mairie (naissance, mariage, décès), vous pouvez contacter par téléphone ou par email l’équipe municipale à l’aide des coordonnées ci-dessous ou vous rendre directement au Place du Général de Gaulle 37500 Chinon.
Chinon est l'une des deux sous-préfectures du département de l'Indre et Loir. La ville se trouve dans le parc naturel régional Loire Anjou Touraine qui s'étend entre Tours et Angers. Chinon se situe à une centaine de kilomètres d'Angers et à une cinquantaine de Tours. La Vienne, affluent de la Loire, traverse la cité surnommée « le jardin de la France ». L'activité économique de Chinon est largement basée sur la présence de la centrale nucléaire située à proximité de la commune ainsi que sur le tourisme. Les habitants de Chinon sont les Chinonais.
A voir à Chinon
Chinon, classée ville d'Art et d'Histoire, vous propose des sites touristiques attractifs à visiter lors de votre passage en Touraine :
- le château de Chinon qui se compose des trois édifices suivants : le Fort du Coudray érigée au 10ème siècle, le Fort Saint-Georges, le château relié aux Forts par des ponts-levis. Il s'agit d'un château de la Loire.
- la Tour d'Argenton construite par Philippe de Commynes
- la Tour des Chiens bâtie sous Philippe Auguste
- La Tour de l'échauguette
- la Tour du Moulin aurait été construite sur l'ordre d'Henri II
- la Tour de Boisy
- la chapelle Sainte-Radagonde, ancien ermitage du 5ème siècle
Au coeur du Val de Loire et du Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine, le Pays de Chinon est un écrin baigné par le fleuve royal, la Loire et une rivière majestueuse, la Vienne.
Ses joyaux se nomment CHINON, Ville d'art et d'histoire, CANDES SAINT-MARTIN, l'un des plus beaux villages de France.
Ses paysages du Véron, comme de la basse vallée de la Vienne, invitent à la balade et aux découvertes architecturales.
Comment oublier le noble breuvage, ce vin de Chinon de grand renom, déjà célébré par Maître François RABELAIS, enfant du Pays...
A la croisée de trois provinces : L’anjou, le Poitou et la Touraine, Chinon a reçu la visite de nombreux personnages. Ses premiers bâtisseurs, les comtes de Blois, cèdent le château fort aux comtes d’Anjou en 1044. Chinon se développe particulièrement sous le règne d'Henri II Plantagenêt, comte d'Anjou devenu roi d'Angleterre en 1154. Il fait du château reconstruit et agrandi une de ses résidences préférées.
C’est sous son règne que la forteresse évolue considérablement, il renforce les deux extrémités de la forteresse (tour du Coudray à l’ouest, tour de Echauguette (tour du coin) et porte des Champs, aujourd’hui disparue, à l’est). Jean sans Terre, héritier d’Henri II, abandonne la forteresse au roi de France Philippe II Auguste (1180-1223) en 1205 après un long siège permettant le rattachement définitif de la Touraine au royaume de France.
En 1307, Jacques de Molay, grand maître du Temple, et quelques uns de ses compagnons sont incarcérés dans la tour du Coudray sur ordre de Philippe IV le Bel (1285-1314) avant d’être jugés et brûlés à Paris en 1314.
Réfugié en 1418, pendant la guerre de Cent Ans (1337-1453), dans les provinces qui lui sont restées fidèles, le dauphin, futur Charles VII, fait avec sa cour des séjours prolongés à Chinon. Il y convoque les Etats généraux en 1927 et rencontre Jeanne d’Arc en 1429. Le château est à son apogée et la ville bénéficie de la présence royale.
N'étant plus résidence royale à partir du 16ème siècle, Chinon passe en 1631 dans le domaine des ducs de Richelieu, qui délaissent le château. Hormis la construction d'hôtels particuliers et de couvents, la ville connaît peu de transformations sous l'Ancien Régime. La dégradation des édifices religieux sous la Révolution et les transformations du 19ème siècle changent le paysage urbain. En 1808, la forteresse est gracieusement cédée au Conseil d’arrondissement aujourd’hui le Conseil général. Dans les années 1820, la démolition des fortifications et l'aménagement des quais ouvrent la ville sur l'extérieur.
Classé secteur sauvegardé en 1968, le centre historique est, depuis lors, progressivement réhabilité dans le respect de son identité historique et architecturale. Les travaux entrepris par le Département tentent de redonner à la forteresse son aspect d’origine : trois forts séparés par des fossés et reliés par une muraille extérieure. D’ouest en est se succèdent le fort du Coudray, le Château du milieu et le fort Saint Georges.